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A380

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Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
Présentation de l'éditeur C’est le plus gros porteur jamais construit au monde. L’A380 transportera plus de 800 personnes, près de 1 000 probablement dans certaines configurations. Le site où on l’assemble, à Blagnac, est à son image, gigantesque : le bâtiment mesure 500 mètres de long et 46 mètres de haut ; le seul poste de montage pèse 1 200 tonnes et 120 ouvriers s’y affairent quotidiennement ; la voilure est manutentionnée par des ponts roulants accrochés à la charpente de l’usine. Les parties qui le composent sont produites aux quatre coins de l’Europe. Leur acheminement jusqu’à l’usine d’assemblage de Blagnac donne lieu à des scènes inédites : barges remontant la Garonne, convois exceptionnels de nuit, etc. Une fois assemblé, l’avion superlatif gagne le hall de finition où il passe trois semaines. Les réacteurs, qui représentent la moitié du prix de l’appareil, sont montés au dernier moment. Viennent alors les phases d’essais et les tests en vol (plus de 2 500 heures au total). Puis c’est vers Hambourg que le géant au fuselage verdâtre s’envole pour être aménagé intérieurement et peint aux livrées des diverses compagnies.Sur le modèle de Concorde, cet ouvrage spectaculaire célèbre la prouesse que représente l’A380, avion européen s’il en fut, et rend hommage aux hommes qui l’ont conçu, construit, testé et qui le font voler. Extrait Airbus, 550 selon Boeing, peu enclin à encourager son adver­saire ! Un marché pour le 747 et ses successeurs ou concurrents, qu'ils soient américains, européens ou autres, qui sait ? Tandis qu'au fil de ces décennies, la plupart des constructeurs d'avions de plus de 100 places ont disparu, le seul gros porteur présent sur le marché est le 747 de Boeing. Rallongé, raccourci, pour gagner tantôt des passagers, tantôt de l'autonomie, il a vu son pont supérieur trois fois prolongé sur les modèles - 200 puis - 300 et - 400. Ce qui dans la «bosse» était à l'origine un bar convivial est très vite devenu pour toutes les compagnies un second étage équipé de sièges. Question d'argent. Dix fois modernisé, et en particulier maintenant aménagé pour être piloté à deux, sans mécanicien navigant, cet appareil n'en reste pas moins ancien. Boeing a décidé d'en commercialiser une dernière version pour contrer le colosse projeté par Airbus, la version - 800. Le niveau supérieur de cet appareil robuste et rustique occupe désormais presque la moitié de la longueur du fuselage. Mais si le Jumbo est une nouvelle fois «relooké», si son cockpit est équipé d'une avionique (électronique) moderne et si les passagers disposent de moyens de distraction modernisés, point de commandes de vol électriques pour les pilotes au travers de calculateurs, point de moteurs vraiment plus économes en bruit et en carburant, point de nouveau dessin et de nouvelle aérodynamique qui lui donneraient des performances allant de pair avec des coûts sensiblement réduits. Si l'investissement de modernisation est moindre et plus digeste pour les actionnaires, en renonçant depuis longtemps à proposer un avion nouveau, la firme a abandonné sa place de leader. Son image dominante s'estompe, les effets sur les ventes sont visibles et expliquent le succès croissant des Airbus. Compléter la gamme des Airbus vers le haut en proposant un avion quadriréacteur géant doit mettre au même plan Airbus et Boeing. Cette ambition trace le chemin à suivre, elle couronnerait 35 cruelles années de compétition. Mais il y existe aussi des arguments purement financiers. Au moyen des recettes de son 747 dépourvu de concurrent, Boeing gagne beaucoup d'argent. Son prix est fixé largement au-dessus du coût de revient. Profitant de cette marge et de la trésorerie qu'elle représente, le constructeur américain peut être beaucoup moins exigeant sur les recettes que génèrent les avions plus petits de sa gamme. Il peut offrir des tarifs attractifs et favoriser la vente d'appareils de toute sa famille, bien que l'ensemble de son catalogue commence à dater, si l'on excepte le Afficher moinsAfficher plus

