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Expressions qui tuent expliquées

1.0

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Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
Présentation de l'éditeur La langue française regorge d’expressions qui font mouche pour régler son compte à autrui. De la comparaison peu flatteuse (cou de dindon, danser comme un portemanteau) aux références historiques (mannequin Olida, avoir fait l’exode sur un camion-citerne), des métaphores (hardi à la soupe, yoyoter de la touffe) aux mots d’argot, Dominique Foufelle s’attarde sur les expressions les plus croustillantes pour nous en dévoiler l’origine et l’explication. Ou comment dire du mal de son prochain ou à son prochain avec humour ! Saviez-vous par exemple que l’on dit d’un fou qu’il est aussi dingue que du pop corn sur un four chaud ? Qu’il est plus amusant de dire que quelqu’un vous ripe la peau des baloches plutôt que de dire qu’il vous casse les pieds ? Que celui qui décoche la flèche du Parthe lance tout simplement une plaisanterie hostile ? Que celui qui crie haro sur le baudet est en fait en train de dénigrer quelqu’un publiquement ? Si vous êtes curieux d’enrichir votre vocabulaire et de plonger dans le patrimoine de la langue française, cet ouvrage est fait pour vous. Extrait LANGUE DE VIPÈRE Ah ! qu'il est doux de médire de son prochain ! De lui régler son compte en quelques épithètes assassines, derrière son dos, de préférence. Le pire est que les mauvaises langues, loin de recevoir la volée de bois vert qu'elles mériteraient, mettent les rieurs de leur côté. Il leur suffit de choisir l'expression qui fait mouche, assez drôle pour qu'on pardonne la méchanceté qu'elle contient. Et la langue française n'en manque pas, dont l'imagination s'est déchaînée pour servir les intentions les plus viles ! Comparaison n'est pas raison La méthode de la comparaison, peu flatteuse évidemment, convainc depuis belle lurette, notamment quand il s'agit de moquer l'apparence d'une personne. Le message passe sans qu'on doive insister. Est-il besoin d'expliquer cou de dindon, château branlant, dents en chasse-neige, seins en gants de toilette, peigné comme un dessous de bras, girafe en grande tenue, danser comme un porte-manteau, bâti comme un frigo américain... ? Non, car notre esprit traduit instantanément les mots en image mentale, et il faudrait être fort vertueux pour résister a l'hilarité. Des métaphores plus décalées pointent tout aussi efficacement les travers d'autrui : avoir des oursins dans les poches pour l'avarice, avoir été baptisé à l'eau de morue pour l'ivrognerie, avoir les côtes en long pour la paresse, prendre la citrouille pour la prétention... Le principe est de se faire instantanément comprendre de toutes et tous. Et malheureusement, cela passe aussi par les préjugés et clichés. De l'ouvertement sexiste pétasse à mules au discrètement homophobe éplucheuse de lentilles en passant par l'anodin mais néanmoins raciste tête de Turc, les exemples ne manquent pas. Question d'époque Chaque époque a toutefois ses références. Pour qu'une métaphore qui a fait florès survive au temps, il faut qu'elle ne soit pas trop datée. La très ancienne laid comme les sept péchés capitaux reste éloquente, même si on ignore qu'elle trouve son origine dans la statuaire du Moyen Age représentant les péchés sous forme de monstres, car elle puise dans notre commune culture judéo-chrétienne. Peu au fait des mythologies grecques et latines, il sera facile de trouver des explications aux nombreuses expressions qui s'y rapportent : se croire sorti de la cuisse Jupiter, toucher le pactole, subir le supplice de Tantale... Mais les références à la culture non livresque sont plus volatiles. L'élégant mannequin Olida ne parle plus qu'à ceux qui ont connu les décennies de gloire de cette marque de charcuterie industrielle, dont les produits ne contribuaient pas à affiner la silhouette. Pour comprendre grand dépendeux d'andouilles, il faut savoir qu'on suspendait jadis les charcuteries aux poutres pour les faire sécher, et que seules les grandes perches pouvaient les décrocher sans échelle. Remonter le tournebroche, pour adresser Afficher moinsAfficher plus

