Passer au contenu
Mon compte
Wishlist
Panier 00:00

L'avenir du capitalisme

3.7

(17)

Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
PrésentationL'auteur revient aux fondements du capitalisme, avec l'émergence des concepts d'assurance et de marchés dérivés, du système d'actions ou encore de la comptabilité, qui aboutissent à sa condition actuelle : « la rationalisation du monde par le calcul et l'économie ». Il analyse avec précision quatre éléments spécifiques à nos sociétés modernes, qui se distinguent des sociétés précapitalistes : le travail libre, la généralisation du crédit, l'explosion du progrès technique et le rapport au temps. Le travail représentant ce qui fait la valeur de la vie et le crédit apparaissant comme un jeu à somme positive, la monnaie est devenue, de fait, une alternative à la violence entre les hommes. Et si la machine cristallise l'accumulation sans fin et que le temps devient linéaire, et non cyclique comme l'est celui de la nature (pour le travail, plus de distinction des saisons, il en va ainsi pour le jour et la nuit), alors tous ces facteurs créent ce monde uniformisé, régi par la toute-puissance de la croissance, fait de besoins à jamais insatisfaits et de frustration perpétuelle. Quel avenir pour le capitalisme ? La croissance fait excellent ménage avec la dictature politique, le contrôle étatique de la monnaie, la soumission des entrepreneurs à la fois au pouvoir en place et aux marchés publics. En d'autres termes l'extinction de l'individu sujet de droits, devenant apolitique et n'existant dans l'unique but que de se réjouir, sacrifiant sa citoyenneté à son profil de consommateur. Tout en participant à l'émergence de régimes despotiques d'apparence bienveillante. Après avoir rappelé plusieurs « sorties » de grands économistes (Marx, Keynes, Malthus...) proposant la résolution des quatre grandes questions posées par le capitalisme, Bernard Maris conclut son propos par une belle ouverture, riche de sens : et si l'homo oeconomicus, qui a depuis lors pris le pas sur l'homo hierarchicus, se voyait défait par l'homo benignus, son « au-delà pacifié », triomphant des pulsions de mort qui reste au coeur du capitalisme? Afficher moinsAfficher plus

L'avenir du capitalisme

3.7

(17)

3,95 €
7,80 € -49%
Sélectionnez la condition
3,95 €
7,80 € -49%

Le Pitch

PrésentationL'auteur revient aux fondements du capitalisme, avec l'émergence des concepts d'assurance et de marchés dérivés, du système d'actions ou encore de la comptabilité, qui aboutissent à sa condition actuelle : « la rationalisation du monde par le calcul et l'économie ». Il analyse avec précision quatre éléments spécifiques à nos sociétés modernes, qui se distinguent des sociétés précapitalistes : le travail libre, la généralisation du crédit, l'explosion du progrès technique et le rapport au temps. Le travail représentant ce qui fait la valeur de la vie et le crédit apparaissant comme un jeu à somme positive, la monnaie est devenue, de fait, une alternative à la violence entre les hommes. Et si la machine cristallise l'accumulation sans fin et que le temps devient linéaire, et non cyclique comme l'est celui de la nature (pour le travail, plus de distinction des saisons, il en va ainsi pour le jour et la nuit), alors tous ces facteurs créent ce monde uniformisé, régi par la toute-puissance de la croissance, fait de besoins à jamais insatisfaits et de frustration perpétuelle. Quel avenir pour le capitalisme ? La croissance fait excellent ménage avec la dictature politique, le contrôle étatique de la monnaie, la soumission des entrepreneurs à la fois au pouvoir en place et aux marchés publics. En d'autres termes l'extinction de l'individu sujet de droits, devenant apolitique et n'existant dans l'unique but que de se réjouir, sacrifiant sa citoyenneté à son profil de consommateur. Tout en participant à l'émergence de régimes despotiques d'apparence bienveillante. Après avoir rappelé plusieurs « sorties » de grands économistes (Marx, Keynes, Malthus...) proposant la résolution des quatre grandes questions posées par le capitalisme, Bernard Maris conclut son propos par une belle ouverture, riche de sens : et si l'homo oeconomicus, qui a depuis lors pris le pas sur l'homo hierarchicus, se voyait défait par l'homo benignus, son « au-delà pacifié », triomphant des pulsions de mort qui reste au coeur du capitalisme? Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
L'avenir du capitalisme
Format
Grand Format
Publication
28 septembre 2016
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
80
Taille
18.9 x 12.5 x 0.7 cm
Poids
90
ISBN-13
9791020904058

Contenu

4ème de couverture

L’auteur revient aux fondements du capitalisme, avec l’émergence des concepts d’assurance et de marchés dérivés, du système d’actions ou encore de la comptabilité, qui aboutissent à sa condition actuelle : « la rationalisation du monde par le calcul et l’économie ». Il analyse avec précision quatre éléments spécifiques à nos sociétés modernes, qui se distinguent des sociétés précapitalistes : le travail libre, la généralisation du crédit, l’explosion du progrès technique et le rapport au temps. Le travail représentant ce qui fait la valeur de la vie et le crédit apparaissant comme un jeu à somme positive, la monnaie est devenue, de fait, une alternative à la violence entre les hommes. Et si la machine cristallise l’accumulation sans fin et que le temps devient linéaire, et non cyclique comme l’est celui de la nature (pour le travail, plus de distinction des saisons, il en va ainsi pour le jour et la nuit), alors tous ces facteurs créent ce monde uniformisé, régi par la toute-puissance de la croissance, fait de besoins à jamais insatisfaits et de frustration perpétuelle.Quel avenir pour le capitalisme ? La croissance fait excellent ménage avec la dictature politique, le contrôle étatique de la monnaie, la soumission des entrepreneurs à la fois au pouvoir en place et aux marchés publics. En d’autres termes l’extinction de l’individu sujet de droits, devenant apolitique et n’existant dans l’unique but que de se réjouir, sacrifiant sa citoyenneté à son profil de consommateur. Tout en participant à l’émergence de régimes despotiques d’apparence bienveillante.Après avoir rappelé plusieurs « sorties » de grands économistes (Marx, Keynes, Malthus…) proposant la résolution des quatre grandes questions posées par le capitalisme, Bernard Maris conclut son propos par une belle ouverture, riche de sens : et si l’homo oeconomicus, qui a depuis lors pris le pas sur l’homo hierarchicus, se voyait défait par l’homo benignus, son « au-delà pacifié », triomphant des pulsions de mort qui reste au cœur du capitalisme ?Biographie de l'auteurBernard Maris est un économiste et écrivain français. Il fait partie des victimes de Charlie Hebdo, dans lequel il publiait ses textes sous le nom d'Oncle Bernard. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont l'Antimanuel d'économie (Bréal) et Et si on aimait la France (Grasset).
Livré entre : 7 décembre - 10 décembre
Livraison gratuite (FR et BE) à partir de 20,00 € de livres d'occasion
Retour GRATUIT sous 14 jours.
Image to render

Revendez-le sur notre application!

Aller plus loin

Vous pouvez également aimer

Récemment consultés