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Jérôme Rothen: "Vous n'allez pas me croire..."

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Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
«Avant de signer mon contrat au Paris-SG, j'avais expliqué à Francis Graille que j'étais cuit physiquement et je lui avais demandé trois semaines de vacances (après l'Euro 2004 au Portugal). "Pas de problème", m'avait répondu mon futur président. (...) Je rentre dans le bureau de l'entraîneur, Vahid Halilhodzic. Il m'annonce avec fermeté que je dois rejoindre le groupe une semaine plus tard. Je le regarde et lui lance, interloqué : "Coach, ça ne me fait que huit jours de vacances, ça. - Non, pas huit jours. Dix. Ça fait deux jours que tu es revenu de l'Euro. - Mais entre la journée de transfert et aujourd'hui, avec la signature du contrat et les tests médicaux à passer, on ne peut pas vraiment dire qu'il s'agisse de vacances." Vahid ne veut rien entendre. Je me permets d'insister. Il met un terme à la conversation : "Toi, pas commencer à gratter. Toi, passé vacances au Portugal parce que toi pas souvent joué. Toi, beaucoup d'argent investi par le club. Si toi pas rentré lundi, faute professionnelle. Allez..."» Né en région parisienne il y a 30 ans, Jérôme Rothen fait ses classes à Il NF Clairefontaine avec Henry et Gai las. Devenu footballeur professionnel à Caen puis à Troyes, il s'épanouit à Monaco, où il découvre l'équipe de France de Zidane (2003) et surtout atteint la finale de la Ligue des champions (2004). Il signe ensuite au Paris-SG, le club de son coeur, dont il porte le maillot pour la cinquième saison. Il raconte ici, avec une rare franchise, les coulisses de ce parcours.ExtraitHistoire d'un transfert «On n'a pas pris Rothen à Paris, car le costume du PSG est trop grand pour lui.» Cette phrase de Luis Fernandez me trotte encore dans la tête. Il l'avait lâchée gratuitement, en 2001. Lui était entraîneur du Paris-SG, moi simple joueur professionnel de Division 1 à Troyes. Pourquoi Fernandez a-t-il balancé ça ? Je n'ai rien contre Luis. En fait, je me fiche complètement de lui. À l'époque, il n'y avait aucun contentieux entre nous et sans doute pouvait-il expliquer d'une manière un peu moins agressive pourquoi il ne souhaitait pas me recruter, alors que le président Laurent Perpère et l'entraîneur adjoint, Jean-Louis Gasset, me voulaient. Finalement, ils avaient fait venir le Portugais Agostinho, dont bien sûr tout le monde se souvient aujourd'hui dans la capitale... C'est pourquoi, quand Christophe, mon conseiller, me téléphone à Monaco en cette matinée de mars 2004, et m'annonce que le PSG pense à moi pour la saison suivante, je réécoute en boucle dans ma tête les mots de Fernandez... Paris, c'est ma ville, mon club, mon rêve ! Et si, en plus, je peux faire ravaler ses propos à l'ancien entraîneur du club... Malgré tout, je suis pessimiste : je sais que le PSG ne dispose pas de moyens financiers illimités, et je sais aussi que ma saison - prometteuse - avec Monaco ne va pas faciliter la réalisation de mon transfert. Plus on gagne de matches, plus mon prix augmente. Et à ce moment-là, on en gagne pas mal. Dans mon salon, je ne tiens pas en place. Je tourne en rond, je discute avec ma femme, Dorothée, à qui je confie mes envies et mes doutes. Je lui assure que, si Paris est disposé à s'aligner sur mes pré­tentions salariales, qui sont celles d'un bon joueur de 26 ans, je foncerai. Sans hésiter. Même si je sais que cette décision ne fera pas l'una­nimité, notamment parmi mes proches. Afficher moinsAfficher plus

