Paraphilia

Name: Paraphilia
Brand: Desforges, Saffina
SKU: PR-9782822401050
Price: 4.95 EUR
Availability: InStock
Rating: 3.9 (110 reviews)

3.9

(110)

Audience : Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur "Le corps de Rebecca, dix ans, est retrouvé dans une rivière. L’inspecteur David Pitman, chargé de l’enquête, attribue rapidement d’autres victimes à son meurtrier, qui agit toujours selon le même mode opératoire : des fillettes enlevées près de chez elles sont retrouvées mortes dans les jours qui suivent, près ou dans un cours d’eau, agressées sexuellement puis étranglées. Aucun indice exploitable n’est retrouvé, seule une carte de visite est laissée dans le corps de la victime, et porte le nom du meurtrier : Oncle Tom. Alors que la chasse à l’homme commence, la mère de Rebecca décide elle aussi de mener l’enquête afin de comprendre ce qu’est la paraphilia, troubles psychosexuels dont fait partie la pédophilie. Elle va bientôt se retrouver au coeur d’une machination qui dépasse l’entendement... ". Extrait - Cible détruite ! Le garçon regarda d'un oeil satisfait la canette de Coca cabossée sombrer doucement sous la surface de l'eau immobile. Il se lécha le doigt et traça un point invisible sur un tableau d'affichage fictif. - Trois partout ! s'écria son camarade en passant son bras nu sur son front en sueur. Leurs yeux scrutèrent les alentours en quête de leur prochaine dose d'adrénaline. Près de la rive opposée, le bras d'un mannequin d'étalage apparut dans le sillage d'une péniche et attira leur attention, déclenchant leur imaginaire : - Les aliens attaquent ! Le déluge de pierres et de galets agita l'eau de remous, mais peu de tirs portèrent. Et les rares à atteindre leur cible ne firent entendre aucun son. Le premier garçon ramassa un plus gros caillou, visa avec soin, et réalisa un tir fulgurant qui frappa la cible en plein dans le mille, l'envoyant couler sous la surface. - Super ! Le tireur accepta le compliment de bonne grâce. Mais lorsque la cible refit surface, et qu'ils crurent voir des pellicules s'en détacher, un examen plus rapproché s'imposa. - Cessez le feu ! Blessé en vue ! cria le second garçon, avant de s'élancer de l'autre côté de l'écluse avec une agilité éprouvée. La chose stagnait juste au-dessous de la surface de l'eau, flottant au milieu des débris divers qui caractérisent les canaux urbains vieillissants. Le soleil matinal irisait les nappes d'hydrocarbures arc-en-ciel recouvrant les eaux sombres, ajoutant au spectre de couleurs du canal que constituaient les canettes de Coca, les paquets de chips et les sachets en plastique irrémédiablement attirés par l'eau. Le garçon descendit prudemment les barreaux métalliques couverts de vase fixés à la paroi de l'écluse, et se pencha au-dessus de l'eau, ramenant l'objet vers lui à l'aide d'une branche de sureau. Il s'agissait là d'une piètre réplique de mannequin : bien trop pâle, elle présentait un aspect boursouflé et écailleux qui lui rappela celui du poisson pourri. Il aperçut des ongles jaunes, et, l'espace d'un bref instant, crut voir un os ressortir du coude. Il regarda son camarade d'un air hésitant, puis écarta la pensée avec un sourire penaud, soulagé de n'avoir rien dit. À mesure que le trophée se rapprochait, des doutes le saisirent, mais la curiosité finit par l'emporter. Son camarade l'observait avec impatience. Le bras avait un aspect cireux sous la couche de vase, d'algues et des quelques rares sangsues. Il hésita à l'attraper à mains nues. Un sac plastique Tesco flottait à proximité, proclamant le slogan de l'enseigne d'hypermarchés aux habitants des profondeurs du canal : «Les petits ruisseaux font les grandes rivières». Il le harponna du bout de la branche, attendit qu'il se vide de son eau, et en enveloppa l'objet, qu'il brandit triomphalement, avant de remonter un à un les barreaux pour regagner le sol ferme. Le premier garçon arborait une expression dégoûtée et luttait contre la curiosité tandis que son camarade déposait le sachet sur le sol et s'apprêtait à dévoiler le trophée. Sans l'eau pour camoufler la puanteur, la sinistre réalité leur apparut peu à peu, comme l'inévitable conclusion s' Afficher moinsAfficher plus

