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Miroir des chats

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Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
Présentation de l'éditeur LEONOR FINI, née en Argentine, élevée à Trieste, passa presque toute sa vie en France. Peintre célèbre, créatrice de renom pour le théâtre et le cinéma, passionnée par les chats, elle les mit à l'honneur dans un ballet (Les Demoiselles de la nuit, Les Ballets de Paris, Roland Petit, 1948) et dans plusieurs éditions qui remportèrent un vif succès : Carnet de Chats (1972), La Grande Parade des Chats (1973), Histoire de Vibrissa (1973), Mourmour, Conte pour Enfants velus (1976), Les Etrangers (1976), Miroir des Chats (1977), Minsky Follies (1980), Les Chats de Madame Helvetius (1985), Chats d'Atelier (1988, 1994). RICHARD OVERSTREET, peintre et photographe américain qui réside en France, a connu Leonor Fini en travaillant avec elle sur le film A Walk with Love and Death (Promenade avec l'amour et la mort, 1968) de John Huston dont il était le premier assistant. Miroir des Chats, synthèse de leur amour partagé pour les chats, fut le début d'une longue et passionnante collaboration qui dura trente ans. Extrait Extrait de l'introduction : Dans ce livre sur les chats vous en apprendrez de toutes les couleurs. Vous y rencontrerez chats historiques, chats égyptiens, chats d'Azincourt, chats de Richelieu, chats bottés, chats armés, chats des Cathares, chats de chevaucheuses d'escovettes, le Kater Murr et chats «honneur de la maison», chattes ailées, chats «qui se promènent tout seuls», chats docteurs et polonais, chat Mammon et chats parfumés. Je vais parler, moi, du chat immédiat. De celui qui, assis sur mes chevilles, montre son front large et têtu, ses jolies oreilles en forme de delta, courtes et pointues. De celui qui se blottit contre ma hanche gauche, presque avec fureur. De cet autre, enroulé à ma droite, qui presse sa patte contre moi pour que je m'occupe de lui. Et il y en a deux sur le coussin autour de ma tête et un autre encore sur mon épaule : c'est lui qui était sur mes genoux et que j'ai dû faire changer de place pour écrire. Comme ces statues baroques qui représentent le fleuve égyptien envahi de putti, ses confluents, j'ai le privilège, dès que je m'allonge, de devenir le Nil des chats. On raconte qu'ils sont indépendants. Jusqu'à un certain point. Lorsque je rentre, ils viennent, comme une grande vague, à ma rencontre ; ils n'aiment pas que je parte et ils sont reconnaissants : ils reconnaissent, ils aiment la compagnie des humains. Si on comprenait leur langage, on les entendrait dire : «moi, j'aime les humains,» comme nous disons : «moi, j'aime les chats», car ils vivent avec nous sur un pied d'égalité et ils sont contents de sentir un intérêt, un contact, une chaleur même fugitive. Contents de savoir que, s'ils le demandent, nous leur ouvrirons la porte qu'ils veulent ouverte. Mystérieux ? Pas plus que vous, que nous, pas plus que tout ce qui vit et nous est étranger et semblable à la fois, sans que l'on puisse décider ce qui, et à quel moment, de la différence et de la ressemblance, prend le dessus. Ainsi ils ont sommeillé quelques heures sur des fauteuils, des tables, sur une tache de soleil par terre et voilà que d'un coup ils se réveillent, deviennent arcs, s'étirent, échangent leurs places avec une précision établie par quelque génétique chorégraphie. Notre attraction pour eux, elle, n'est pas mystérieuse, elle va vers un être parfait, plus beau que tous, mieux proportionné que le lion et le tigre : les yeux plus grands, le nez plus petit ; tout aussi beaux la bouche, la langue, les crocs, le dos, la queue attentive, les pattes. Ces pattes si rondes et si souples qui discrètement tiennent en réserve des petits poignards et dont le chat fait des mains quand il veut. Imaginez un chat grand comme un tigre, un tigre petit comme un chat (j'avoue : je ne lui dirais pas «non»). Alphabet de beauté : Y formé par le nez et le trait qui va jusqu'à la bouche, X dressé des moustaches, M des fronts striés, marbrés : initiales qui ont dû attirer magiciens, alchimistes, sorcières. L Afficher moinsAfficher plus

