Passer au contenu
Mon compte
Wishlist
Panier 00:00

LA TREIZIEME TRIBU

4.0

(50)

Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
Présentation de l'éditeur A l'époque où Charlemagne se fit couronner empereur d'Occident, l'extrémité orientale de l'Europe, entre le Caucase et la Volga, était dominée par un État juif connu sous le nom d'Empire khazar...» Ainsi débute le récit d'Arthur Koestler sur l'une des plus passionnantes énigmes des temps médiévaux. En historien novateur, il retrace méticuleusement l'épopée des Khazars, de leurs origines à leur déclin. S'attardant sur la composition de la mosaïque ethnique de ce peuple guerrier et sur ses mythes, l'auteur dépeint un monde méconnu qui contribua à façonner la destinée de l'Europe médiévale. De son étude ressort l'influence de cet épisode sur le développement du judaïsme russe et européen. Aux confins des mondes occidentaux et orientaux, à une époque riche en épopées guerrières, l'autorité khazare est le seul exemple concret d'un État juif avant la fondation de l'Israël contemporain. Juif hongrois né en 1905, Arthur Koestler, romancier, philosophe et essayiste, fait ses études à Vienne puis devient journaliste en Palestine. Revenu en Europe, il adhère au parti communiste allemand, séjourne en URSS puis participe à la guerre civile espagnole. Installé en Angleterre en 1940, il s'impose dès la fin des années trente comme une grande figure de la lutte contre le totalitarisme soviétique, notamment à travers son chef-d'oeuvre Le Zéro et l'infini. Extrait L'ESSOR À l'époque où Charlemagne se fit couronner empereur d'Occident, l'extrémité orientale de l'Europe entre le Caucase et la Volga était dominée par un État juif, connu sous le nom d'Empire khazar. À son apogée, du VIIe au Xe siècle, cet État joua un rôle assez important pour contribuer à façonner la destinée de l'Europe médiévale - et moderne par conséquent. C'est ce que comprenait fort bien, sans doute, l'empereur-historien de Byzance, Constantin VII Porphyrogénète (901-959), qui notait dans son Livre des Cérémonies que les lettres adressées au pape de Rome, ainsi qu'à l'empereur d'Occident, portaient un sceau de deux sous d'or, mais que pour les messages destinés au roi des Khazars le sceau devait valoir trois sous d'or. Flatterie ? Non. Réalisme, plutôt - Realpolitik. Au IXe siècle «il est probable que pour la politique étrangère de Constantinople le khan des Khazars n'avait guère moins d'importance que Charlemagne et ses successeurs». Le pays des Khazars, peuple d'ethnie turque, occupait une position stratégique entre la Caspienne et la mer Noire sur les grandes voies de passage où se confrontaient les puissances orientales de l'époque. Il servait d'État-tampon pour Byzance qu'il protégeait contre les invasions des rudes tribus barbares des steppes septentrionales : Bulgares, Magyars, Petchénègues, etc., suivies plus tard des Vikings et des Russes. Mais ce qui fut tout aussi important, sinon davantage au point de vue de la diplomatie byzantine et de l'histoire européenne, c'est que les armées khazares purent contenir l'avalanche arabe à ses premiers stades, les plus dévastateurs, et empêcher ainsi la conquête musulmane de l'Europe de l'Est. Un spécialiste de l'histoire des Khazars, le professeur Dunlop, de l'université Columbia, résume en quelques lignes cet épisode décisif et généralement très peu connu : «Le territoire khazar [...] s'étendait au travers de la voie normale de l'avance arabe. Quelques années après la mort de Mohammed (632 ap. J.-C.), les armées du califat avaient poussé au nord en balayant les décombres de deux empires et, volant de victoire en victoire, atteignaient la grande barrière montagneuse du Caucase. Cette barrière franchie, la route des plaines de l'Europe orientale était libre. Il se trouva que, sur la ligne du Caucase, les Arabes rencontrèrent les forces d'une puissance militaire organisée qui, en fait, leur interdirent d'étendre leurs conquêtes dans cette direction. Les guerres des Arabes et des Khazars, qui durèrent plus de cent ans, si méconnues qu'elles soient, ont ainsi une importance historique considéra Afficher moinsAfficher plus

LA TREIZIEME TRIBU

4.0

(50)

Indisponible
Sélectionnez la condition
Indisponible
Etre averti(e) de la disponibilité

