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Mes vies paralleles

3.9

(28)

Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
PrésentationNaître ou ne pas naître, telle est l’unique question. Certainstrépignent dans la coulisse, avides de couper le cordon, de bondir enscène, d’y camper un personnage, d’autres se demandent bien pourquoi,pourquoi on devrait s’arracher au farniente amniotique, encoconnésqu’ils sont dans le ventre maternel comme au cœur d’un doux hamac. Telest notre anti-héros, le futur Charles Dubois, qui déplore plus que toutqu’il y ait une fin à la délectable somnolence fœtale. Une nostalgiepatente dès "son expulsion vers le monde" où il offre l’apparence non pasd’un baby démangé de vitalité, mais d’un"tas de gelée", un avortonamorphe qui, dès l’origine, fait tache dans une famille vouée au cultede l’effort et de la responsabilité. Tôt orphelin d’un général de pèretué dans une accident de friteuse, pris dans l’impitoyable étau formépar une mère anxieuse et le volontarisme crispant d’une sœur musicienne,il est d’abord confié à la gutturale férule de Margrit l’Autrichiennequi échoue à viriliser ce garçonnet. Maillon mou de la chaîne sociale,il consterne comme il respire et sa scolarité s’avère un chemin de croixponctué d’humiliations carnavalesques et de naufrages sentimentaux.Néanmoins, stratégie secrète et soupape mentale, Charles s’en sort encultivant l’art des univers parallèles, se téléportant dans des mondesimaginaires qui assouvissent ses désirs fondamentaux : s’abstraire et sedistraire. Marathonien de l’inappétence grandiose, oisif de droitdivin, mais tenu d’assumer des rôles factices, on l’accompagneranéanmoins à l’université, à l’armée, d’emplois précaires en vocationspassagères, seul, en famille ou soumis au parasitage inévitable d’uncollègue. À tous, il n’oppose que sa flottaison molle dans un océan delymphe. Frère des Bartleby ou des Oblomov, Charles Dubois, lecteur dePessoa qui lui apprend"la dissidence envers la vie", incarne au mieuxcette sentence d’Henri Michaux :"Ne faites pas les fiers. Respirer,c’est déjà être consentant". Le miracle est que, de cette vie monologuéeavec une minutie distanciée, se dégagent un humour colossal et unemélancolie bouleversante. Afficher moinsAfficher plus

Mes vies paralleles

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Le Pitch

PrésentationNaître ou ne pas naître, telle est l’unique question. Certainstrépignent dans la coulisse, avides de couper le cordon, de bondir enscène, d’y camper un personnage, d’autres se demandent bien pourquoi,pourquoi on devrait s’arracher au farniente amniotique, encoconnésqu’ils sont dans le ventre maternel comme au cœur d’un doux hamac. Telest notre anti-héros, le futur Charles Dubois, qui déplore plus que toutqu’il y ait une fin à la délectable somnolence fœtale. Une nostalgiepatente dès "son expulsion vers le monde" où il offre l’apparence non pasd’un baby démangé de vitalité, mais d’un"tas de gelée", un avortonamorphe qui, dès l’origine, fait tache dans une famille vouée au cultede l’effort et de la responsabilité. Tôt orphelin d’un général de pèretué dans une accident de friteuse, pris dans l’impitoyable étau formépar une mère anxieuse et le volontarisme crispant d’une sœur musicienne,il est d’abord confié à la gutturale férule de Margrit l’Autrichiennequi échoue à viriliser ce garçonnet. Maillon mou de la chaîne sociale,il consterne comme il respire et sa scolarité s’avère un chemin de croixponctué d’humiliations carnavalesques et de naufrages sentimentaux.Néanmoins, stratégie secrète et soupape mentale, Charles s’en sort encultivant l’art des univers parallèles, se téléportant dans des mondesimaginaires qui assouvissent ses désirs fondamentaux : s’abstraire et sedistraire. Marathonien de l’inappétence grandiose, oisif de droitdivin, mais tenu d’assumer des rôles factices, on l’accompagneranéanmoins à l’université, à l’armée, d’emplois précaires en vocationspassagères, seul, en famille ou soumis au parasitage inévitable d’uncollègue. À tous, il n’oppose que sa flottaison molle dans un océan delymphe. Frère des Bartleby ou des Oblomov, Charles Dubois, lecteur dePessoa qui lui apprend"la dissidence envers la vie", incarne au mieuxcette sentence d’Henri Michaux :"Ne faites pas les fiers. Respirer,c’est déjà être consentant". Le miracle est que, de cette vie monologuéeavec une minutie distanciée, se dégagent un humour colossal et unemélancolie bouleversante. Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
Mes vies parallèles
Editeur
Format
Grand Format
Publication
04 janvier 2023
Artwork
Cazaubon, Camille
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
512
Taille
20.4 x 14.2 x 4.4 cm
Poids
652
ISBN-13
9791030800838

Auteur

Livré entre : 14 décembre - 19 décembre
Livraison gratuite (FR) à partir de 35,00 € de livres neufs
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