Kennedy : Chronique d'un destin

«Le président le plus photogénique du siècle s'est offert la belle postérité des hommes frappés en pleine gloire. Sa beauté ne subira pas l'outrage du temps...» Marc Dugain. Un des créateurs de cette image fut Jacques Lowe qui rencontra John Fitzgerald Kennedy en 1958 et devint non seulement le photographe officiel de sa campagne présidentielle mais aussi son photographe personnel. Cet album présente plus de 250 photos, témoignages de la vie privée et politique - et de l'immense charisme - d'un personnage devenu mythique : JFK. Chez lui avec Jackie et leur fille Caroline, dans les coulisses de la convention démocrate, pendant la campagne présidentielle, dans le bureau ovale de la Maison-Blanche et dans les voyages officiels dont le plus glamour, Paris. Un reportage qui prend fin avec l'enterrement du président au cimetière national d'Arlington. Par un terrible coup du sort, l'histoire de ces photos se retrouve liée à l'autre événement le plus dramatique que les États-Unis aient connu depuis l'assassinat du président Kennedy : l'attaque terroriste du 11 septembre à New York sur les tours jumelles. En 1999, Jacques Lowe avait archivé 40 000 négatifs Kennedy dans le coffre d'une chambre forte située dans le bâtiment 5 du World Trade Center. Tous ces documents ont été détruits mais, par chance, des planches-contact et des tirages - dont nombres d'inédits publiés dans cet ouvrage - ont pu être retrouvés dans diverses collections.Biographie de l'auteurJacques Lowe (1930-2001) est né en Allemagne où il a passé les années de guerre à se cacher, à cause de ses origines juives. Il a émigré ensuite aux Etats-Unis et travaillé comme reporter-photographe pour les grands périodiques de l'époque. C'est en 1956 qu'il rencontre Robert F Kennedy ; deux ans plus tard, il est présenté à son frère Jack, le futur président. Il devient le photographe officiel de la campagne présidentielle de JFK en 1960, puis le photographe personnel du président. Après l'assassinat de JFK le 22 novembre 1963, puis de Martin Luther King et de Bobby Kennedy cinq ans plus tard, Jacques Lowe retourne en Europe comme directeur artistique. Il y crée sa propre