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ET PUIS UN JOUR J'AI ENTENDU BOB DYLAN

3.1

(10)

Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
Présentation de l'éditeur Contrairement à ce que le titre laisse penser, Alain Rémond parle ici essentiellement de lui. Dans cet essai autobiographique partiel et partial, il revient sur celui qui a marqué sa jeunesse, et même toute sa vie, sur le choc émotionnel éprouvé à l'écoute des premières chansons de Bob Dylan, sur la façon dont il a vieilli avec lui, avec ses errements musicaux, ses fulgurances et ses impasses. Alain Rémond nous fait partager les concerts, parfois sublimes, souvent ratés d'une star bougonne qui tourne toujours frénétiquement sur toutes les scènes du monde. De la bibliographie assez importante (une vingtaine d'ouvrages) d'Alain Rémond, on peut retenir les livres sur ses idoles : Les Chemins de Bob Dylan, Editions l'Epi, 1971 et Yves Montand, Éditions Henri Veyrier, 1977. Extrait Je m'y étais pris trop tard. Il n'y avait plus de billets. Je m'étais bêtement dit que j'avais le temps, qu'il n'y avait pas le feu. Il venait chanter deux soirs de suite au Palais des Congrès, Porte Maillot. D'habitude, il venait pour une soirée, une seule. Et c'était loin d'être complet. Alors, deux soirs de suite au Palais des Congrès, où il y a de la place à perte de vue, je m'étais dit que j'avais largement le temps. Et voilà : complet ! Pour la première fois de ma vie, je n'allais pas pouvoir écouter Bob Dylan. Je me souvenais de concerts, voilà des années, où nous n'étions pas nombreux. Vraiment pas. Il y avait des rangs entiers de sièges vides. Ce qu'on appelle, dans les comptes-rendus, «une assistance clairsemée». Il fallait être motivé, en ces années-là, pour venir voir chanter Dylan. Il fallait être un fidèle, un vrai de vrai. On avait l'impression d'être une secte. Le petit groupe des derniers à y croire, prêts à tout, y compris au pire concert des pires concerts. Ah ! non, nous n'étions pas nombreux, en ces années-là, à soutenir le vieux Bob, contre vents et marées. Et voilà qu'il n'y avait plus de place, plus un seul billet. Voilà que moi, le fidèle des fidèles, je me retrouvais à la porte. Voilà que Dylan faisait un triomphe. Et que j'étais chassé par des nouveaux venus, des convertis de fraîche date. Des amateurs. Alors que j'étais, moi, un professionnel. Je n'allais tout de même pas accepter ça. Je n'allais tout de même pas me laisser marcher sur les pieds. Je trouverais bien un moyen d'acheter un billet, à n'importe qui, à n'importe quel prix. J'étais prêt à tout. Revue de presse Que les choses soient claires, pour ne pas dissuader les lecteurs rétifs aux lourdes biographies d'artistes (on les comprend...), le livre est tout sauf une somme sur l'auteur de Like a Rolling Stone, «la plus grande chanson rock de tous les temps» selon l'auteur, ce que l'on se gardera bien de discuter, surtout devant lui. Que les choses soient claires, pour ne pas dissuader les lecteurs rétifs aux lourdes biographies d'artistes (on les comprend...), le livre est tout sauf une somme sur l'auteur de Like a Rolling Stone, «la plus grande chanson rock de tous les temps» selon l'auteur, ce que l'on se gardera bien de discuter, surtout devant lui. S'il est question d'érudition ici, c'est parce qu'Alain Rémond connaît sur le bout des doigts chaque mot de chaque vers de chaque strophe de chaque chanson du maître... Le vrai sujet du livre, on l'a compris, c'est sa propre relation au chanteur, sa sauvage subjectivité. Il se décrit en immersion, traquant le moindre enregistrement pirate, assistant à chaque concert, enthousiaste jusqu'aux larmes de l'extase ou dépité, affligé, assommé par une prestation pitoyable, puis pardonnant. (Jean-Yves Dana - La Croix du 13 avril 2011 ) Un mot de l'auteur Alain Rémond, journaliste, est entré à Télérama en 1973, en est devenu le rédacteur en chef et quitta le magazine après quasiment 20 ans de service. Aujourd'hui, il travaille pour Marianne et La Croix. Il connaît le grand succès avec ses romans qui s'inspirent de sa jeunesse : Chaque jour est un adieu, Seuil, 2000, Un Jeune homme est pass Afficher moinsAfficher plus