Desforges, Saffina

Paraphilia

3.9

(110)

4,95 €

25,00 € -80%

Le Pitch

Présentation de l'éditeur "Le corps de Rebecca, dix ans, est retrouvé dans une rivière. L’inspecteur David Pitman, chargé de l’enquête, attribue rapidement d’autres victimes à son meurtrier, qui agit toujours selon le même mode opératoire : des fillettes enlevées près de chez elles sont retrouvées mortes dans les jours qui suivent, près ou dans un cours d’eau, agressées sexuellement puis étranglées. Aucun indice exploitable n’est retrouvé, seule une carte de visite est laissée dans le corps de la victime, et porte le nom du meurtrier : Oncle Tom. Alors que la chasse à l’homme commence, la mère de Rebecca décide elle aussi de mener l’enquête afin de comprendre ce qu’est la paraphilia, troubles psychosexuels dont fait partie la pédophilie. Elle va bientôt se retrouver au coeur d’une machination qui dépasse l’entendement... ". Extrait - Cible détruite ! Le garçon regarda d'un oeil satisfait la canette de Coca cabossée sombrer doucement sous la surface de l'eau immobile. Il se lécha le doigt et traça un point invisible sur un tableau d'affichage fictif. - Trois partout ! s'écria son camarade en passant son bras nu sur son front en sueur. Leurs yeux scrutèrent les alentours en quête de leur prochaine dose d'adrénaline. Près de la rive opposée, le bras d'un mannequin d'étalage apparut dans le sillage d'une péniche et attira leur attention, déclenchant leur imaginaire : - Les aliens attaquent ! Le déluge de pierres et de galets agita l'eau de remous, mais peu de tirs portèrent. Et les rares à atteindre leur cible ne firent entendre aucun son. Le premier garçon ramassa un plus gros caillou, visa avec soin, et réalisa un tir fulgurant qui frappa la cible en plein dans le mille, l'envoyant couler sous la surface. - Super ! Le tireur accepta le compliment de bonne grâce. Mais lorsque la cible refit surface, et qu'ils crurent voir des pellicules s'en détacher, un examen plus rapproché s'imposa. - Cessez le feu ! Blessé en vue ! cria le second garçon, avant de s'élancer de l'autre côté de l'écluse avec une agilité éprouvée. La chose stagnait juste au-dessous de la surface de l'eau, flottant au milieu des débris divers qui caractérisent les canaux urbains vieillissants. Le soleil matinal irisait les nappes d'hydrocarbures arc-en-ciel recouvrant les eaux sombres, ajoutant au spectre de couleurs du canal que constituaient les canettes de Coca, les paquets de chips et les sachets en plastique irrémédiablement attirés par l'eau. Le garçon descendit prudemment les barreaux métalliques couverts de vase fixés à la paroi de l'écluse, et se pencha au-dessus de l'eau, ramenant l'objet vers lui à l'aide d'une branche de sureau. Il s'agissait là d'une piètre réplique de mannequin : bien trop pâle, elle présentait un aspect boursouflé et écailleux qui lui rappela celui du poisson pourri. Il aperçut des ongles jaunes, et, l'espace d'un bref instant, crut voir un os ressortir du coude. Il regarda son camarade d'un air hésitant, puis écarta la pensée avec un sourire penaud, soulagé de n'avoir rien dit. À mesure que le trophée se rapprochait, des doutes le saisirent, mais la curiosité finit par l'emporter. Son camarade l'observait avec impatience. Le bras avait un aspect cireux sous la couche de vase, d'algues et des quelques rares sangsues. Il hésita à l'attraper à mains nues. Un sac plastique Tesco flottait à proximité, proclamant le slogan de l'enseigne d'hypermarchés aux habitants des profondeurs du canal : «Les petits ruisseaux font les grandes rivières». Il le harponna du bout de la branche, attendit qu'il se vide de son eau, et en enveloppa l'objet, qu'il brandit triomphalement, avant de remonter un à un les barreaux pour regagner le sol ferme. Le premier garçon arborait une expression dégoûtée et luttait contre la curiosité tandis que son camarade déposait le sachet sur le sol et s'apprêtait à dévoiler le trophée. Sans l'eau pour camoufler la puanteur, la sinistre réalité leur apparut peu à peu, comme l'inévitable conclusion s' Afficher moinsAfficher plus