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Présentation de l'éditeur LEONOR FINI, née en Argentine, élevée à Trieste, passa presque toute sa vie en France. Peintre célèbre, créatrice de renom pour le théâtre et le cinéma, passionnée par les chats, elle les mit à l'honneur dans un ballet (Les Demoiselles de la nuit, Les Ballets de Paris, Roland Petit, 1948) et dans plusieurs éditions qui remportèrent un vif succès : Carnet de Chats (1972), La Grande Parade des Chats (1973), Histoire de Vibrissa (1973), Mourmour, Conte pour Enfants velus (1976), Les Etrangers (1976), Miroir des Chats (1977), Minsky Follies (1980), Les Chats de Madame Helvetius (1985), Chats d'Atelier (1988, 1994). RICHARD OVERSTREET, peintre et photographe américain qui réside en France, a connu Leonor Fini en travaillant avec elle sur le film A Walk with Love and Death (Promenade avec l'amour et la mort, 1968) de John Huston dont il était le premier assistant. Miroir des Chats, synthèse de leur amour partagé pour les chats, fut le début d'une longue et passionnante collaboration qui dura trente ans. Extrait Extrait de l'introduction : Dans ce livre sur les chats vous en apprendrez de toutes les couleurs. Vous y rencontrerez chats historiques, chats égyptiens, chats d'Azincourt, chats de Richelieu, chats bottés, chats armés, chats des Cathares, chats de chevaucheuses d'escovettes, le Kater Murr et chats «honneur de la maison», chattes ailées, chats «qui se promènent tout seuls», chats docteurs et polonais, chat Mammon et chats parfumés. Je vais parler, moi, du chat immédiat. De celui qui, assis sur mes chevilles, montre son front large et têtu, ses jolies oreilles en forme de delta, courtes et pointues. De celui qui se blottit contre ma hanche gauche, presque avec fureur. De cet autre, enroulé à ma droite, qui presse sa patte contre moi pour que je m'occupe de lui. Et il y en a deux sur le coussin autour de ma tête et un autre encore sur mon épaule : c'est lui qui était sur mes genoux et que j'ai dû faire changer de place pour écrire. Comme ces statues baroques qui représentent le fleuve égyptien envahi de putti, ses confluents, j'ai le privilège, dès que je m'allonge, de devenir le Nil des chats. On raconte qu'ils sont indépendants. Jusqu'à un certain point. Lorsque je rentre, ils viennent, comme une grande vague, à ma rencontre ; ils n'aiment pas que je parte et ils sont reconnaissants : ils reconnaissent, ils aiment la compagnie des humains. Si on comprenait leur langage, on les entendrait dire : «moi, j'aime les humains,» comme nous disons : «moi, j'aime les chats», car ils vivent avec nous sur un pied d'égalité et ils sont contents de sentir un intérêt, un contact, une chaleur même fugitive. Contents de savoir que, s'ils le demandent, nous leur ouvrirons la porte qu'ils veulent ouverte. Mystérieux ? Pas plus que vous, que nous, pas plus que tout ce qui vit et nous est étranger et semblable à la fois, sans que l'on puisse décider ce qui, et à quel moment, de la différence et de la ressemblance, prend le dessus. Ainsi ils ont sommeillé quelques heures sur des fauteuils, des tables, sur une tache de soleil par terre et voilà que d'un coup ils se réveillent, deviennent arcs, s'étirent, échangent leurs places avec une précision établie par quelque génétique chorégraphie. Notre attraction pour eux, elle, n'est pas mystérieuse, elle va vers un être parfait, plus beau que tous, mieux proportionné que le lion et le tigre : les yeux plus grands, le nez plus petit ; tout aussi beaux la bouche, la langue, les crocs, le dos, la queue attentive, les pattes. Ces pattes si rondes et si souples qui discrètement tiennent en réserve des petits poignards et dont le chat fait des mains quand il veut. Imaginez un chat grand comme un tigre, un tigre petit comme un chat (j'avoue : je ne lui dirais pas «non»). Alphabet de beauté : Y formé par le nez et le trait qui va jusqu'à la bouche, X dressé des moustaches, M des fronts striés, marbrés : initiales qui ont dû attirer magiciens, alchimistes, sorcières. L Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
Miroir des chats
Format
Relié
Publication
13 octobre 2008
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
238
Taille
35 x 29 x 3.5 cm
Poids
2415
ISBN-13
9782832102831
Livré entre : 2 janvier - 5 janvier
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