Passer au contenu
Mon compte
Wishlist
Panier 00:00

L'école n'est pas une entreprise (Nouvelle édition)

1.0

(2)

Audience : Scolaire - Enseignants
Le Pitch
Sommaire Introduction La pente néo-libérale de l'école Mutation ou destruction de l'école ? I / La production du " capital humain " au service de l'entreprise 1 - Nouveau capitalisme et éducation Les moments de l'école Une école au service de l'économie Vers l'école néo-libérale L'école " flexible " Décomposition du lien du diplôme à l'emploi Une cohérence toute relative 2 - De la connaissance comme facteur de production Éducation élargie, culture utile L'époque du " capital humain " Capitalisme et production des connaissances Les nouvelles usines du savoir Un modèle qui se généralise 3 - La nouvelle langue de l'école L'apprentissage tout au long de la vie L'usage stratégique des compétences La pédagogie des compétences 4 - L'idéologie de la professionnalisation L'école englobée Le retournement La professionnalisation pour tous comme nouvelle idéologie Le cas de l'université II / L'école sous le dogme du marché 5 - La grande vague néo-libérale Un programme de privatisation Argumentaire de l'idéologie néo-libérale La promotion du choix L'offensive libérale de la droite française L'école comme marché : un nouveau sens commun 6 - Le grand marché de l'éducation Les formes de la marchandisation Un marché prometteur La globalisation du marché éducatif La privatisation de l'éducation Marché des nouvelles technologies et illusions pédagogiques Les nouvelles frontières del'e-learning 7 - La colonisation marchande de l'éducation La déferlante publicitaire à l'école : l'exemple nord-américain La situation française Réguler la publicité à l'école ? Publicité et objectivité : l'exemple de Renault 8 - La marchéisation de l'école et ses effets ségrégatifs De la décentralisation à la dérégulation Les politiques du libéralisme scolaire L'hypocrisie française La ségrégation à la française Le choix comme nouveau mode de reproduction L'idéalisation du marché scolaire et la réalité Le marché efficace ? III / Pouvoir et management dans l'école néo-libérale 9 - La " modernisation " de l'école Les sens de la modernisation La modernisation de l'enseignement américain Les effets de la rationalisation taylorienne La fascination de l'administration scolaire pour l'entreprise Le culte de l'efficacité Les effets réducteurs de l'évaluation et de l'efficacité L'idéologie de l'innovation La modernisation technologique 10 - Décentralisation, pouvoirs et inégalités Des critiques de plus en plus nombreuses contre l'uniformité La diversité contre le centralisme Le management comme horizon " réaliste " de la gauche Une nouvelle organisation décentralisée L'établissement scolaire au centre du dispositif Écoles riches, écoles pauvres Contrôle local et mutations des valeurs 11 - Le nouveau " management éducatif " Démocratie ou bureaucratie ? Philosophie du management éducatif Un management rétrograde Le contresens néo-taylorien L'autonomie enseignante et les hiérarchies intermédiaires Une nouvelle identité Le chef d'établissement pédagogue 12 - Les contradictions de l'école néo-libérale L'empire impossible Politique d'austérité, repli éducatif et capital humain Les nouvelles valeurs de l'école Les contradictions du management public à la française Des contradictions pédagogiques Le malaise dans l'institution scolaire Conclusion Postface à l'édition 2004 À propos du sens des mouvements sociaux dans le champ de la connaissance. ,Note biographique Christian Laval, agrégé de sciences sociales, est spécialiste de l'histoire de l'utilitarisme. Il est l'auteur d'une histoire de la sociologie classique,L'Ambition sociologique(La Découverte, 2002) et coauteur duNouvel Ordre éducatif mondial(Syllepse/Nouveaux Regards, 2002). Il participe aux activités de l'Institut de recherche de la FSU et à la revueNouveaux Regardsqui se consacre à l'analyse des mutations du système d'enseignement. ,Présentation Un livre documenté et percutant qui identifie les menaces de privatisation de l'école et des savoirs. L'école est soumise à des pressions considérables pour qu'elle se conforme aux nouveaux commandements du néo-libéralisme auxquels toute institution doit se soumettre. Le système éducatif n'y échappe pas : dans ce nouveau modèle, il est menacé de se réduire à la formation du " capital humain " nécessaire aux entreprises. En s'appuyant sur une enquête approfondie, Christian Laval montre comment les " recommandations " des experts de l'OCDE, de la Banque mondiale, de l'OMC et de l'Union européenne ont été appliquées par les différents gouvernements français depuis les années 1980. Elles se sont traduites par une réorganisation managériale des établissements scolaires, mis en concurrence entre eux pour assurer la liberté de choix des " consommateurs d'école ", par une " professionnalisation " toujours plus poussée des études, par une décentralisation qui n'a rien à voir avec la démocratie promise. Les enseignants sont sommés de participer activement à cette métamorphose de l'école publique, qui ouvre la voie à une marchandisation générale des savoirs et des apprentissages et à un renforcement des inégalités. Mais la réalisation intégrale de l'école néo-libérale n'a rien de fatal. Résistances sourdes, luttes collectives, prise de conscience des dangers de cette mutation imposée par la globalisation du capitalisme : les acteurs de l'école doivent désormais affronter un débat crucial qui engage aussi le modèle de civilisation que nous voulons. Afficher moinsAfficher plus

L'école n'est pas une entreprise (Nouvelle édition)

1.0

(2)

