BAIN DE SOLEIL

Name: BAIN DE SOLEIL
Brand: Porée-Rongier, Marie-Dominique
SKU: GD-9782754009164
Price: 7.97 EUR
Availability: OutOfStock

Audience : Adulte - Haut niveau

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Anacoluthe, catachrèse, ellipse, litote, métaphore, tapinose... Derrière ces noms un brin désuets ou franchement barbares se cachent des figures de mots, de sens, de construction, de pensée, de sonorité, à l'intérêt souvent insoupçonné, et que chacun emploie sans " me s'en rendre compte. - Un concentré d'expressions stylées à faire pâlir d'envie les ectoplasmes du Capitaine Haddock !» De A comme accumulation à Z comme zeugma, découvrez plus d'une centaine de ces figures de style. Outre leur étymologie et leur définition, Marie-Dominique et Marc Porée illustrent chaque figure de plusieurs exemples savoureux et décalés. Marie-Dominique Porée est agrégée de grammaire et professeur de grec en classe préparatoire au lycée La Bruyère à Versailles. Marc Porée est professeur à l'université Paris-III. Extrait Extrait de l'introduction : Le style n'est rien, mais rien n'est sans le style. (Rivarol, Notes, Pensées et Maximes, 1790) On peut se promener en forêt ou à la campagne, profiter des fleurs et des plantes rencontrées en chemin, admirer leur beauté, sans forcément connaître le nom savant de chacune d'entre elles. De même, on peut aimer parcourir tel paysage d'écrivain, en ignorant tout du nom savant des fleurs de rhétorique qui le parsèment. Cependant, si vous avez la chance d'avoir à vos côtés un ami promeneur, féru de botanique, il saura vous guider vers telle variété rare, devancer vos questions, partager avec vous son gai savoir. Apprendre que la grande marguerite commune a pour nom Leucanthemum vulgare lam, ou que l'orchidée sauvage est de la famille des plantes monocotylédones à fleurs zygomorphes, ne change rien au charme simple de la première, ni à l'élégance farouche de la seconde. Mais, sans un minimum de connaissances, il n'est pas de plaisir durable. De même, ce manuel que vous tenez entre les mains a pour objectif de vous faire mieux apprécier ces spécimens d'une végétation tantôt luxuriante (accumulation, hyperbole, auxèse), tantôt dépouillée (litote), qu'on nomme figures. Parcourant la jungle des styles, vous reconnaîtrez leur affleurement, leur implantation dans les textes. Puisse cet abécédaire tenir lieu de florilège, d'herbier verbial, à consulter et à cultiver en toute saison. Et puisse qu'en le lisant, vous deveniez «liserons», pour le dire avec Raymond Queneau, par ailleurs grand expert en Fleurs bleues (Gallimard, 1965). Pourquoi s'intéresser à ces figures aux noms passablement désuets, ou franchement barbares, tout droit venus, pour l'essentiel, des lointaines contrées grecques et latines ? À l'heure où la langue française, à en croire les puristes, est menacée de perdre son intégrité sous les assauts des apocopes, aphérèses et autres syncopes, quand elle n'est pas mise en minorité par l'invasion des mots étrangers, pourquoi cette prime aux figures ? D'abord pour ne pas laisser la chose aux seuls spécialistes, linguistes ou stylisticiens. La langue, qui relève du bien commun, est l'affaire de tous, ou devrait l'être en tout cas. Ensuite, parce que les figures sont partout : sans elles, pas de journal, pas de chanson, pas de sketch, pas de roman, pas de poème. Pas de déclaration d'amour, non plus. C'était déjà le cas à l'époque de Molière, et les SMS et autres textos d'aujourd'hui n'y changeront rien : pour déclarer sa flamme, trouver les mots pour le dire n'est rien, encore faut-il savoir les disposer dans le meilleur ordre possible. À ce titre, la leçon de figures dispensée dans Le Bourgeois gentilhomme (II, 4, 1670) n'a pas pris une ride : Un mot de l'auteur Marie-Dominique Porée-Rongier est agrégée de grammaire, spécialiste des langues anciennes et professeur de grec en classe préparatoire au lycée La Bruyère à Versailles. Biographie de l'auteur Marie-Dominique Porée-Rongier est agrégée de grammaire, spécialiste des langues anciennes et professeur de grec en classe préparatoire au lycée La Bruyère à Versailles. Afficher moinsAfficher plus

