Passer au contenu
Mon compte
Wishlist
Panier 00:00

Le sang des Borgia

3.4

(113)

Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
Présentation de l'éditeur Élu pape en 1492 sous le nom d'Alexandre IV, Rodrigo Borgia fut l'une des plus extraordinaires fripouilles d'une époque qui, pourtant, n'en manqua pas. Avant de servir Dieu, le nouveau souverain pontife cherche d'abord à servir les siens, à commencer par ses enfants, Juan, César, Geoffroi et Lucrèce. Mais sa position dominante et son népotisme vont suscitent des jalousies, qui bientôt deviennent meurtrières... En cette Italie de la Renaissance, intrigues, complots et empoisonnements ne sont pas des vains mots ! À la mort de Rodrigo, l'ennemi de la famille, le Cardinal della Rovere lui succède. Et c'est tout le clan Borgia qui se trouve en danger. César, qui inspirera à Machiavel le personnage du Prince, se réfugie à Naples avant de fuir en Espagne, où il sera fait prisonnier. Mais, bien décidé à retrouver le statut qui était le sien, il s'évade et ourdit sa vengeance... Don Corleone n'avait rien inventé ! Extrait Prologue Quand la peste noire dévasta l'Europe, fauchant près de la moitié de sa population, bien des désespérés se détournèrent du ciel pour contempler la terre. Les plus philosophes d'entre eux pour dominer le monde physique, s'efforcer de découvrir les secrets de l'existence, les grands mystères de la vie ; les pauvres se contentant d'espérer surmonter leurs souffrances. C'est ainsi que Dieu redescendit sur terre pour y devenir l'Homme, et que la religion médiévale, perdant son pouvoir, dut céder la place à l'étude des grandes civilisations de l'Antiquité - romaine, grecque, égyptienne. L'esprit des Croisades disparut ; les héros de l'Olympe revinrent à la vie et se livrèrent de nouvelles batailles. L'Homme se dressa contre Dieu, la Raison triompha. La philosophie, les arts, la médecine et la musique firent beaucoup de progrès à cette époque ; la culture s'épanouit dans toute sa splendeur. Il y eut toutefois un prix à payer. Les vieilles lois furent violées avant que les nouvelles soient rédigées. Passer de la stricte adhésion à la parole de Dieu et de la croyance en la damnation éternelle à l'adoration de l'Homme, aux bienfaits du monde matériel, à l'humanisme, fut en réalité une difficile transition. À cette époque, Rome n'était pas une ville sainte, mais un lieu sans foi ni loi. Les gens se faisaient dépouiller en pleine rue, les maisons étaient pillées, la prostitution florissait, les assassinats se comptaient chaque semaine par centaines. De surcroît, l'Italie telle que nous la connaissons aujourd'hui n'existait pas encore. Des cités-États indépendantes y étaient gouvernées par de vieilles familles aristocratiques menées par un souverain, un duc ou un archevêque. Chacun combattait son voisin, les vainqueurs restaient toujours sur leurs gardes - car chaque nouvelle conquête semblait à portée de main. Les grandes puissances étrangères, soucieuses d'accroître leur empire, envahirent ensuite le pays, que la France et l'Espagne se disputèrent, tandis que les «barbares» turcs, musulmans, menaçaient l'Occident et la papauté. L'Église et l'État se livraient une lutte acharnée. La première avait connu la pantalonnade du Grand Schisme, où l'on avait vu deux papes, installés dans deux villes différentes, défendre chacun un pouvoir et des revenus bien réduits. Désormais, il n'y avait plus qu'un seul souverain pontife, installé à Rome, et les princes de l'Église se remirent à espérer. Plus forts que jamais, ils n'avaient qu'à lutter contre le pouvoir temporel des rois et des aristocrates. Mais l'Église catholique était en plein tumulte, car elle connaissait les mêmes comportements effrénés qu'ailleurs. Les cardinaux n'hésitaient pas à envoyer leurs serviteurs, armés d'arbalètes et de pierres, combattre la jeunesse romaine dans les rues ; ils fréquentaient les courtisanes, avaient de nombreuses maîtresses, offraient et acceptaient des pots-de-vin. Le haut clergé était tout prêt, contre espèces sonnantes, à délivrer des indulgences, à promulguer des bulles papales absolva Afficher moinsAfficher plus

Le sang des Borgia

3.4

(113)

