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MOI STEPHANIE FILLE DISTILBENE

1.0

(1)

Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
Présentation de l'éditeur «J'ai d'abord écrit ce livre pour elles, pour nous, pour mémoire. Pour dénoncer, à ma modeste façon, un problème de santé publique encore trop méconnu. Ce médicament toxique a été prescrit massivement aux femmes pendant leur grossesse depuis les années 1950 jusqu'en 1977. [...] Autour de 160000 enfants, aujourd'hui en âge de devenir parents, ont été affectés par cette molécule dans le ventre de leur mère.» LE TÉMOIGNAGE BOULEVERSANT D'UNE FEMME INTERDITE D'ENFANTER Malgré des études alarmantes et son interdiction dans de nombreux pays - dès 1971 aux États-Unis -, le diéthylstilbestrol, une molécule censée prévenir les fausses couches, a été prescrit aux femmes enceintes durant près de vingt-cinq ans en France, provoquant des séquelles souvent irréparables chez leurs enfants. Lorsque, à l'âge de 26 ans, Stéphanie découvre que sa mère a pris du Distilbène durant sa grossesse, elle comprend enfin l'origine de ses troubles et notamment pourquoi elle souffre d'une malformation de l'utérus. Elle devine qu'elle ne connaîtra peut-être jamais les joies de la maternité. Elle s'aperçoit aussi qu'elle est loin d'être la seule victime et décide alors d'engager un véritable combat. Ce livre raconte l'histoire d'une jeune femme déterminée à conjurer le sort et à obtenir justice. Stéphanie Chevallier, 36 ans, a fondé et dirige l'association Les Filles DES. Comme de nombreuses victimes, elle a porté plainte contre les fabricants du Distilbène en 2005. Elle attend aujourd'hui l'issue de ce procès. Extrait Le jour où tout a basculé «Est-ce que j'ai actuellement des patientes dont les mères ont pris du Distilbène ? Oui... Peut-être. Et alors ?» Réponse de six gynécologues sur dix interrogés par Marie Claire, en 2000 Je n'ai jamais rêvé d'écrire un livre sur mon utérus. C'est une histoire qui m'est tombée dessus il y a dix ans. J'étais chez moi en train de feuilleter un magazine féminin pour me détendre. En couverture de Marie Claire, une jolie brune, la crinière au vent, m'invite à «ressusciter mes cheveux» et à agrémenter ma garde-robe à «petits prix». Dire que je pensais me changer les idées ! C'était jusqu'à ce que je m'arrête sur une double page consacrée à la «stérilité en héritage». À 26 ans, j'aimerais ne pas me sentir concernée par la question. Mais je ne peux m'em-pêcher de lire l'article... Même si je ne cherche pas encore à devenir mère, je sais que, le moment venu, ce sera délicat. Je suis née avec un utérus abîmé. Je n'ai jamais eu mes règles. J'ai tout le temps mal au ventre. La faute à une malformation sévère que j'ai découverte à l'adolescence. Je vais comprendre que c'est plus grave et plus compliqué que cela. Même si je n'ai pas envie d'entendre parler de stérilité, je sais que je dois lire cet article. Et il va changer ma vie. C'est une enquête consacrée à l'«affaire Distilbène». Le quoi ? Jamais entendu parler... À la base, c'est une «molécule miracle», le diéthyls-tilbestrol, inventée en 1938 par un chercheur anglais et commercialisée en masse sous divers noms aux Etats-Unis et partout dans le monde à partir de 1948. En France, le médicament sera surtout vendu sous la marque Distilbène par UCB Pharma. Les laboratoires et les médecins se sont emballés pour une hormone de synthèse révolutionnaire censée prévenir les fausses couches et les naissances prématurées. Ces comprimés ont été prescrits à environ 200000 femmes enceintes en France. C'est très tardivement, en 1977, qu'ils ont été interdits, après la découverte de leurs effets toxiques. Dès 1971, le médicament est retiré de la vente aux États-Unis. On comprend alors que le «DES» - c'est le nom couramment utilisé pour «diéthylstilbes-trol» - cause en réalité des cancers et de graves malformations génitales. Des milliers de jeunes filles exposées à cette molécule dans le ventre de leur mère souffrent de stérilité ou multiplient les fausses couches. Voilà ce que je découvre en lisant cet article. Comment une fille de ma généra Afficher moinsAfficher plus

