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LES RUSES DES FEMMES

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Le Pitch
Quatrième de couverture Ce recueil d'histoires irrévérencieuses vient sans doute à son heure même s'il lui a fallu attendre six siècles et plus pour paraître sous une forme imprimée. A l'heure où l'intégrisme moderne cherche à imposer à nos yeux l'image d'un Islam fermé sur lui-même, obscurantiste, vétilleux, ennemi du plaisir, où la femme se verrait réduite au silence - mieux, à l'invisibilité -, il est bon de rappeler qu'il n'en fut pas toujours ainsi. Oui, vers la fin de notre Moyen Âge, dans un Orient tourmenté par l'inquiétude, fleurit et rayonna un Islam « différent ». Les princes d'alors jouaient certes du sabre, les terribles Mongols pillaient villes et campagnes, les bandits de grand chemin coupaient les bourses et parfois les têtes, et les vizirs confondaient comme il se doit leur cassette et celle de l'État. Et pourtant malgré le sang versé, malgré la peur et l'injustice, une société tant bien que mal vivait, prospérait même, qui portait haut les valeurs de la tolérance, de l'accommodement, de la beauté et de l'art de jouir. On ne s'étonnera pas de voir, sur la scène de ce théâtre voué à toutes les subtilités du « commerce », la femme jouer un rôle essentiel : celui de l'indispensable balancier. Face à l'homme toujours prompt à régler grandes et petites questions par le fer, elle recourt spontanément à des armes moins brutales, moins dispendieuses surtout : miel des douces paroles, fiel de l'insinuation, jeux du regard et du voile, charme et charmes - bref, toutes les ruses qui permettent à la faiblesse d'égaler sans effort, voire de vaincre la force. Qu'on ne se méprenne pas sur le sens du mot « ruse ». Le mot arabe (hila) désigne à l'origine un moyen détourné, économe, de parvenir à ses fins. Aucune connotation péjorative. La rusée triomphe, non moins que le sultan vainqueur à la tête de ses troupes, mais en dépensant peu sinon des trésors d'intelligence... Biographie de l'auteur René R. Khawam (1917-2004) a consacré sa vie, par la traduction, à la réhabilitation de toute une littérature arabe inscrite au patrimoine commun de l'humanité. On lui doit notamment, par son infatigable travail, une véritable redécouverte des Mille et Une Nuits, de La Prairie parfumée, du Livre des ruses et du Coran. Afficher moinsAfficher plus

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Quatrième de couverture Ce recueil d'histoires irrévérencieuses vient sans doute à son heure même s'il lui a fallu attendre six siècles et plus pour paraître sous une forme imprimée. A l'heure où l'intégrisme moderne cherche à imposer à nos yeux l'image d'un Islam fermé sur lui-même, obscurantiste, vétilleux, ennemi du plaisir, où la femme se verrait réduite au silence - mieux, à l'invisibilité -, il est bon de rappeler qu'il n'en fut pas toujours ainsi. Oui, vers la fin de notre Moyen Âge, dans un Orient tourmenté par l'inquiétude, fleurit et rayonna un Islam « différent ». Les princes d'alors jouaient certes du sabre, les terribles Mongols pillaient villes et campagnes, les bandits de grand chemin coupaient les bourses et parfois les têtes, et les vizirs confondaient comme il se doit leur cassette et celle de l'État. Et pourtant malgré le sang versé, malgré la peur et l'injustice, une société tant bien que mal vivait, prospérait même, qui portait haut les valeurs de la tolérance, de l'accommodement, de la beauté et de l'art de jouir. On ne s'étonnera pas de voir, sur la scène de ce théâtre voué à toutes les subtilités du « commerce », la femme jouer un rôle essentiel : celui de l'indispensable balancier. Face à l'homme toujours prompt à régler grandes et petites questions par le fer, elle recourt spontanément à des armes moins brutales, moins dispendieuses surtout : miel des douces paroles, fiel de l'insinuation, jeux du regard et du voile, charme et charmes - bref, toutes les ruses qui permettent à la faiblesse d'égaler sans effort, voire de vaincre la force. Qu'on ne se méprenne pas sur le sens du mot « ruse ». Le mot arabe (hila) désigne à l'origine un moyen détourné, économe, de parvenir à ses fins. Aucune connotation péjorative. La rusée triomphe, non moins que le sultan vainqueur à la tête de ses troupes, mais en dépensant peu sinon des trésors d'intelligence... Biographie de l'auteur René R. Khawam (1917-2004) a consacré sa vie, par la traduction, à la réhabilitation de toute une littérature arabe inscrite au patrimoine commun de l'humanité. On lui doit notamment, par son infatigable travail, une véritable redécouverte des Mille et Une Nuits, de La Prairie parfumée, du Livre des ruses et du Coran. Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
Les Ruses des femmes
Editeur
Format
Grand Format
Publication
08 mars 1999
Pages
256
Taille
20.5 x 14 x 1.7 cm
Poids
308
ISBN-13
9782859403096

Contenu

4ème de couverture

Ce recueil d'histoires irrévérencieuses vient sans doute à son heure même s'il lui a fallu attendre six siècles et plus pour paraître sous une forme imprimée. A l'heure où l'intégrisme moderne cherche à imposer à nos yeux l'image d'un Islam fermé sur lui-même, obscurantiste, vétilleux, ennemi du plaisir, où la femme se verrait réduite au silence - mieux, à l'invisibilité -, il est bon de rappeler qu'il n'en fut pas toujours ainsi. Oui, vers la fin de notre Moyen Âge, dans un Orient tourmenté par l'inquiétude, fleurit et rayonna un Islam « différent ». Les princes d'alors jouaient certes du sabre, les terribles Mongols pillaient villes et campagnes, les bandits de grand chemin coupaient les bourses et parfois les têtes, et les vizirs confondaient comme il se doit leur cassette et celle de l'État. Et pourtant malgré le sang versé, malgré la peur et l'injustice, une société tant bien que mal vivait, prospérait même, qui portait haut les valeurs de la tolérance, de l'accommodement, de la beauté et de l'art de jouir.On ne s'étonnera pas de voir, sur la scène de ce théâtre voué à toutes les subtilités du « commerce », la femme jouer un rôle essentiel : celui de l'indispensable balancier. Face à l'homme toujours prompt à régler grandes et petites questions par le fer, elle recourt spontanément à des armes moins brutales, moins dispendieuses surtout : miel des douces paroles, fiel de l'insinuation, jeux du regard et du voile, charme et charmes - bref, toutes les ruses qui permettent à la faiblesse d'égaler sans effort, voire de vaincre la force. Qu'on ne se méprenne pas sur le sens du mot « ruse ». Le mot arabe (hila) désigne à l'origine un moyen détourné, économe, de parvenir à ses fins. Aucune connotation péjorative. La rusée triomphe, non moins que le sultan vainqueur à la tête de ses troupes, mais en dépensant peu sinon des trésors d'intelligence...Biographie de l'auteurRené R. Khawam (1917-2004) a consacré sa vie, par la traduction, à la réhabilitation de toute une littérature arabe inscrite au patrimoine commun de l'humanité. On lui doit notamment, par son infatigable travail, une véritable redécouverte des Mille et Une Nuits, de La Prairie parfumée, du Livre des ruses et du Coran.

Auteur

Livré entre : 8 décembre - 11 décembre
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