L'or de l'Egypte ancienne, Depuis la découverte des trésors de Toutankhamon (dans la vallée des rois) et de Psousennès IeÄ (à Tanis), ne cesse de nous fasciner. Exécutés avec une maîtrise technique parfaite, colliers, bracelets, bagues, boucles d'oreille comme les merveilleux masques en or massif des défunts attestent non seulement la perfection des formes, mais aussi le goût et l'imagination des artistes de la vallée du Nil.Biographie de l'auteurEn tant qu'historien des civilisations, Henri Stierlin, né à Alexandrie (Egypte), s'est intéressé tôt à l'art pharaonique. Après avoir écrit et illustré une série de livres d'art sur l'ancienne Egypte - certains en collaboration avec d'éminents égyptologues, comme Jean-Louis de Cénival, conservateur en chef au Louvre, ou Serge Sauneron, qui fut directeur de l'Institut français d'archéologie orientale au Caire - il s'intéresse au trésor oublié de Tanis, découvert entre 1939 et 1946 par le Français Pierre Montet. Henri Stierlin contribue activement à la réalisation de l'exposition qui sera consacrée au Grand Palais à Paris en 1987 (puis à Edimbourg en 1988) à ce somptueux ensemble d'orfèvrerie. Il réalise en particulier les prises de graphiques au Musée du Caire et au Louvre pour le catalogue de ces manifestations. Simultanément, il publie, en collaboration avec Christiane Ziegler, conservatrice au département d'égyptologie du Louvre, Tanis, trésors des pharaons, préfacé par Jean Leclant, membre de l'Institut (Paris, Seuil, 1987). Il dispose d'une documentation unique sur l'or des pharaons. Dans la même collection, Henri Stierlin a publié Les Pharaons bâtisseurs.