Hôtels particuliers de Paris

Name: Hôtels particuliers de Paris
Brand: Larbodiere, Jean-Marc
SKU: GD-9782707207050
Price: 99.0 EUR
Availability: OutOfStock
Rating: 1.0 (2 reviews)

1.0

(2)

Audience : Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Quelques huit cents hôtels particuliers modèlent aujourd'hui le paysage parisien et confèrent à la capitale son charme et son cachet. Leurs façades, véritables joyaux d'architecture, témoignent de l'évolution des modes de vie et de l'histoire de Paris du Moyen Âge au XXe siècle. Extrait Du Moyen-âge à la Renaissance HÔTEL DE CLUNY. 24, RUE DU SOMMERARD. 5e. 1498. Au Moyen Âge LES VESTIGES DE L'HABITAT MÉDIÉVAL sont vraiment très rares à Paris, aussi bien pour les immeubles populaires à pans de bois et colombages que pour les hôtels particuliers. Ce n'est guère qu'au XIVe siècle que l'on repère la poterne et les deux tourelles de l'hôtel de Clisson, dans le Marais. Pourtant, Paris n'est déjà plus une petite ville, puisqu'on estime qu'elle compte, en 1328, quelque 200000 habitants, lesquels sont alors très majoritairement regroupés sur la rive Droite. Ils suivent en cela l'exemple du roi Charles V qui, dégoûté du palais de la Cité par la révolte fomentée par le prévôt des marchands, Etienne Marcel, trouve refuge dans le quartier Saint-Paul, puis dans celui des Tournelles. C'est d'ailleurs le point de départ de la vogue du Marais auprès des notables, la rive Gauche étant alors en grande partie abandonnée aux moines et aux étudiants. Quatre témoignages Durant la première partie du XVe siècle, Paris est ruiné par la guerre de Cent Ans. On ne conserve guère de cette époque qu'une tour de l'hôtel de Bourgogne, édifiée en 1411. Il faut donc attendre la fin du siècle, l'aube de la Renaissance, pour trouver deux témoignages importants de cette période. L'un, l'hôtel de Sens, a été presque entièrement reconstitué à une époque récente, tandis que l'autre, l'hôtel de Cluny, nous est parvenu dans un bon état de conservation. Ainsi, nous disposons à Paris de quatre témoignages de l'hôtel médiéval dont aucun n'appartient à des bourgeois : deux d'entre eux sont seigneuriaux (Clisson et Bourgogne) tandis que les deux autres appartiennent à de hauts prélats (Sens et Cluny). Compte tenu de cette rareté et de l'importance de ces premières bases pour la suite, nous pouvons les examiner un par un; rapidement pour les deux premiers, qui ne sont que d'assez maigres vestiges; de manière plus approfondie pour les deux autres. L'hôtel de Clisson Il a été construit par le connétable Olivier de Clisson à la fin du XIVe siècle, vers 1375. On n'en voit plus que cette poterne, le reste ayant été détruit ou absorbé, au XVIe siècle, par l'hôtel de Guise, dont il ne reste pas grand-chose non plus car lui-même s'est fait englober, au début du XVIIIe siècle, par le fastueux hôtel de Soubise. C'est en fait une belle entrée de petit château fort gothique, flanquée de deux tours en encorbellement coiffées de leurs toits en poivrière, pittoresques bonnets pointus. Les armes de Clisson datent d'une restauration effectuée au XIXe siècle. L'ensemble est agréable à regarder, mais nous renseigne tout de même assez peu sur les hôtels de l'époque. L'hôtel de Bourgogne Cet hôtel ne va pas nous être d'un plus grand secours, car il n'en reste qu'une tour, dite donjon de Jean sans Peur. Achevée en 1411, il s'agit d'une annexe de l'hôtel de Bourgogne, beaucoup plus ancien puisqu'il remontait à la fin du XIIIe siècle. Ledit Jean était d'autant moins sans peur qu'après avoir fait assassiner le duc d'Orléans, qui était à la fois son cousin et le frère du roi, il estima que le climat devenait malsain et fit construire cette tour pour trouver refuge, en cas de coup de force, dans les deux chambres fortes situées à son sommet. Outre ces deux chambres, appareillées en bonnes pierres de taille, la tour comprend une pièce basse et une grande pièce, qui sera plus tard coupée en deux, le tout étant relié par un très bel escalier à vis dont les nervures imitent la ramure et les feuilles d'un arbre dans le plus pur style gothique flamboyant. Afficher moinsAfficher plus