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Présentation de l'éditeur La langue française regorge d’expressions qui font mouche pour régler son compte à autrui. De la comparaison peu flatteuse (cou de dindon, danser comme un portemanteau) aux références historiques (mannequin Olida, avoir fait l’exode sur un camion-citerne), des métaphores (hardi à la soupe, yoyoter de la touffe) aux mots d’argot, Dominique Foufelle s’attarde sur les expressions les plus croustillantes pour nous en dévoiler l’origine et l’explication. Ou comment dire du mal de son prochain ou à son prochain avec humour ! Saviez-vous par exemple que l’on dit d’un fou qu’il est aussi dingue que du pop corn sur un four chaud ? Qu’il est plus amusant de dire que quelqu’un vous ripe la peau des baloches plutôt que de dire qu’il vous casse les pieds ? Que celui qui décoche la flèche du Parthe lance tout simplement une plaisanterie hostile ? Que celui qui crie haro sur le baudet est en fait en train de dénigrer quelqu’un publiquement ? Si vous êtes curieux d’enrichir votre vocabulaire et de plonger dans le patrimoine de la langue française, cet ouvrage est fait pour vous. Extrait LANGUE DE VIPÈRE Ah ! qu'il est doux de médire de son prochain ! De lui régler son compte en quelques épithètes assassines, derrière son dos, de préférence. Le pire est que les mauvaises langues, loin de recevoir la volée de bois vert qu'elles mériteraient, mettent les rieurs de leur côté. Il leur suffit de choisir l'expression qui fait mouche, assez drôle pour qu'on pardonne la méchanceté qu'elle contient. Et la langue française n'en manque pas, dont l'imagination s'est déchaînée pour servir les intentions les plus viles ! Comparaison n'est pas raison La méthode de la comparaison, peu flatteuse évidemment, convainc depuis belle lurette, notamment quand il s'agit de moquer l'apparence d'une personne. Le message passe sans qu'on doive insister. Est-il besoin d'expliquer cou de dindon, château branlant, dents en chasse-neige, seins en gants de toilette, peigné comme un dessous de bras, girafe en grande tenue, danser comme un porte-manteau, bâti comme un frigo américain... ? Non, car notre esprit traduit instantanément les mots en image mentale, et il faudrait être fort vertueux pour résister a l'hilarité. Des métaphores plus décalées pointent tout aussi efficacement les travers d'autrui : avoir des oursins dans les poches pour l'avarice, avoir été baptisé à l'eau de morue pour l'ivrognerie, avoir les côtes en long pour la paresse, prendre la citrouille pour la prétention... Le principe est de se faire instantanément comprendre de toutes et tous. Et malheureusement, cela passe aussi par les préjugés et clichés. De l'ouvertement sexiste pétasse à mules au discrètement homophobe éplucheuse de lentilles en passant par l'anodin mais néanmoins raciste tête de Turc, les exemples ne manquent pas. Question d'époque Chaque époque a toutefois ses références. Pour qu'une métaphore qui a fait florès survive au temps, il faut qu'elle ne soit pas trop datée. La très ancienne laid comme les sept péchés capitaux reste éloquente, même si on ignore qu'elle trouve son origine dans la statuaire du Moyen Age représentant les péchés sous forme de monstres, car elle puise dans notre commune culture judéo-chrétienne. Peu au fait des mythologies grecques et latines, il sera facile de trouver des explications aux nombreuses expressions qui s'y rapportent : se croire sorti de la cuisse Jupiter, toucher le pactole, subir le supplice de Tantale... Mais les références à la culture non livresque sont plus volatiles. L'élégant mannequin Olida ne parle plus qu'à ceux qui ont connu les décennies de gloire de cette marque de charcuterie industrielle, dont les produits ne contribuaient pas à affiner la silhouette. Pour comprendre grand dépendeux d'andouilles, il faut savoir qu'on suspendait jadis les charcuteries aux poutres pour les faire sécher, et que seules les grandes perches pouvaient les décrocher sans échelle. Remonter le tournebroche, pour adresser Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
Expressions qui tuent expliquées
Format
Broché
Publication
03 septembre 2014
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
256
Taille
16 x 11 x 1.5 cm
Poids
190
ISBN-13
9782812310836

Auteur

Livré entre : 23 décembre - 26 décembre
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