Mondialisation, déclin de l'Occident

Les grands bouleversements ayant marqué l'histoire de l'humanité ont rarement été perçus par ceux qui les ont vécus. Ce constat a poussé l'auteur à se pencher sur le phénomène de la mondialisation porteur, à ses yeux, de la fin inéluctable de la civilisation occidentale. L'Occident, ne regroupant qu'un dixième de la population mondiale, se retrouve confronté à une guerre économique impitoyable avec les nouvelles puissances émergentes. Cette mondialisation est perçue comme une opportunité par le reste du monde, désireux de prendre sa revanche. Les Occidentaux, devenus de nouveaux aristocrates désorientés, sont les premières victimes de ce bouleversement.

Élie Arié dénonce l'aveuglement idéologique de cette "Révolution" qui a anéanti les certitudes et les moyens d'action de l'Occident. Les démocraties sont déconnectées de la réalité mondiale, les grèves sont inefficaces face aux délocalisations, et les revendications pour la justice et le respect des identités se heurtent à des institutions et des oligarchies sourdes. Un sentiment d'impuissance prévaut, conduisant les peuples à la résignation ou à des réactions extrémistes.

Pourtant, Arié estime que rien n'est joué dans le cadre de la mondialisation. L'Histoire est faite de ruptures brutales, et l'avenir est incertain. Il appelle à une refonte des mentalités, à soigner l'inertie intellectuelle, et à ne pas rester les spectateurs passifs d'une mise à mort programmée. Il faut se débarrasser des vieilles habitudes de pensée et être prêts à affronter les défis à venir, en évitant le déclin de l'Occident.