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La France romane au temps des premiers Capétiens (987-1152)

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  • La France romane au temps des premiers Capétiens (987-1152)
Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
Présentation de l'éditeur Le patrimoine roman français est certainement le plus riche d'Europe : un très large public se passionne pour les monuments de cette époque, dont certains sont parmi les plus visités de France. Reflet officiel d'une vaste exposition organisée par le musée du Louvre avec l'appui de la Bibliothèque nationale et des Monuments historiques, cette étude envisage deux siècles et demi, décisifs pour l'histoire de France, qui vont de l'effondrement de l'empire carolingien (en raison des razzias normandes et des luttes intestines) à la mise en place de la féodalité, époque de réorganisation de l'église où se constitue un réseau de grands centres monastiques (St-Omer, St-Denis, St-Benoit/Loire, Cluny, Citeaux et leurs filiales, Limoges, Toulouse...), appelés à devenir deviendront de grands centres culturels et artistiques. Outre la construction d'églises ces circonstances ont été à l'origine de l'élaboration de leur décor sculpté et peint, de la production de manuscrits aux étonnantes enluminures, de la multiplication des instruments liturgiques précieux et donc du recours à l'orfèvrerie et au travail des ivoires. Mais on leur doit aussi le développement des pèlerinages et du culte des saints, avec la constitution et l'extension d'une très riche iconographie. Le présent ouvrage est d'abord orientée sur cette première période de l'art roman - qui concerne les temps de mutation et de passionnantes expérimentations de la fin du Xe et du XIe siècle. Puis il fait apparaître la diversité des réalisations artistiques jusqu'au milieu du XIIe siècle, à travers la magnifique éclosion des réalisations romanes, dans la plupart des régions du pays. Cette période, qui va du règne de Hugues Capet à celui de Louis VII, est aussi celle qui voit la croissance des châteaux et des villages. L'ouvrage fait le point sur les fouilles les plus récentes, celles de Charavines, St-Denis, Pineuilh, Andone..., dont les découvertes complètent une image jusqu'ici mal connue des chevaliers et des paysans, non sans remettre en question un certain nombre de datations. La dissolution de l'empire carolingien et, parallèlement, la montée de la féodalité laïque et religieuse et l'établissement des centres monastiques ont ainsi favorisé des tentatives artistiques, toujours passionnantes, parfois brèves, magnifiques ou même fulgurantes, même si elles sont parfois isolées et sans lendemain. Bien loin des images négatives du Moyen Age monolithique et sombre, cette période romane apparaît comme une véritable naissance artistique, un moment de foisonnement et de liberté d'invention, à peine contenus par quelques règles qui constituent un vocabulaire commun, comme la loi du cadre qui délimite les scènes, la soumission des représentations aux impératifs symboliques ou signifiants, la volonté d'expression gestuelle. Elle permet aussi de mettre en valeur trois thèmes fondamentaux qui se développeront au cours du XIIe siècle : les débuts de l'émaillerie champlevée qui va devenir l'oeuvre de Limoges, la naissance des chapiteaux historiés (comme le beau Daniel au milieu des lions du Louvre, la vigoureuse Dispute de Poitiers, la très célèbre Danse de Salomé de Toulouse ou encore le chapiteau Adam et Eve de Cluny) et enfin l'essor des grandes statues reliquaires (le st Baudime de St-Nectaire, le St Césaire de Maurs, le st Chaffre du Monastier, oeuvres à la fois de sculpture et d'orfèvrerie. C'est aussi le moment de la conquête de l'Angleterre (1066) et des contacts étroits entre l'Angleterre, le nord de la France et la Normandie. Et c'est l'époque des premières croisades (1096-1099 et 1147-1149 prèchée par st Bernard), avec la découverte ou la redécouverte des arts byzantins et islamiques qui vont profondément modifier l'inspiration des artistes. L'enquête s'achève au moment de la mort de Suger, abbé de St-Denis, Suger, et du divorce du roi de France avec Aliénor d'Aquitaine (1152), avec la résurgence du pouvoir monarchique, les débuts de la lutte contre les Pla Afficher moinsAfficher plus

La France romane au temps des premiers Capétiens (987-1152)