ET PUIS UN JOUR J'AI ENTENDU BOB DYLAN

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Présentation de l'éditeur Contrairement à ce que le titre laisse penser, Alain Rémond parle ici essentiellement de lui. Dans cet essai autobiographique partiel et partial, il revient sur celui qui a marqué sa jeunesse, et même toute sa vie, sur le choc émotionnel éprouvé à l'écoute des premières chansons de Bob Dylan, sur la façon dont il a vieilli avec lui, avec ses errements musicaux, ses fulgurances et ses impasses. Alain Rémond nous fait partager les concerts, parfois sublimes, souvent ratés d'une star bougonne qui tourne toujours frénétiquement sur toutes les scènes du monde. De la bibliographie assez importante (une vingtaine d'ouvrages) d'Alain Rémond, on peut retenir les livres sur ses idoles : Les Chemins de Bob Dylan, Editions l'Epi, 1971 et Yves Montand, Éditions Henri Veyrier, 1977. Extrait Je m'y étais pris trop tard. Il n'y avait plus de billets. Je m'étais bêtement dit que j'avais le temps, qu'il n'y avait pas le feu. Il venait chanter deux soirs de suite au Palais des Congrès, Porte Maillot. D'habitude, il venait pour une soirée, une seule. Et c'était loin d'être complet. Alors, deux soirs de suite au Palais des Congrès, où il y a de la place à perte de vue, je m'étais dit que j'avais largement le temps. Et voilà : complet ! Pour la première fois de ma vie, je n'allais pas pouvoir écouter Bob Dylan. Je me souvenais de concerts, voilà des années, où nous n'étions pas nombreux. Vraiment pas. Il y avait des rangs entiers de sièges vides. Ce qu'on appelle, dans les comptes-rendus, «une assistance clairsemée». Il fallait être motivé, en ces années-là, pour venir voir chanter Dylan. Il fallait être un fidèle, un vrai de vrai. On avait l'impression d'être une secte. Le petit groupe des derniers à y croire, prêts à tout, y compris au pire concert des pires concerts. Ah ! non, nous n'étions pas nombreux, en ces années-là, à soutenir le vieux Bob, contre vents et marées. Et voilà qu'il n'y avait plus de place, plus un seul billet. Voilà que moi, le fidèle des fidèles, je me retrouvais à la porte. Voilà que Dylan faisait un triomphe. Et que j'étais chassé par des nouveaux venus, des convertis de fraîche date. Des amateurs. Alors que j'étais, moi, un professionnel. Je n'allais tout de même pas accepter ça. Je n'allais tout de même pas me laisser marcher sur les pieds. Je trouverais bien un moyen d'acheter un billet, à n'importe qui, à n'importe quel prix. J'étais prêt à tout. Revue de presse Que les choses soient claires, pour ne pas dissuader les lecteurs rétifs aux lourdes biographies d'artistes (on les comprend...), le livre est tout sauf une somme sur l'auteur de Like a Rolling Stone, «la plus grande chanson rock de tous les temps» selon l'auteur, ce que l'on se gardera bien de discuter, surtout devant lui. Que les choses soient claires, pour ne pas dissuader les lecteurs rétifs aux lourdes biographies d'artistes (on les comprend...), le livre est tout sauf une somme sur l'auteur de Like a Rolling Stone, «la plus grande chanson rock de tous les temps» selon l'auteur, ce que l'on se gardera bien de discuter, surtout devant lui. S'il est question d'érudition ici, c'est parce qu'Alain Rémond connaît sur le bout des doigts chaque mot de chaque vers de chaque strophe de chaque chanson du maître... Le vrai sujet du livre, on l'a compris, c'est sa propre relation au chanteur, sa sauvage subjectivité. Il se décrit en immersion, traquant le moindre enregistrement pirate, assistant à chaque concert, enthousiaste jusqu'aux larmes de l'extase ou dépité, affligé, assommé par une prestation pitoyable, puis pardonnant. (Jean-Yves Dana - La Croix du 13 avril 2011 ) Un mot de l'auteur Alain Rémond, journaliste, est entré à Télérama en 1973, en est devenu le rédacteur en chef et quitta le magazine après quasiment 20 ans de service. Aujourd'hui, il travaille pour Marianne et La Croix. Il connaît le grand succès avec ses romans qui s'inspirent de sa jeunesse : Chaque jour est un adieu, Seuil, 2000, Un Jeune homme est pass Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
ET PUIS UN JOUR J'AI ENTENDU BOB DYLAN
Format
Grand Format
Publication
03 mars 2011
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
199
Taille
20 x 13 x 1.5 cm
Poids
220
ISBN-13
9782755607109
Livré entre : 28 décembre - 31 décembre
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