COSTA RICA 4ED

Name: COSTA RICA 4ED
Brand: Firestone, Matthew
SKU: AV-9782816107111
Price: 99.0 EUR
Availability: OutOfStock
Rating: 3.9 (4 reviews)

3.9

(4)

Le Pitch

Présentation de l'éditeur SPORTIF un chapitre couleur entièrement consacré aux activités de plein air plages, spots de surf, circuits adaptés aux enfants... le meilleur du Costa Rica NATURE un guide illustré de la faune ÉCOTOURISME un index écotouristique pour un voyage responsable Lonely Planet, guides pour voyageurs, publie en toute indépendance des ouvrages à la fois pratiques et culturels. Rédigés par des journalistes fins connaisseurs de la destination, ils vous donnent les clés pour découvrir un pays, une région ou une ville. Extrait Destination Costa Rica On appelle parfois le Costa Rica la "Suisse de l'Amérique centrale" pour sa qualité de vie plutôt confortable, sa démocratie paisible et ses merveilles naturelles. Un cliché dont on peut se demander s'il trouve quelque pertinence chez les Ticos (Costaricains) d'aujourd'hui. Au début du XX" siècle, cette façon de voir avait tout de la gentille caricature. Au mieux, le Costa Rica était un pays démocratique par intermittence où régnait une grande pauvreté ; bien entendu, il n'avait pas encore de réelle politique en matière de protection environnementale. Dans la seconde moitié du siècle, les choses ont commencé à changer : une croissance économique soutenue a favorisé l'émergence d'une vraie classe moyenne, la création d'un État providence généreux ainsi que la naissance de l'une des politiques environnementales les plus progressistes au monde. Pour remettre les choses en perspective, rappelons qu'avant 1950 la moitié du pays se débattait dans une pauvreté si extrême que l'espérance de vie dépassait rarement 50 ans ; aujourd'hui, moins d'un Tico sur cinq vit au-dessous du seuil de pauvreté et l'espérance de vie avoisine celle de la France. La "révolution verte" a démarré dans les années 1970, lorsque le prix du café a chuté pour cause de surproduction, plongeant le Costa Rica dans la crise. La nature imprévisible du marché des matières premières agricoles a alors provoqué une alliance inédite entre les acteurs du développement économique et les défenseurs de l'environnement. Si l'exportation ne générait plus de richesses, pourquoi ne pas importer... des touristes ? Le tourisme rapportait déjà 100 millions de dollars annuels en 1985 et près d'un tiers du territoire national possède aujourd'hui le statut de réserve ou de parc naturel. Drainant chaque année plus d'un million de visiteurs, le pays apporte la preuve concrète que protection de la nature et intérêts économiques ne sont pas inconciliables. En 1980, les Ticos vivaient dans la ferme familiale, faisaient leurs courses dans la pulperia (épicerie) du quartier, écoutaient la radio d'État et n'avaient jamais mis les pieds dans un centre commercial. Aujourd'hui, on fait ses courses au supermarché, la TV satellite et l'Internet sans fil se sont érigés en normes, et les centres commerciaux à l'américaine remportent un vif succès. Bien sûr, ces avancées économiques s'accompagnent de profonds changements sociaux. Les femmes sont plus nombreuses sur le marché du travail grâce au tourisme et aux activités de service. Le taux des divorces a augmenté et la taille de la famille a diminué. De plus en plus de Ticos font des études supérieures, dans leur propre pays. Des ouvriers migrants du Nicaragua et de la Colombie viennent travailler dans les plantations de café, pendant que les propriétaires ticos occupent de meilleurs emplois dans les villes. C'est sans doute grâce à l'augmentation de la qualité de vie dans tout le pays que les Ticos se montrent dans l'ensemble plutôt satisfaits et peu concernés par la politique. Sous une apparence flegmatique, la population est néanmoins farouchement attachée à sa démocratie sans armée. Comme l'a déclaré l'ancien président, Oscar Arias Sánchez, en recevant son prix Nobel de la paix : "Nous recherchons tout à la fois la paix et la démocratie, toutes deux inséparables, la fin des effusions de sang, indissociable du respect des droits de l'homme". Une vision unique, Afficher moinsAfficher plus