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Présentation de l'éditeur C’est le plus gros porteur jamais construit au monde. L’A380 transportera plus de 800 personnes, près de 1 000 probablement dans certaines configurations. Le site où on l’assemble, à Blagnac, est à son image, gigantesque : le bâtiment mesure 500 mètres de long et 46 mètres de haut ; le seul poste de montage pèse 1 200 tonnes et 120 ouvriers s’y affairent quotidiennement ; la voilure est manutentionnée par des ponts roulants accrochés à la charpente de l’usine. Les parties qui le composent sont produites aux quatre coins de l’Europe. Leur acheminement jusqu’à l’usine d’assemblage de Blagnac donne lieu à des scènes inédites : barges remontant la Garonne, convois exceptionnels de nuit, etc. Une fois assemblé, l’avion superlatif gagne le hall de finition où il passe trois semaines. Les réacteurs, qui représentent la moitié du prix de l’appareil, sont montés au dernier moment. Viennent alors les phases d’essais et les tests en vol (plus de 2 500 heures au total). Puis c’est vers Hambourg que le géant au fuselage verdâtre s’envole pour être aménagé intérieurement et peint aux livrées des diverses compagnies.Sur le modèle de Concorde, cet ouvrage spectaculaire célèbre la prouesse que représente l’A380, avion européen s’il en fut, et rend hommage aux hommes qui l’ont conçu, construit, testé et qui le font voler. Extrait Airbus, 550 selon Boeing, peu enclin à encourager son adver­saire ! Un marché pour le 747 et ses successeurs ou concurrents, qu'ils soient américains, européens ou autres, qui sait ? Tandis qu'au fil de ces décennies, la plupart des constructeurs d'avions de plus de 100 places ont disparu, le seul gros porteur présent sur le marché est le 747 de Boeing. Rallongé, raccourci, pour gagner tantôt des passagers, tantôt de l'autonomie, il a vu son pont supérieur trois fois prolongé sur les modèles - 200 puis - 300 et - 400. Ce qui dans la «bosse» était à l'origine un bar convivial est très vite devenu pour toutes les compagnies un second étage équipé de sièges. Question d'argent. Dix fois modernisé, et en particulier maintenant aménagé pour être piloté à deux, sans mécanicien navigant, cet appareil n'en reste pas moins ancien. Boeing a décidé d'en commercialiser une dernière version pour contrer le colosse projeté par Airbus, la version - 800. Le niveau supérieur de cet appareil robuste et rustique occupe désormais presque la moitié de la longueur du fuselage. Mais si le Jumbo est une nouvelle fois «relooké», si son cockpit est équipé d'une avionique (électronique) moderne et si les passagers disposent de moyens de distraction modernisés, point de commandes de vol électriques pour les pilotes au travers de calculateurs, point de moteurs vraiment plus économes en bruit et en carburant, point de nouveau dessin et de nouvelle aérodynamique qui lui donneraient des performances allant de pair avec des coûts sensiblement réduits. Si l'investissement de modernisation est moindre et plus digeste pour les actionnaires, en renonçant depuis longtemps à proposer un avion nouveau, la firme a abandonné sa place de leader. Son image dominante s'estompe, les effets sur les ventes sont visibles et expliquent le succès croissant des Airbus. Compléter la gamme des Airbus vers le haut en proposant un avion quadriréacteur géant doit mettre au même plan Airbus et Boeing. Cette ambition trace le chemin à suivre, elle couronnerait 35 cruelles années de compétition. Mais il y existe aussi des arguments purement financiers. Au moyen des recettes de son 747 dépourvu de concurrent, Boeing gagne beaucoup d'argent. Son prix est fixé largement au-dessus du coût de revient. Profitant de cette marge et de la trésorerie qu'elle représente, le constructeur américain peut être beaucoup moins exigeant sur les recettes que génèrent les avions plus petits de sa gamme. Il peut offrir des tarifs attractifs et favoriser la vente d'appareils de toute sa famille, bien que l'ensemble de son catalogue commence à dater, si l'on excepte le Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
A380
Editeur
Format
Relié
Publication
03 octobre 2007
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
183
Taille
28.5 x 40.5 x 2.7 cm
Poids
2320
ISBN-13
9782851206534
Livré entre : 22 décembre - 25 décembre
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