5,45 €
20,30 € -73%
Sélectionnez la condition
 
Il ne reste plus que 1 exemplaire(s) en stock
5,45 €
20,30 € -73%

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Élu pape en 1492 sous le nom d'Alexandre IV, Rodrigo Borgia fut l'une des plus extraordinaires fripouilles d'une époque qui, pourtant, n'en manqua pas. Avant de servir Dieu, le nouveau souverain pontife cherche d'abord à servir les siens, à commencer par ses enfants, Juan, César, Geoffroi et Lucrèce. Mais sa position dominante et son népotisme vont suscitent des jalousies, qui bientôt deviennent meurtrières... En cette Italie de la Renaissance, intrigues, complots et empoisonnements ne sont pas des vains mots ! À la mort de Rodrigo, l'ennemi de la famille, le Cardinal della Rovere lui succède. Et c'est tout le clan Borgia qui se trouve en danger. César, qui inspirera à Machiavel le personnage du Prince, se réfugie à Naples avant de fuir en Espagne, où il sera fait prisonnier. Mais, bien décidé à retrouver le statut qui était le sien, il s'évade et ourdit sa vengeance... Don Corleone n'avait rien inventé ! Extrait Prologue Quand la peste noire dévasta l'Europe, fauchant près de la moitié de sa population, bien des désespérés se détournèrent du ciel pour contempler la terre. Les plus philosophes d'entre eux pour dominer le monde physique, s'efforcer de découvrir les secrets de l'existence, les grands mystères de la vie ; les pauvres se contentant d'espérer surmonter leurs souffrances. C'est ainsi que Dieu redescendit sur terre pour y devenir l'Homme, et que la religion médiévale, perdant son pouvoir, dut céder la place à l'étude des grandes civilisations de l'Antiquité - romaine, grecque, égyptienne. L'esprit des Croisades disparut ; les héros de l'Olympe revinrent à la vie et se livrèrent de nouvelles batailles. L'Homme se dressa contre Dieu, la Raison triompha. La philosophie, les arts, la médecine et la musique firent beaucoup de progrès à cette époque ; la culture s'épanouit dans toute sa splendeur. Il y eut toutefois un prix à payer. Les vieilles lois furent violées avant que les nouvelles soient rédigées. Passer de la stricte adhésion à la parole de Dieu et de la croyance en la damnation éternelle à l'adoration de l'Homme, aux bienfaits du monde matériel, à l'humanisme, fut en réalité une difficile transition. À cette époque, Rome n'était pas une ville sainte, mais un lieu sans foi ni loi. Les gens se faisaient dépouiller en pleine rue, les maisons étaient pillées, la prostitution florissait, les assassinats se comptaient chaque semaine par centaines. De surcroît, l'Italie telle que nous la connaissons aujourd'hui n'existait pas encore. Des cités-États indépendantes y étaient gouvernées par de vieilles familles aristocratiques menées par un souverain, un duc ou un archevêque. Chacun combattait son voisin, les vainqueurs restaient toujours sur leurs gardes - car chaque nouvelle conquête semblait à portée de main. Les grandes puissances étrangères, soucieuses d'accroître leur empire, envahirent ensuite le pays, que la France et l'Espagne se disputèrent, tandis que les «barbares» turcs, musulmans, menaçaient l'Occident et la papauté. L'Église et l'État se livraient une lutte acharnée. La première avait connu la pantalonnade du Grand Schisme, où l'on avait vu deux papes, installés dans deux villes différentes, défendre chacun un pouvoir et des revenus bien réduits. Désormais, il n'y avait plus qu'un seul souverain pontife, installé à Rome, et les princes de l'Église se remirent à espérer. Plus forts que jamais, ils n'avaient qu'à lutter contre le pouvoir temporel des rois et des aristocrates. Mais l'Église catholique était en plein tumulte, car elle connaissait les mêmes comportements effrénés qu'ailleurs. Les cardinaux n'hésitaient pas à envoyer leurs serviteurs, armés d'arbalètes et de pierres, combattre la jeunesse romaine dans les rues ; ils fréquentaient les courtisanes, avaient de nombreuses maîtresses, offraient et acceptaient des pots-de-vin. Le haut clergé était tout prêt, contre espèces sonnantes, à délivrer des indulgences, à promulguer des bulles papales absolva Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
Le sang des Borgia
Editeur
Format
Grand Format
Publication
14 septembre 2011
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
382
Taille
24 x 15.3 x 2.5 cm
Poids
475
ISBN-13
9782809805659
Livré entre : 25 décembre - 28 décembre
Disponible chez le fournisseur
Impression à la demande
Expédition immédiate
Chez vous entre :
Les délais de livraison ont tendance à s'accélérer ces dernières semaines, le temps indiqué peut être plus court que prévu. Les délais de livraison ont tendance à s'allonger ces dernières semaines, le temps indiqué peut être plus long que prévu.
Livraison gratuite (FR et BE) à partir de 20,00 € de livres d'occasion
Retour GRATUIT sous 14 jours.
Image to render

Revendez-le sur notre application!

Aller plus loin

Vous pouvez également aimer

Récemment consultés