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Pour Cavaillès

Audience : Adulte - Haut niveau
Le Pitch
PrésentationMathématicien et philosophe, Jean Cavaillès (1903 - 1944) a compris en toute clarté que la philosophie n’est ni maîtresse ni servante des mathématiques et des sciences, mais qu’elle peutêtre leur amie. Elle n’a pasà s’arroger la fonction magistrale de vérifierà leur place la solidité de leurs fondements nià contrôler ou exploiter leurs résultats pour la plus grande gloire de Dieu ou de la Cause. Elle n’a pas non plusà s’asservir aux mathématiques ou aux sciences comme sources uniques de vérité, justice ou justesse. Une philosophie amie des sciences entretient avec elles un dialogueà bénéfice mutuel : elle s’instruit auprès d’elles et peut, en retour, procurer aux mathématiciens et scientifiques une conscience plus claire de leur propre pratique, s’ouvrant avec euxà l’histoire de cette pratique. Observer la pensée scientifique, dans son travail, ses difficultés et ses succès, et l’aiderà s’observer elle-même : tâche aussi libératrice que difficile qui vise l’impérissable idéal aristotélicien de la pensée de la pensée. Voilà la haute et rayonnante ambition de Cavaillès. C’est cet héritage que les cinq auteurs de ce livre ont voulu transmettre et commencerà faire fructifier. Et il fallait pour cela : – libérer Cavaillès des interprétations unilatérales, souvent enjeux de pouvoir universitaire, telle celle qui en fait le héraut d’une« science sans cogito» ;  – retrouver la pluralité de ses inspirations philosophiques. Refusant aussi bien filiation que rupture définitive, il a une lecture critique-productive de Descartes, Leibniz, Kant, Hegel, Husserl, Brunschvicg... Spinoza, explicitementévoqué par luià propos de son engagement dans la Résistance, est une de ses références possibles quand il traite de l’auto-développement des mathématiques ;  – respecter la diversité de ses centres d’intérêt mathématiques. Il s’intéresse, on le sait,à l’axiomatisation età la formalisation de la théorie des ensembles, mais tout autant ou plusà son surgissement chez Dedekind et Cantor,à la construction des ensembles finisà partir des ensembles infinis,à l’hypothèse du continu, etc. – mettre ses catégories emblématiques (paradigme et thématisation)à l’épreuve d’autres moments essentiels de l’histoire des mathématiques que celui de l’essor de la théorie des ensembles ; – pratiquer un dialogue amical entre mathématiciens et philosophes dans desétudes d’«épistémographie» entrelaçant histoire fine et philosophie. Aux lecteurs de juger si l’héritage est entre de bonnes mains. Afficher moinsAfficher plus

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Le Pitch

PrésentationMathématicien et philosophe, Jean Cavaillès (1903 - 1944) a compris en toute clarté que la philosophie n’est ni maîtresse ni servante des mathématiques et des sciences, mais qu’elle peutêtre leur amie. Elle n’a pasà s’arroger la fonction magistrale de vérifierà leur place la solidité de leurs fondements nià contrôler ou exploiter leurs résultats pour la plus grande gloire de Dieu ou de la Cause. Elle n’a pas non plusà s’asservir aux mathématiques ou aux sciences comme sources uniques de vérité, justice ou justesse. Une philosophie amie des sciences entretient avec elles un dialogueà bénéfice mutuel : elle s’instruit auprès d’elles et peut, en retour, procurer aux mathématiciens et scientifiques une conscience plus claire de leur propre pratique, s’ouvrant avec euxà l’histoire de cette pratique. Observer la pensée scientifique, dans son travail, ses difficultés et ses succès, et l’aiderà s’observer elle-même : tâche aussi libératrice que difficile qui vise l’impérissable idéal aristotélicien de la pensée de la pensée. Voilà la haute et rayonnante ambition de Cavaillès. C’est cet héritage que les cinq auteurs de ce livre ont voulu transmettre et commencerà faire fructifier. Et il fallait pour cela : – libérer Cavaillès des interprétations unilatérales, souvent enjeux de pouvoir universitaire, telle celle qui en fait le héraut d’une« science sans cogito» ;  – retrouver la pluralité de ses inspirations philosophiques. Refusant aussi bien filiation que rupture définitive, il a une lecture critique-productive de Descartes, Leibniz, Kant, Hegel, Husserl, Brunschvicg... Spinoza, explicitementévoqué par luià propos de son engagement dans la Résistance, est une de ses références possibles quand il traite de l’auto-développement des mathématiques ;  – respecter la diversité de ses centres d’intérêt mathématiques. Il s’intéresse, on le sait,à l’axiomatisation età la formalisation de la théorie des ensembles, mais tout autant ou plusà son surgissement chez Dedekind et Cantor,à la construction des ensembles finisà partir des ensembles infinis,à l’hypothèse du continu, etc. – mettre ses catégories emblématiques (paradigme et thématisation)à l’épreuve d’autres moments essentiels de l’histoire des mathématiques que celui de l’essor de la théorie des ensembles ; – pratiquer un dialogue amical entre mathématiciens et philosophes dans desétudes d’«épistémographie» entrelaçant histoire fine et philosophie. Aux lecteurs de juger si l’héritage est entre de bonnes mains. Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
Pour Cavaillès
Editeur
Format
Grand Format
Publication
31 mai 2021
Audience
Adulte - Haut niveau
Pages
427
Taille
24.4 x 17 x 2.2 cm
Poids
676
ISBN-13
9791096310708
Livré entre : 15 décembre - 20 décembre
Livraison gratuite (FR) à partir de 35,00 € de livres neufs
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