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Instants d'oiseaux

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  • Instants d'oiseaux
Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
La vie d'un oiseau est constituée de millions d'instants furtifs dont, la plupart du temps, les détails échappent au regard du simple curieux de nature comme à celui de l'observateur assidu. Seuls les instantanés photographiques permettent de fixer la fugacité de ces moments, d'en révéler une dimension esthétique souvent époustouflante, et offrent aussi, par la connaissance des adaptations morphologiques ou des comportements sociaux des oiseaux, une occasion unique d'expliquer ces attitudes capturées par le photographe. C'est à un voyage commenté dans le inonde de ces instants trop brefs pour que notre oeil les saisisse que cet ouvrage vous convie. Une invitation pour approcher la merveilleuse et secrète intimité des oiseaux... CLAUDE FEIGNE est ornithologue. Depuis plus de 25 ans, il accompagne le public dans le cadre de balades naturalistes. Il a publié Les réserves de nature (1990), Migrations (2000), le Guide des oiseaux de nos jardins (2005), Les plus beaux oiseaux de France (2005) et le Guide des oiseaux du bassin d'Arcachon (2007) aux Editions Sud Ouest. JACQUES GILLON, plongeur sous-marin, a obtenu plusieurs récompenses au Festival international du film sous-marin d'Antibes, dont deux palmes d'or (photographie et film). Depuis quelques années, il parcourt le monde avec Christine pour photographier la faune et plus particulièrement les oiseaux. En 2006, il a obtenu le premier prix catégorie «oiseaux» lors du Festival international de la photo animalière et de nature de Montier-en-Der.ExtraitUN APPÉTIT D'OISEAU ? Cette expression, apparue au milieu du XVIIIe siècle, témoigne à la fois de la méconnaissance et de fausses interprétations teintées d'anthropomorphisme qui prévalaient à cette époque pour expliquer ou décrire les «choses de la nature». Les oiseaux observables à l'oeil nu (en effet, il n'existait pas encore d'outils optiques suffisamment maniables permettant de les étudier à distance) étaient principalement des passereaux (dont le Moineau domestique), qui s'approchaient des humains sans trop de crainte pour picorer au sol les graines de plantes sauvages contenues dans le crottin des chevaux. La petite taille de ces morceaux de nourriture, l'envol répété de ces oiseaux au passage du badaud ou devant le sabot du cheval ainsi que leur rapide satiété ont pu contribuer à l'invention de ce dicton. De nos jours, la sagesse populaire compare les gens ayant un petit appétit à des oiseaux, dont on a coutume de penser qu'ils s'alimentent de presque rien et se nourrissent surtout de l'air du temps... Nous sommes pourtant loin de la réalité. Bien des espèces sont de véritables «machines à dévorer», tant elles consa­crent du temps à cette activité. Certaines, en outre, sont capables d'ingérer de grandes quantités de nourriture... Cependant, à la différence des humains et de la plupart des mammifères, les oiseaux ne vont consommer chaque jour que ce qui leur est nécessaire afin de maintenir et de satisfaire leur métabolisme - par ailleurs particulièrement élevé -, et ce même s'ils découvrent subitement de la nourriture en abondance. Les problèmes de surpoids ne sont donc chez eux que temporaires et réservés à quelques espèces migratrices capables de stocker, sur une courte période, une grande quantité de graisses pour effectuer un trajet sans escale. Afficher moinsAfficher plus

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La vie d'un oiseau est constituée de millions d'instants furtifs dont, la plupart du temps, les détails échappent au regard du simple curieux de nature comme à celui de l'observateur assidu. Seuls les instantanés photographiques permettent de fixer la fugacité de ces moments, d'en révéler une dimension esthétique souvent époustouflante, et offrent aussi, par la connaissance des adaptations morphologiques ou des comportements sociaux des oiseaux, une occasion unique d'expliquer ces attitudes capturées par le photographe. C'est à un voyage commenté dans le inonde de ces instants trop brefs pour que notre oeil les saisisse que cet ouvrage vous convie. Une invitation pour approcher la merveilleuse et secrète intimité des oiseaux... CLAUDE FEIGNE est ornithologue. Depuis plus de 25 ans, il accompagne le public dans le cadre de balades naturalistes. Il a publié Les réserves de nature (1990), Migrations (2000), le Guide des oiseaux de nos jardins (2005), Les plus beaux oiseaux de France (2005) et le Guide des oiseaux du bassin d'Arcachon (2007) aux Editions Sud Ouest. JACQUES GILLON, plongeur sous-marin, a obtenu plusieurs récompenses au Festival international du film sous-marin d'Antibes, dont deux palmes d'or (photographie et film). Depuis quelques années, il parcourt le monde avec Christine pour photographier la faune et plus particulièrement les oiseaux. En 2006, il a obtenu le premier prix catégorie «oiseaux» lors du Festival international de la photo animalière et de nature de Montier-en-Der.ExtraitUN APPÉTIT D'OISEAU ? Cette expression, apparue au milieu du XVIIIe siècle, témoigne à la fois de la méconnaissance et de fausses interprétations teintées d'anthropomorphisme qui prévalaient à cette époque pour expliquer ou décrire les «choses de la nature». Les oiseaux observables à l'oeil nu (en effet, il n'existait pas encore d'outils optiques suffisamment maniables permettant de les étudier à distance) étaient principalement des passereaux (dont le Moineau domestique), qui s'approchaient des humains sans trop de crainte pour picorer au sol les graines de plantes sauvages contenues dans le crottin des chevaux. La petite taille de ces morceaux de nourriture, l'envol répété de ces oiseaux au passage du badaud ou devant le sabot du cheval ainsi que leur rapide satiété ont pu contribuer à l'invention de ce dicton. De nos jours, la sagesse populaire compare les gens ayant un petit appétit à des oiseaux, dont on a coutume de penser qu'ils s'alimentent de presque rien et se nourrissent surtout de l'air du temps... Nous sommes pourtant loin de la réalité. Bien des espèces sont de véritables «machines à dévorer», tant elles consa­crent du temps à cette activité. Certaines, en outre, sont capables d'ingérer de grandes quantités de nourriture... Cependant, à la différence des humains et de la plupart des mammifères, les oiseaux ne vont consommer chaque jour que ce qui leur est nécessaire afin de maintenir et de satisfaire leur métabolisme - par ailleurs particulièrement élevé -, et ce même s'ils découvrent subitement de la nourriture en abondance. Les problèmes de surpoids ne sont donc chez eux que temporaires et réservés à quelques espèces migratrices capables de stocker, sur une courte période, une grande quantité de graisses pour effectuer un trajet sans escale. Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
Instants d'oiseaux
Editeur
Editions Sud Ouest
Format
Relié
Publication
16 septembre 2008
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
187
Taille
29.5 x 26 x 2.1 cm
Poids
1390
ISBN-13
9782879018188
Livré entre : 10 décembre - 13 décembre
Livraison gratuite (FR et BE) à partir de 20,00 € de livres d'occasion
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