COSTA RICA 4ED

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14,56 €

26,00 € -44%

Le Pitch

Présentation de l'éditeur SPORTIF un chapitre couleur entièrement consacré aux activités de plein air plages, spots de surf, circuits adaptés aux enfants... le meilleur du Costa Rica NATURE un guide illustré de la faune ÉCOTOURISME un index écotouristique pour un voyage responsable Lonely Planet, guides pour voyageurs, publie en toute indépendance des ouvrages à la fois pratiques et culturels. Rédigés par des journalistes fins connaisseurs de la destination, ils vous donnent les clés pour découvrir un pays, une région ou une ville. Extrait Destination Costa Rica On appelle parfois le Costa Rica la "Suisse de l'Amérique centrale" pour sa qualité de vie plutôt confortable, sa démocratie paisible et ses merveilles naturelles. Un cliché dont on peut se demander s'il trouve quelque pertinence chez les Ticos (Costaricains) d'aujourd'hui. Au début du XX" siècle, cette façon de voir avait tout de la gentille caricature. Au mieux, le Costa Rica était un pays démocratique par intermittence où régnait une grande pauvreté ; bien entendu, il n'avait pas encore de réelle politique en matière de protection environnementale. Dans la seconde moitié du siècle, les choses ont commencé à changer : une croissance économique soutenue a favorisé l'émergence d'une vraie classe moyenne, la création d'un État providence généreux ainsi que la naissance de l'une des politiques environnementales les plus progressistes au monde. Pour remettre les choses en perspective, rappelons qu'avant 1950 la moitié du pays se débattait dans une pauvreté si extrême que l'espérance de vie dépassait rarement 50 ans ; aujourd'hui, moins d'un Tico sur cinq vit au-dessous du seuil de pauvreté et l'espérance de vie avoisine celle de la France. La "révolution verte" a démarré dans les années 1970, lorsque le prix du café a chuté pour cause de surproduction, plongeant le Costa Rica dans la crise. La nature imprévisible du marché des matières premières agricoles a alors provoqué une alliance inédite entre les acteurs du développement économique et les défenseurs de l'environnement. Si l'exportation ne générait plus de richesses, pourquoi ne pas importer... des touristes ? Le tourisme rapportait déjà 100 millions de dollars annuels en 1985 et près d'un tiers du territoire national possède aujourd'hui le statut de réserve ou de parc naturel. Drainant chaque année plus d'un million de visiteurs, le pays apporte la preuve concrète que protection de la nature et intérêts économiques ne sont pas inconciliables. En 1980, les Ticos vivaient dans la ferme familiale, faisaient leurs courses dans la pulperia (épicerie) du quartier, écoutaient la radio d'État et n'avaient jamais mis les pieds dans un centre commercial. Aujourd'hui, on fait ses courses au supermarché, la TV satellite et l'Internet sans fil se sont érigés en normes, et les centres commerciaux à l'américaine remportent un vif succès. Bien sûr, ces avancées économiques s'accompagnent de profonds changements sociaux. Les femmes sont plus nombreuses sur le marché du travail grâce au tourisme et aux activités de service. Le taux des divorces a augmenté et la taille de la famille a diminué. De plus en plus de Ticos font des études supérieures, dans leur propre pays. Des ouvriers migrants du Nicaragua et de la Colombie viennent travailler dans les plantations de café, pendant que les propriétaires ticos occupent de meilleurs emplois dans les villes. C'est sans doute grâce à l'augmentation de la qualité de vie dans tout le pays que les Ticos se montrent dans l'ensemble plutôt satisfaits et peu concernés par la politique. Sous une apparence flegmatique, la population est néanmoins farouchement attachée à sa démocratie sans armée. Comme l'a déclaré l'ancien président, Oscar Arias Sánchez, en recevant son prix Nobel de la paix : "Nous recherchons tout à la fois la paix et la démocratie, toutes deux inséparables, la fin des effusions de sang, indissociable du respect des droits de l'homme". Une vision unique, Afficher moinsAfficher plus