Passer au contenu
Mon compte
Wishlist
Panier 00:00

Private serie #4

Private L.A.

3.4

(30)

Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
Présentation de l'éditeur 26 juillet 2012. À la veille de l'ouverture des Jeux Olympiques de Londres, Sir Denton Marshall, éminent membre du comité d'organisation, est retrouvé décapité dans le jardin de sa propriété londonienne. Sa tête a été déposée sur le buste d'une statue antique. Sur la pelouse, près du socle, les cinq anneaux olympiques ont été dessinés à la bombe... Un certain Chronos prend alors contact avec Karen Pope, journaliste au Sun. Il revendique le meurtre et en annonce d'autres. Tous ceux qui, à ses yeux, ont dévoyé l'esprit de l'olympisme doivent périr. Aux athlètes dopés, aux organisateurs corrompus, il promet le châtiment. De fait, agressions, meurtres et attentats se succèdent. L'enquête de Mike Lancer, meilleur élément de l'agence Private Londres se révèle compliquée - et personnelle. Sir Denton n'était autre que son futur beau-père... Et il n'a pas de temps à perdre, la cérémonie de clôture approche, et avec elle l'apothéose sanglante promise par Chronos... Extrait Jeudi 26 juillet 2012, 9h24 Il régnait sur Londres une chaleur épouvantable. La chemise et la veste de Peter Knight étaient trempées de sueur. Il courait en direction du nord, sur Chesham Street. Après être passé devant l'hôtel Diplomat, il fonça vers Lyall Mews, au coeur de Belgravia, l'un des quartiers les plus huppés de la planète. Faites que ce ne soit pas vrai ! hurla Peter en silence. Je Vous en prie, mon Dieu, faites que ce ne soit pas vrai. Une meute de journalistes se trouvait massée le long d'un ruban jaune déroulé plus tôt par la police afin d'interdire l'accès à une vaste demeure aux tons crème. Knight se figea, tout près de vomir le bacon et les oeufs qu'il avait avalés au petit-déjeuner. Qu'allait-il bien pouvoir dire à Amanda ? Mille et une pensées l'assaillirent. Et cette maudite nausée qui ne le lâchait pas. La sonnerie de son téléphone portable retentit. Il l'extirpa prestement de sa poche et décrocha sans prendre le temps de vérifier l'identité de son correspondant. - Knight à l'appareil, parvint-il à articuler. C'est toi, Jack ? - Non, Peter. Ici, Nancy. Isabel est souffrante. - Quoi ? Ce n'est pas possible. J'ai quitté la maison il y a moins d'une heure. - Elle a de la fièvre, expliqua la nourrice. Je viens de prendre sa température. - Combien ? - 38. Et elle a mal au ventre. - Et Lukey ? - Il se sent bien, mais... - Faites-leur prendre un bain froid, puis rappelez-moi si la température d'Isabel atteint 38,5. Sur quoi, il raccrocha en ravalant la bile qui lui brûlait le fond de la gorge. Peter Knight était un homme d'environ un mètre quatre-vingts. Mince, le visage avenant, les cheveux châtain clair, il avait naguère occupé le poste d'enquêteur spécial à Old Bailey, la Haute Cour criminelle. Mais, deux ans plus tôt, il avait démissionné pour rejoindre la filiale anglaise de Private International. Cette agence de détectives, surnommée l'agence Pinkerton du XXIe siècle, possédait des bureaux dans les principales villes du monde, où officiait la fine fleur des experts médico-légaux, des spécialistes de la sécurité et des investigateurs comme Knight. Ne mélange pas tout, s'exhorta-t-il. Reste professionnel. En vain. Il avait déjà trop souffert depuis quelque temps, perdu trop d'êtres chers. La semaine précédente, Dan Carter, son supérieur hiérarchique, avait péri avec trois de ses collègues dans un accident d'avion au-dessus de la mer du Nord ; l'enquête était toujours en cours. Knight parviendrait-il à surmonter un autre deuil ? Il finit par chasser cette question de son esprit, ainsi que la fièvre de sa fille, qui pourtant l'inquiétait. Il se dirigea droit sur le barrage policier. Fendant la foule rassemblée sur Fleet Street, il ne tarda pas à repérer Billy Casper, un inspecteur de Scotland Yard qu'il côtoyait depuis quinze ans. C'était un garçon trapu au visage marqué de cicatrices d'acné. À peine eut-il aperçu Knight qu'il fronça les sourcils. - Private n'a rien à faire ici, fit-il. Biographie Afficher moinsAfficher plus

Private serie #4

Private L.A.

