Les icônes

Témoignages de foi ardente, les icônes hantent tout l'Orient chrétien. Depuis l'antiquité jusqu'à nos jours, leurs formes et leurs fonctions ont beaucoup évolué. Leur histoire illustre de façon emblématique le délicat rapport de la religion chrétienne à l'image et à la représentation de Dieu. Après avoir survécu à l'explosion de l'iconoclastie en 726, à la chute de Constantinople en 1453 puis à la disparition de l'empire byzantin où elles sont nées, les icônes témoignent encore aujourd'hui de leur vivacité mais aussi de leur fragilité. De Constantinople en Russie, en passant par les îles grecques, cette étude menée par d'éminents spécialistes retrace très clairement l'histoire de la tradition byzantine de l'icône et de sa diffusion.Biographie de l'auteurCette étude a été réalisée grâce à la collaboration d'éminents spécialistes. K. Weitzmann a écrit de très nombreux ouvrages sur l'art tardif classique, l'art paléochrétien, l'art byzantin et l'art du Moyen Âge occidental. G. Alibegasvili et A. Volskaya sont spécialistes de l'art figuratif médiéval géorgien. M. G. Chatzidakis est spécialiste de l'art byzantin, et plus particulièrement de la peinture post-byzantine. G. Babic est l'auteur de livres, d'études et d'articles sur l'art médiéval serbe et byzantin. E. Smirnova est titulaire de la chaire d'histoire de l'art russe à l'université de Moscou. T. G. Voinescu est l'auteur d'études, de monographies et d'articles sur l'art roumain et post-byzantin.