Raconté à la première personne par l’héroïne, le roman est très drôle. A la manière d’une Elle Woods (du film La revanche d’une blonde, 2001), Tulip est à la fois séduisante et intelligente, usant même de ses connaissances dites « futiles » pour faire avancer le jeu de survie auquel elle participe. Elle défend l’entraide et le bon sens, et finit par impressionner tout le monde. De son côté, elle affirme ses choix intérieurs et trouve des solutions pour sortir de l’univers virtuel dans lequel elle finissait par se sentir enfermée. Entourée et pétillante, Tulip nous fait passer un bon moment de lecture, et prendre du recul sur notre univers connecté de surexposition de soi.