Le Pitch

Présentation de l'éditeur A l'époque où Charlemagne se fit couronner empereur d'Occident, l'extrémité orientale de l'Europe, entre le Caucase et la Volga, était dominée par un État juif connu sous le nom d'Empire khazar...» Ainsi débute le récit d'Arthur Koestler sur l'une des plus passionnantes énigmes des temps médiévaux. En historien novateur, il retrace méticuleusement l'épopée des Khazars, de leurs origines à leur déclin. S'attardant sur la composition de la mosaïque ethnique de ce peuple guerrier et sur ses mythes, l'auteur dépeint un monde méconnu qui contribua à façonner la destinée de l'Europe médiévale. De son étude ressort l'influence de cet épisode sur le développement du judaïsme russe et européen. Aux confins des mondes occidentaux et orientaux, à une époque riche en épopées guerrières, l'autorité khazare est le seul exemple concret d'un État juif avant la fondation de l'Israël contemporain. Juif hongrois né en 1905, Arthur Koestler, romancier, philosophe et essayiste, fait ses études à Vienne puis devient journaliste en Palestine. Revenu en Europe, il adhère au parti communiste allemand, séjourne en URSS puis participe à la guerre civile espagnole. Installé en Angleterre en 1940, il s'impose dès la fin des années trente comme une grande figure de la lutte contre le totalitarisme soviétique, notamment à travers son chef-d'oeuvre Le Zéro et l'infini. Extrait L'ESSOR À l'époque où Charlemagne se fit couronner empereur d'Occident, l'extrémité orientale de l'Europe entre le Caucase et la Volga était dominée par un État juif, connu sous le nom d'Empire khazar. À son apogée, du VIIe au Xe siècle, cet État joua un rôle assez important pour contribuer à façonner la destinée de l'Europe médiévale - et moderne par conséquent. C'est ce que comprenait fort bien, sans doute, l'empereur-historien de Byzance, Constantin VII Porphyrogénète (901-959), qui notait dans son Livre des Cérémonies que les lettres adressées au pape de Rome, ainsi qu'à l'empereur d'Occident, portaient un sceau de deux sous d'or, mais que pour les messages destinés au roi des Khazars le sceau devait valoir trois sous d'or. Flatterie ? Non. Réalisme, plutôt - Realpolitik. Au IXe siècle «il est probable que pour la politique étrangère de Constantinople le khan des Khazars n'avait guère moins d'importance que Charlemagne et ses successeurs». Le pays des Khazars, peuple d'ethnie turque, occupait une position stratégique entre la Caspienne et la mer Noire sur les grandes voies de passage où se confrontaient les puissances orientales de l'époque. Il servait d'État-tampon pour Byzance qu'il protégeait contre les invasions des rudes tribus barbares des steppes septentrionales : Bulgares, Magyars, Petchénègues, etc., suivies plus tard des Vikings et des Russes. Mais ce qui fut tout aussi important, sinon davantage au point de vue de la diplomatie byzantine et de l'histoire européenne, c'est que les armées khazares purent contenir l'avalanche arabe à ses premiers stades, les plus dévastateurs, et empêcher ainsi la conquête musulmane de l'Europe de l'Est. Un spécialiste de l'histoire des Khazars, le professeur Dunlop, de l'université Columbia, résume en quelques lignes cet épisode décisif et généralement très peu connu : «Le territoire khazar [...] s'étendait au travers de la voie normale de l'avance arabe. Quelques années après la mort de Mohammed (632 ap. J.-C.), les armées du califat avaient poussé au nord en balayant les décombres de deux empires et, volant de victoire en victoire, atteignaient la grande barrière montagneuse du Caucase. Cette barrière franchie, la route des plaines de l'Europe orientale était libre. Il se trouva que, sur la ligne du Caucase, les Arabes rencontrèrent les forces d'une puissance militaire organisée qui, en fait, leur interdirent d'étendre leurs conquêtes dans cette direction. Les guerres des Arabes et des Khazars, qui durèrent plus de cent ans, si méconnues qu'elles soient, ont ainsi une importance historique considéra Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
La Treizième Tribu: L'Empire khazar et son héritage
Editeur
Format
Broché
Publication
05 juin 2008
Préface
Lambert, Gilles
Traduction
Fradier, Georges
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
332
Taille
18 x 12.2 x 2.1 cm
Poids
278
ISBN-13
9782847345148

Auteur

Livré entre : 22 décembre - 25 décembre
Disponible chez le fournisseur
Impression à la demande
Expédition immédiate
Chez vous entre :
Les délais de livraison ont tendance à s'accélérer ces dernières semaines, le temps indiqué peut être plus court que prévu. Les délais de livraison ont tendance à s'allonger ces dernières semaines, le temps indiqué peut être plus long que prévu.
Livraison gratuite (FR et BE) à partir de 20,00 € de livres d'occasion
Retour GRATUIT sous 14 jours.
Image to render

Revendez-le sur notre application!

Aller plus loin

Vous pouvez également aimer

Récemment consultés