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Présentation de l'éditeur «J'ai d'abord écrit ce livre pour elles, pour nous, pour mémoire. Pour dénoncer, à ma modeste façon, un problème de santé publique encore trop méconnu. Ce médicament toxique a été prescrit massivement aux femmes pendant leur grossesse depuis les années 1950 jusqu'en 1977. [...] Autour de 160000 enfants, aujourd'hui en âge de devenir parents, ont été affectés par cette molécule dans le ventre de leur mère.» LE TÉMOIGNAGE BOULEVERSANT D'UNE FEMME INTERDITE D'ENFANTER Malgré des études alarmantes et son interdiction dans de nombreux pays - dès 1971 aux États-Unis -, le diéthylstilbestrol, une molécule censée prévenir les fausses couches, a été prescrit aux femmes enceintes durant près de vingt-cinq ans en France, provoquant des séquelles souvent irréparables chez leurs enfants. Lorsque, à l'âge de 26 ans, Stéphanie découvre que sa mère a pris du Distilbène durant sa grossesse, elle comprend enfin l'origine de ses troubles et notamment pourquoi elle souffre d'une malformation de l'utérus. Elle devine qu'elle ne connaîtra peut-être jamais les joies de la maternité. Elle s'aperçoit aussi qu'elle est loin d'être la seule victime et décide alors d'engager un véritable combat. Ce livre raconte l'histoire d'une jeune femme déterminée à conjurer le sort et à obtenir justice. Stéphanie Chevallier, 36 ans, a fondé et dirige l'association Les Filles DES. Comme de nombreuses victimes, elle a porté plainte contre les fabricants du Distilbène en 2005. Elle attend aujourd'hui l'issue de ce procès. Extrait Le jour où tout a basculé «Est-ce que j'ai actuellement des patientes dont les mères ont pris du Distilbène ? Oui... Peut-être. Et alors ?» Réponse de six gynécologues sur dix interrogés par Marie Claire, en 2000 Je n'ai jamais rêvé d'écrire un livre sur mon utérus. C'est une histoire qui m'est tombée dessus il y a dix ans. J'étais chez moi en train de feuilleter un magazine féminin pour me détendre. En couverture de Marie Claire, une jolie brune, la crinière au vent, m'invite à «ressusciter mes cheveux» et à agrémenter ma garde-robe à «petits prix». Dire que je pensais me changer les idées ! C'était jusqu'à ce que je m'arrête sur une double page consacrée à la «stérilité en héritage». À 26 ans, j'aimerais ne pas me sentir concernée par la question. Mais je ne peux m'em-pêcher de lire l'article... Même si je ne cherche pas encore à devenir mère, je sais que, le moment venu, ce sera délicat. Je suis née avec un utérus abîmé. Je n'ai jamais eu mes règles. J'ai tout le temps mal au ventre. La faute à une malformation sévère que j'ai découverte à l'adolescence. Je vais comprendre que c'est plus grave et plus compliqué que cela. Même si je n'ai pas envie d'entendre parler de stérilité, je sais que je dois lire cet article. Et il va changer ma vie. C'est une enquête consacrée à l'«affaire Distilbène». Le quoi ? Jamais entendu parler... À la base, c'est une «molécule miracle», le diéthyls-tilbestrol, inventée en 1938 par un chercheur anglais et commercialisée en masse sous divers noms aux Etats-Unis et partout dans le monde à partir de 1948. En France, le médicament sera surtout vendu sous la marque Distilbène par UCB Pharma. Les laboratoires et les médecins se sont emballés pour une hormone de synthèse révolutionnaire censée prévenir les fausses couches et les naissances prématurées. Ces comprimés ont été prescrits à environ 200000 femmes enceintes en France. C'est très tardivement, en 1977, qu'ils ont été interdits, après la découverte de leurs effets toxiques. Dès 1971, le médicament est retiré de la vente aux États-Unis. On comprend alors que le «DES» - c'est le nom couramment utilisé pour «diéthylstilbes-trol» - cause en réalité des cancers et de graves malformations génitales. Des milliers de jeunes filles exposées à cette molécule dans le ventre de leur mère souffrent de stérilité ou multiplient les fausses couches. Voilà ce que je découvre en lisant cet article. Comment une fille de ma généra Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
MOI STEPHANIE FILLE DISTILBENE
Editeur
Format
Broché
Publication
21 octobre 2010
Auteur
Chaudeau, Céline
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
265
Taille
22.5 x 14.6 x 2.3 cm
Poids
392
ISBN-13
9782754018920

Auteur

Livré entre : 8 décembre - 11 décembre
Livraison gratuite (FR et BE) à partir de 20,00 € de livres d'occasion
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