3.4

(30)

9,95 €
22,00 € -54%
Sélectionnez la condition
 
Il ne reste plus que 1 exemplaire(s) en stock
9,95 €
22,00 € -54%

Le Pitch

Présentation de l'éditeur 26 juillet 2012. À la veille de l'ouverture des Jeux Olympiques de Londres, Sir Denton Marshall, éminent membre du comité d'organisation, est retrouvé décapité dans le jardin de sa propriété londonienne. Sa tête a été déposée sur le buste d'une statue antique. Sur la pelouse, près du socle, les cinq anneaux olympiques ont été dessinés à la bombe... Un certain Chronos prend alors contact avec Karen Pope, journaliste au Sun. Il revendique le meurtre et en annonce d'autres. Tous ceux qui, à ses yeux, ont dévoyé l'esprit de l'olympisme doivent périr. Aux athlètes dopés, aux organisateurs corrompus, il promet le châtiment. De fait, agressions, meurtres et attentats se succèdent. L'enquête de Mike Lancer, meilleur élément de l'agence Private Londres se révèle compliquée - et personnelle. Sir Denton n'était autre que son futur beau-père... Et il n'a pas de temps à perdre, la cérémonie de clôture approche, et avec elle l'apothéose sanglante promise par Chronos... Extrait Jeudi 26 juillet 2012, 9h24 Il régnait sur Londres une chaleur épouvantable. La chemise et la veste de Peter Knight étaient trempées de sueur. Il courait en direction du nord, sur Chesham Street. Après être passé devant l'hôtel Diplomat, il fonça vers Lyall Mews, au coeur de Belgravia, l'un des quartiers les plus huppés de la planète. Faites que ce ne soit pas vrai ! hurla Peter en silence. Je Vous en prie, mon Dieu, faites que ce ne soit pas vrai. Une meute de journalistes se trouvait massée le long d'un ruban jaune déroulé plus tôt par la police afin d'interdire l'accès à une vaste demeure aux tons crème. Knight se figea, tout près de vomir le bacon et les oeufs qu'il avait avalés au petit-déjeuner. Qu'allait-il bien pouvoir dire à Amanda ? Mille et une pensées l'assaillirent. Et cette maudite nausée qui ne le lâchait pas. La sonnerie de son téléphone portable retentit. Il l'extirpa prestement de sa poche et décrocha sans prendre le temps de vérifier l'identité de son correspondant. - Knight à l'appareil, parvint-il à articuler. C'est toi, Jack ? - Non, Peter. Ici, Nancy. Isabel est souffrante. - Quoi ? Ce n'est pas possible. J'ai quitté la maison il y a moins d'une heure. - Elle a de la fièvre, expliqua la nourrice. Je viens de prendre sa température. - Combien ? - 38. Et elle a mal au ventre. - Et Lukey ? - Il se sent bien, mais... - Faites-leur prendre un bain froid, puis rappelez-moi si la température d'Isabel atteint 38,5. Sur quoi, il raccrocha en ravalant la bile qui lui brûlait le fond de la gorge. Peter Knight était un homme d'environ un mètre quatre-vingts. Mince, le visage avenant, les cheveux châtain clair, il avait naguère occupé le poste d'enquêteur spécial à Old Bailey, la Haute Cour criminelle. Mais, deux ans plus tôt, il avait démissionné pour rejoindre la filiale anglaise de Private International. Cette agence de détectives, surnommée l'agence Pinkerton du XXIe siècle, possédait des bureaux dans les principales villes du monde, où officiait la fine fleur des experts médico-légaux, des spécialistes de la sécurité et des investigateurs comme Knight. Ne mélange pas tout, s'exhorta-t-il. Reste professionnel. En vain. Il avait déjà trop souffert depuis quelque temps, perdu trop d'êtres chers. La semaine précédente, Dan Carter, son supérieur hiérarchique, avait péri avec trois de ses collègues dans un accident d'avion au-dessus de la mer du Nord ; l'enquête était toujours en cours. Knight parviendrait-il à surmonter un autre deuil ? Il finit par chasser cette question de son esprit, ainsi que la fièvre de sa fille, qui pourtant l'inquiétait. Il se dirigea droit sur le barrage policier. Fendant la foule rassemblée sur Fleet Street, il ne tarda pas à repérer Billy Casper, un inspecteur de Scotland Yard qu'il côtoyait depuis quinze ans. C'était un garçon trapu au visage marqué de cicatrices d'acné. À peine eut-il aperçu Knight qu'il fronça les sourcils. - Private n'a rien à faire ici, fit-il. Biographie Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
Private Londres
Editeur
Format
Grand Format
Publication
11 avril 2012
Série
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
386
Taille
24 x 15.3 x 2.6 cm
Poids
485
ISBN-13
9782809806540
Livré entre : 8 décembre - 11 décembre
Livraison gratuite (FR et BE) à partir de 20,00 € de livres d'occasion
Retour GRATUIT sous 14 jours.
Image to render

Revendez-le sur notre application!

Aller plus loin

Vous pouvez également aimer

Récemment consultés