7,45 €
12,20 € -38%
Sélectionnez la condition
 
Il ne reste plus que 1 exemplaire(s) en stock
7,45 €
12,20 € -38%

Le Pitch

Sommaire Introduction La pente néo-libérale de l'école Mutation ou destruction de l'école ? I / La production du " capital humain " au service de l'entreprise 1 - Nouveau capitalisme et éducation Les moments de l'école Une école au service de l'économie Vers l'école néo-libérale L'école " flexible " Décomposition du lien du diplôme à l'emploi Une cohérence toute relative 2 - De la connaissance comme facteur de production Éducation élargie, culture utile L'époque du " capital humain " Capitalisme et production des connaissances Les nouvelles usines du savoir Un modèle qui se généralise 3 - La nouvelle langue de l'école L'apprentissage tout au long de la vie L'usage stratégique des compétences La pédagogie des compétences 4 - L'idéologie de la professionnalisation L'école englobée Le retournement La professionnalisation pour tous comme nouvelle idéologie Le cas de l'université II / L'école sous le dogme du marché 5 - La grande vague néo-libérale Un programme de privatisation Argumentaire de l'idéologie néo-libérale La promotion du choix L'offensive libérale de la droite française L'école comme marché : un nouveau sens commun 6 - Le grand marché de l'éducation Les formes de la marchandisation Un marché prometteur La globalisation du marché éducatif La privatisation de l'éducation Marché des nouvelles technologies et illusions pédagogiques Les nouvelles frontières del'e-learning 7 - La colonisation marchande de l'éducation La déferlante publicitaire à l'école : l'exemple nord-américain La situation française Réguler la publicité à l'école ? Publicité et objectivité : l'exemple de Renault 8 - La marchéisation de l'école et ses effets ségrégatifs De la décentralisation à la dérégulation Les politiques du libéralisme scolaire L'hypocrisie française La ségrégation à la française Le choix comme nouveau mode de reproduction L'idéalisation du marché scolaire et la réalité Le marché efficace ? III / Pouvoir et management dans l'école néo-libérale 9 - La " modernisation " de l'école Les sens de la modernisation La modernisation de l'enseignement américain Les effets de la rationalisation taylorienne La fascination de l'administration scolaire pour l'entreprise Le culte de l'efficacité Les effets réducteurs de l'évaluation et de l'efficacité L'idéologie de l'innovation La modernisation technologique 10 - Décentralisation, pouvoirs et inégalités Des critiques de plus en plus nombreuses contre l'uniformité La diversité contre le centralisme Le management comme horizon " réaliste " de la gauche Une nouvelle organisation décentralisée L'établissement scolaire au centre du dispositif Écoles riches, écoles pauvres Contrôle local et mutations des valeurs 11 - Le nouveau " management éducatif " Démocratie ou bureaucratie ? Philosophie du management éducatif Un management rétrograde Le contresens néo-taylorien L'autonomie enseignante et les hiérarchies intermédiaires Une nouvelle identité Le chef d'établissement pédagogue 12 - Les contradictions de l'école néo-libérale L'empire impossible Politique d'austérité, repli éducatif et capital humain Les nouvelles valeurs de l'école Les contradictions du management public à la française Des contradictions pédagogiques Le malaise dans l'institution scolaire Conclusion Postface à l'édition 2004 À propos du sens des mouvements sociaux dans le champ de la connaissance. ,Note biographique Christian Laval, agrégé de sciences sociales, est spécialiste de l'histoire de l'utilitarisme. Il est l'auteur d'une histoire de la sociologie classique,L'Ambition sociologique(La Découverte, 2002) et coauteur duNouvel Ordre éducatif mondial(Syllepse/Nouveaux Regards, 2002). Il participe aux activités de l'Institut de recherche de la FSU et à la revueNouveaux Regardsqui se consacre à l'analyse des mutations du système d'enseignement. ,Présentation Un livre documenté et percutant qui identifie les menaces de privatisation de l'école et des savoirs. L'école est soumise à des pressions considérables pour qu'elle se conforme aux nouveaux commandements du néo-libéralisme auxquels toute institution doit se soumettre. Le système éducatif n'y échappe pas : dans ce nouveau modèle, il est menacé de se réduire à la formation du " capital humain " nécessaire aux entreprises. En s'appuyant sur une enquête approfondie, Christian Laval montre comment les " recommandations " des experts de l'OCDE, de la Banque mondiale, de l'OMC et de l'Union européenne ont été appliquées par les différents gouvernements français depuis les années 1980. Elles se sont traduites par une réorganisation managériale des établissements scolaires, mis en concurrence entre eux pour assurer la liberté de choix des " consommateurs d'école ", par une " professionnalisation " toujours plus poussée des études, par une décentralisation qui n'a rien à voir avec la démocratie promise. Les enseignants sont sommés de participer activement à cette métamorphose de l'école publique, qui ouvre la voie à une marchandisation générale des savoirs et des apprentissages et à un renforcement des inégalités. Mais la réalisation intégrale de l'école néo-libérale n'a rien de fatal. Résistances sourdes, luttes collectives, prise de conscience des dangers de cette mutation imposée par la globalisation du capitalisme : les acteurs de l'école doivent désormais affronter un débat crucial qui engage aussi le modèle de civilisation que nous voulons. Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
L'école n'est pas une entreprise: Le néo-libéralisme à l'assaut de l'enseignement public
Format
Poche
Publication
26 août 2004
Audience
Scolaire - Enseignants
Pages
350
Taille
19.1 x 12.7 x 2 cm
Poids
340
ISBN-13
9782707144027

Auteur

Livré entre : 8 décembre - 11 décembre
Livraison gratuite (FR et BE) à partir de 20,00 € de livres d'occasion
Retour GRATUIT sous 14 jours.
Image to render

Revendez-le sur notre application!

Aller plus loin

Vous pouvez également aimer

Récemment consultés