Poree, Marie-Dominique

BAIN DE SOLEIL

6,45 €

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Anacoluthe, catachrèse, ellipse, litote, métaphore, tapinose... Derrière ces noms un brin désuets ou franchement barbares se cachent des figures de mots, de sens, de construction, de pensée, de sonorité, à l'intérêt souvent insoupçonné, et que chacun emploie sans " me s'en rendre compte. - Un concentré d'expressions stylées à faire pâlir d'envie les ectoplasmes du Capitaine Haddock !» De A comme accumulation à Z comme zeugma, découvrez plus d'une centaine de ces figures de style. Outre leur étymologie et leur définition, Marie-Dominique et Marc Porée illustrent chaque figure de plusieurs exemples savoureux et décalés. Marie-Dominique Porée est agrégée de grammaire et professeur de grec en classe préparatoire au lycée La Bruyère à Versailles. Marc Porée est professeur à l'université Paris-III. Extrait Extrait de l'introduction : Le style n'est rien, mais rien n'est sans le style. (Rivarol, Notes, Pensées et Maximes, 1790) On peut se promener en forêt ou à la campagne, profiter des fleurs et des plantes rencontrées en chemin, admirer leur beauté, sans forcément connaître le nom savant de chacune d'entre elles. De même, on peut aimer parcourir tel paysage d'écrivain, en ignorant tout du nom savant des fleurs de rhétorique qui le parsèment. Cependant, si vous avez la chance d'avoir à vos côtés un ami promeneur, féru de botanique, il saura vous guider vers telle variété rare, devancer vos questions, partager avec vous son gai savoir. Apprendre que la grande marguerite commune a pour nom Leucanthemum vulgare lam, ou que l'orchidée sauvage est de la famille des plantes monocotylédones à fleurs zygomorphes, ne change rien au charme simple de la première, ni à l'élégance farouche de la seconde. Mais, sans un minimum de connaissances, il n'est pas de plaisir durable. De même, ce manuel que vous tenez entre les mains a pour objectif de vous faire mieux apprécier ces spécimens d'une végétation tantôt luxuriante (accumulation, hyperbole, auxèse), tantôt dépouillée (litote), qu'on nomme figures. Parcourant la jungle des styles, vous reconnaîtrez leur affleurement, leur implantation dans les textes. Puisse cet abécédaire tenir lieu de florilège, d'herbier verbial, à consulter et à cultiver en toute saison. Et puisse qu'en le lisant, vous deveniez «liserons», pour le dire avec Raymond Queneau, par ailleurs grand expert en Fleurs bleues (Gallimard, 1965). Pourquoi s'intéresser à ces figures aux noms passablement désuets, ou franchement barbares, tout droit venus, pour l'essentiel, des lointaines contrées grecques et latines ? À l'heure où la langue française, à en croire les puristes, est menacée de perdre son intégrité sous les assauts des apocopes, aphérèses et autres syncopes, quand elle n'est pas mise en minorité par l'invasion des mots étrangers, pourquoi cette prime aux figures ? D'abord pour ne pas laisser la chose aux seuls spécialistes, linguistes ou stylisticiens. La langue, qui relève du bien commun, est l'affaire de tous, ou devrait l'être en tout cas. Ensuite, parce que les figures sont partout : sans elles, pas de journal, pas de chanson, pas de sketch, pas de roman, pas de poème. Pas de déclaration d'amour, non plus. C'était déjà le cas à l'époque de Molière, et les SMS et autres textos d'aujourd'hui n'y changeront rien : pour déclarer sa flamme, trouver les mots pour le dire n'est rien, encore faut-il savoir les disposer dans le meilleur ordre possible. À ce titre, la leçon de figures dispensée dans Le Bourgeois gentilhomme (II, 4, 1670) n'a pas pris une ride : Un mot de l'auteur Marie-Dominique Porée-Rongier est agrégée de grammaire, spécialiste des langues anciennes et professeur de grec en classe préparatoire au lycée La Bruyère à Versailles. Biographie de l'auteur Marie-Dominique Porée-Rongier est agrégée de grammaire, spécialiste des langues anciennes et professeur de grec en classe préparatoire au lycée La Bruyère à Versailles. Afficher moinsAfficher plus