Larbodiere, Jean-Marc

Hôtels particuliers de Paris

1.0

(2)

13,95 €

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Quelques huit cents hôtels particuliers modèlent aujourd'hui le paysage parisien et confèrent à la capitale son charme et son cachet. Leurs façades, véritables joyaux d'architecture, témoignent de l'évolution des modes de vie et de l'histoire de Paris du Moyen Âge au XXe siècle. Extrait Du Moyen-âge à la Renaissance HÔTEL DE CLUNY. 24, RUE DU SOMMERARD. 5e. 1498. Au Moyen Âge LES VESTIGES DE L'HABITAT MÉDIÉVAL sont vraiment très rares à Paris, aussi bien pour les immeubles populaires à pans de bois et colombages que pour les hôtels particuliers. Ce n'est guère qu'au XIVe siècle que l'on repère la poterne et les deux tourelles de l'hôtel de Clisson, dans le Marais. Pourtant, Paris n'est déjà plus une petite ville, puisqu'on estime qu'elle compte, en 1328, quelque 200000 habitants, lesquels sont alors très majoritairement regroupés sur la rive Droite. Ils suivent en cela l'exemple du roi Charles V qui, dégoûté du palais de la Cité par la révolte fomentée par le prévôt des marchands, Etienne Marcel, trouve refuge dans le quartier Saint-Paul, puis dans celui des Tournelles. C'est d'ailleurs le point de départ de la vogue du Marais auprès des notables, la rive Gauche étant alors en grande partie abandonnée aux moines et aux étudiants. Quatre témoignages Durant la première partie du XVe siècle, Paris est ruiné par la guerre de Cent Ans. On ne conserve guère de cette époque qu'une tour de l'hôtel de Bourgogne, édifiée en 1411. Il faut donc attendre la fin du siècle, l'aube de la Renaissance, pour trouver deux témoignages importants de cette période. L'un, l'hôtel de Sens, a été presque entièrement reconstitué à une époque récente, tandis que l'autre, l'hôtel de Cluny, nous est parvenu dans un bon état de conservation. Ainsi, nous disposons à Paris de quatre témoignages de l'hôtel médiéval dont aucun n'appartient à des bourgeois : deux d'entre eux sont seigneuriaux (Clisson et Bourgogne) tandis que les deux autres appartiennent à de hauts prélats (Sens et Cluny). Compte tenu de cette rareté et de l'importance de ces premières bases pour la suite, nous pouvons les examiner un par un; rapidement pour les deux premiers, qui ne sont que d'assez maigres vestiges; de manière plus approfondie pour les deux autres. L'hôtel de Clisson Il a été construit par le connétable Olivier de Clisson à la fin du XIVe siècle, vers 1375. On n'en voit plus que cette poterne, le reste ayant été détruit ou absorbé, au XVIe siècle, par l'hôtel de Guise, dont il ne reste pas grand-chose non plus car lui-même s'est fait englober, au début du XVIIIe siècle, par le fastueux hôtel de Soubise. C'est en fait une belle entrée de petit château fort gothique, flanquée de deux tours en encorbellement coiffées de leurs toits en poivrière, pittoresques bonnets pointus. Les armes de Clisson datent d'une restauration effectuée au XIXe siècle. L'ensemble est agréable à regarder, mais nous renseigne tout de même assez peu sur les hôtels de l'époque. L'hôtel de Bourgogne Cet hôtel ne va pas nous être d'un plus grand secours, car il n'en reste qu'une tour, dite donjon de Jean sans Peur. Achevée en 1411, il s'agit d'une annexe de l'hôtel de Bourgogne, beaucoup plus ancien puisqu'il remontait à la fin du XIIIe siècle. Ledit Jean était d'autant moins sans peur qu'après avoir fait assassiner le duc d'Orléans, qui était à la fois son cousin et le frère du roi, il estima que le climat devenait malsain et fit construire cette tour pour trouver refuge, en cas de coup de force, dans les deux chambres fortes situées à son sommet. Outre ces deux chambres, appareillées en bonnes pierres de taille, la tour comprend une pièce basse et une grande pièce, qui sera plus tard coupée en deux, le tout étant relié par un très bel escalier à vis dont les nervures imitent la ramure et les feuilles d'un arbre dans le plus pur style gothique flamboyant. Afficher moinsAfficher plus