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«Avant de signer mon contrat au Paris-SG, j'avais expliqué à Francis Graille que j'étais cuit physiquement et je lui avais demandé trois semaines de vacances (après l'Euro 2004 au Portugal). "Pas de problème", m'avait répondu mon futur président. (...) Je rentre dans le bureau de l'entraîneur, Vahid Halilhodzic. Il m'annonce avec fermeté que je dois rejoindre le groupe une semaine plus tard. Je le regarde et lui lance, interloqué : "Coach, ça ne me fait que huit jours de vacances, ça. - Non, pas huit jours. Dix. Ça fait deux jours que tu es revenu de l'Euro. - Mais entre la journée de transfert et aujourd'hui, avec la signature du contrat et les tests médicaux à passer, on ne peut pas vraiment dire qu'il s'agisse de vacances." Vahid ne veut rien entendre. Je me permets d'insister. Il met un terme à la conversation : "Toi, pas commencer à gratter. Toi, passé vacances au Portugal parce que toi pas souvent joué. Toi, beaucoup d'argent investi par le club. Si toi pas rentré lundi, faute professionnelle. Allez..."» Né en région parisienne il y a 30 ans, Jérôme Rothen fait ses classes à Il NF Clairefontaine avec Henry et Gai las. Devenu footballeur professionnel à Caen puis à Troyes, il s'épanouit à Monaco, où il découvre l'équipe de France de Zidane (2003) et surtout atteint la finale de la Ligue des champions (2004). Il signe ensuite au Paris-SG, le club de son coeur, dont il porte le maillot pour la cinquième saison. Il raconte ici, avec une rare franchise, les coulisses de ce parcours.ExtraitHistoire d'un transfert «On n'a pas pris Rothen à Paris, car le costume du PSG est trop grand pour lui.» Cette phrase de Luis Fernandez me trotte encore dans la tête. Il l'avait lâchée gratuitement, en 2001. Lui était entraîneur du Paris-SG, moi simple joueur professionnel de Division 1 à Troyes. Pourquoi Fernandez a-t-il balancé ça ? Je n'ai rien contre Luis. En fait, je me fiche complètement de lui. À l'époque, il n'y avait aucun contentieux entre nous et sans doute pouvait-il expliquer d'une manière un peu moins agressive pourquoi il ne souhaitait pas me recruter, alors que le président Laurent Perpère et l'entraîneur adjoint, Jean-Louis Gasset, me voulaient. Finalement, ils avaient fait venir le Portugais Agostinho, dont bien sûr tout le monde se souvient aujourd'hui dans la capitale... C'est pourquoi, quand Christophe, mon conseiller, me téléphone à Monaco en cette matinée de mars 2004, et m'annonce que le PSG pense à moi pour la saison suivante, je réécoute en boucle dans ma tête les mots de Fernandez... Paris, c'est ma ville, mon club, mon rêve ! Et si, en plus, je peux faire ravaler ses propos à l'ancien entraîneur du club... Malgré tout, je suis pessimiste : je sais que le PSG ne dispose pas de moyens financiers illimités, et je sais aussi que ma saison - prometteuse - avec Monaco ne va pas faciliter la réalisation de mon transfert. Plus on gagne de matches, plus mon prix augmente. Et à ce moment-là, on en gagne pas mal. Dans mon salon, je ne tiens pas en place. Je tourne en rond, je discute avec ma femme, Dorothée, à qui je confie mes envies et mes doutes. Je lui assure que, si Paris est disposé à s'aligner sur mes pré­tentions salariales, qui sont celles d'un bon joueur de 26 ans, je foncerai. Sans hésiter. Même si je sais que cette décision ne fera pas l'una­nimité, notamment parmi mes proches. Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
Jérôme Rothen: "Vous n'allez pas me croire..."
Format
Broché
Publication
08 octobre 2008
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
186
Taille
24 x 15 x 1.5 cm
Poids
355
ISBN-13
9782916400457
Livré entre : 8 décembre - 11 décembre
Livraison gratuite (FR et BE) à partir de 20,00 € de livres d'occasion
Retour GRATUIT sous 14 jours.
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