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Présentation de l'éditeur Le patrimoine roman français est certainement le plus riche d'Europe : un très large public se passionne pour les monuments de cette époque, dont certains sont parmi les plus visités de France. Reflet officiel d'une vaste exposition organisée par le musée du Louvre avec l'appui de la Bibliothèque nationale et des Monuments historiques, cette étude envisage deux siècles et demi, décisifs pour l'histoire de France, qui vont de l'effondrement de l'empire carolingien (en raison des razzias normandes et des luttes intestines) à la mise en place de la féodalité, époque de réorganisation de l'église où se constitue un réseau de grands centres monastiques (St-Omer, St-Denis, St-Benoit/Loire, Cluny, Citeaux et leurs filiales, Limoges, Toulouse...), appelés à devenir deviendront de grands centres culturels et artistiques. Outre la construction d'églises ces circonstances ont été à l'origine de l'élaboration de leur décor sculpté et peint, de la production de manuscrits aux étonnantes enluminures, de la multiplication des instruments liturgiques précieux et donc du recours à l'orfèvrerie et au travail des ivoires. Mais on leur doit aussi le développement des pèlerinages et du culte des saints, avec la constitution et l'extension d'une très riche iconographie. Le présent ouvrage est d'abord orientée sur cette première période de l'art roman - qui concerne les temps de mutation et de passionnantes expérimentations de la fin du Xe et du XIe siècle. Puis il fait apparaître la diversité des réalisations artistiques jusqu'au milieu du XIIe siècle, à travers la magnifique éclosion des réalisations romanes, dans la plupart des régions du pays. Cette période, qui va du règne de Hugues Capet à celui de Louis VII, est aussi celle qui voit la croissance des châteaux et des villages. L'ouvrage fait le point sur les fouilles les plus récentes, celles de Charavines, St-Denis, Pineuilh, Andone..., dont les découvertes complètent une image jusqu'ici mal connue des chevaliers et des paysans, non sans remettre en question un certain nombre de datations. La dissolution de l'empire carolingien et, parallèlement, la montée de la féodalité laïque et religieuse et l'établissement des centres monastiques ont ainsi favorisé des tentatives artistiques, toujours passionnantes, parfois brèves, magnifiques ou même fulgurantes, même si elles sont parfois isolées et sans lendemain. Bien loin des images négatives du Moyen Age monolithique et sombre, cette période romane apparaît comme une véritable naissance artistique, un moment de foisonnement et de liberté d'invention, à peine contenus par quelques règles qui constituent un vocabulaire commun, comme la loi du cadre qui délimite les scènes, la soumission des représentations aux impératifs symboliques ou signifiants, la volonté d'expression gestuelle. Elle permet aussi de mettre en valeur trois thèmes fondamentaux qui se développeront au cours du XIIe siècle : les débuts de l'émaillerie champlevée qui va devenir l'oeuvre de Limoges, la naissance des chapiteaux historiés (comme le beau Daniel au milieu des lions du Louvre, la vigoureuse Dispute de Poitiers, la très célèbre Danse de Salomé de Toulouse ou encore le chapiteau Adam et Eve de Cluny) et enfin l'essor des grandes statues reliquaires (le st Baudime de St-Nectaire, le St Césaire de Maurs, le st Chaffre du Monastier, oeuvres à la fois de sculpture et d'orfèvrerie. C'est aussi le moment de la conquête de l'Angleterre (1066) et des contacts étroits entre l'Angleterre, le nord de la France et la Normandie. Et c'est l'époque des premières croisades (1096-1099 et 1147-1149 prèchée par st Bernard), avec la découverte ou la redécouverte des arts byzantins et islamiques qui vont profondément modifier l'inspiration des artistes. L'enquête s'achève au moment de la mort de Suger, abbé de St-Denis, Suger, et du divorce du roi de France avec Aliénor d'Aquitaine (1152), avec la résurgence du pouvoir monarchique, les débuts de la lutte contre les Pla Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
La France romane au temps des premiers Capétiens (987-1152)
Editeur
Fernand Hazan
Format
Broché
Publication
02 mars 2005
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
407
Taille
28 x 25 x 3.6 cm
Poids
2500
ISBN-13
9782850259708
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Livré entre : 22 décembre - 25 décembre
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