Miliciens contre maquisards

Name: Miliciens contre maquisards
Brand: Morvan, Françoise
SKU: GD-9782737350634
Price: 34.97 EUR
Availability: OutOfStock
Rating: 1.0 (2 reviews)

1.0

(2)

Audience : Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Le 11 juillet 1944, une rafle se resserre autour du maquis où sont rassemblés de jeunes résistants ; certains d'entre eux, arrêtés, seront enfermés dans une cave à Bourbriac, torturés et abattus d'une balle dans la nuque par les SS et les miliciens qui les accompagnent. Pourquoi la rafle a-t-elle eu lieu ? Qui a trahi ? À partir du témoignage énigmatique de Guillaume Le Bris, un résistant qui a été emprisonné avec les autres, puis libéré, l'enquête menée dans le dédale des archives permet de reconstituer l'itinéraire des miliciens, des maquisards, des parachutistes qui organisent la Résistance et des gendarmes pétainistes qui les traquent. Face à face, pour la première fois, ils donnent à entendre leur version brute des faits et leurs voix font écho à celles des paysans dont on a brûlé la ferme, des maires de petits villages amenés à témoigner : des voix dans un choeur, des voix donnant à entendre une tout autre version de l'histoire que celle qui est accréditée généralement de nos jours. Basée sur des documents d'archives inconnus jusqu'alors, cette enquête passionnante ne concerne pas seulement la Bretagne mais l'histoire de la Résistance et la manière dont se construit le discours historique. Agrégée de lettres et docteur d'État, Françoise Morvan dirige la collection «Les grandes collectes» aux Editions Ouest-France ; elle a édité les oeuvres de François-Marie Luzel, traduit de nombreux textes, notamment pour le théâtre, et publié divers essais, dont Le Monde comme si (Babel-Actes Sud) où se trouve l'amorce de la réflexion dont cette enquête est le prolongement. Extrait Extrait de l'introduction À l'origine de cet essai, une étrange expérience : lorsque le directeur d'une petite maison d'édition, les éditions Hybride, m'a proposé de rédiger une préface pour le livre d'un inconnu, Guillaume Le Bris, j'ai accepté sans réfléchir. Ce livre, intitulé, non sans emphase, Échos d'outre-tombe, rapportait comment, capturé lors d'une rafle à Saint-Nicolas-du-Pélem, au centre de la Bretagne, le 11 juillet 1944, Guillaume Le Bris avait été enfermé dans une cave d'où il avait pu s'échapper, alors que ses camarades, affreusement torturés, étaient exécutés par les Allemands assistés des membres de la Milice et du Bezen Perrot, la milice bretonne sous uniforme de la Waffen SS. Le livre était prodigieusement mal écrit et le ton emphatique, les redites, le flou entretenu sur l'identité du narrateur en rendaient la lecture pénible, mais ces défauts, constitutifs du document, n'étaient pas sans lui donner sa force ; pas question donc de refuser : d'abord, parce que mon père avait lui-même échappé de peu à cette rafle ; ensuite, parce que j'avais déjà pu mesurer en quelques occasions le rôle occulte de ces miliciens dont les membres avaient bénéficié d'une étrange indulgence, voire d'une totale impunité, à la Libération. Or, les historiens passent sous silence la présence du Bezen Perrot dans cette rafle et ces exécutions, quand la mémoire populaire en a gardé trace. Afficher moinsAfficher plus

Morvan, Françoise

Miliciens contre maquisards

1.0

(2)

21,45 €

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Le 11 juillet 1944, une rafle se resserre autour du maquis où sont rassemblés de jeunes résistants ; certains d'entre eux, arrêtés, seront enfermés dans une cave à Bourbriac, torturés et abattus d'une balle dans la nuque par les SS et les miliciens qui les accompagnent. Pourquoi la rafle a-t-elle eu lieu ? Qui a trahi ? À partir du témoignage énigmatique de Guillaume Le Bris, un résistant qui a été emprisonné avec les autres, puis libéré, l'enquête menée dans le dédale des archives permet de reconstituer l'itinéraire des miliciens, des maquisards, des parachutistes qui organisent la Résistance et des gendarmes pétainistes qui les traquent. Face à face, pour la première fois, ils donnent à entendre leur version brute des faits et leurs voix font écho à celles des paysans dont on a brûlé la ferme, des maires de petits villages amenés à témoigner : des voix dans un choeur, des voix donnant à entendre une tout autre version de l'histoire que celle qui est accréditée généralement de nos jours. Basée sur des documents d'archives inconnus jusqu'alors, cette enquête passionnante ne concerne pas seulement la Bretagne mais l'histoire de la Résistance et la manière dont se construit le discours historique. Agrégée de lettres et docteur d'État, Françoise Morvan dirige la collection «Les grandes collectes» aux Editions Ouest-France ; elle a édité les oeuvres de François-Marie Luzel, traduit de nombreux textes, notamment pour le théâtre, et publié divers essais, dont Le Monde comme si (Babel-Actes Sud) où se trouve l'amorce de la réflexion dont cette enquête est le prolongement. Extrait Extrait de l'introduction À l'origine de cet essai, une étrange expérience : lorsque le directeur d'une petite maison d'édition, les éditions Hybride, m'a proposé de rédiger une préface pour le livre d'un inconnu, Guillaume Le Bris, j'ai accepté sans réfléchir. Ce livre, intitulé, non sans emphase, Échos d'outre-tombe, rapportait comment, capturé lors d'une rafle à Saint-Nicolas-du-Pélem, au centre de la Bretagne, le 11 juillet 1944, Guillaume Le Bris avait été enfermé dans une cave d'où il avait pu s'échapper, alors que ses camarades, affreusement torturés, étaient exécutés par les Allemands assistés des membres de la Milice et du Bezen Perrot, la milice bretonne sous uniforme de la Waffen SS. Le livre était prodigieusement mal écrit et le ton emphatique, les redites, le flou entretenu sur l'identité du narrateur en rendaient la lecture pénible, mais ces défauts, constitutifs du document, n'étaient pas sans lui donner sa force ; pas question donc de refuser : d'abord, parce que mon père avait lui-même échappé de peu à cette rafle ; ensuite, parce que j'avais déjà pu mesurer en quelques occasions le rôle occulte de ces miliciens dont les membres avaient bénéficié d'une étrange indulgence, voire d'une totale impunité, à la Libération. Or, les historiens passent sous silence la présence du Bezen Perrot dans cette rafle et ces exécutions, quand la mémoire populaire en a gardé trace. Afficher moinsAfficher plus