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Tea Rooms

4.1

(80)

Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
PrésentationDans le Madrid des années 1930, Matilde cherche un emploi. La jeune femme enchaîne les entretiens infructueux : le travail se fait rare et elles sont nombreuses, comme elle, à essayer de joindre les deux bouts. C’est dans un salon de thé-pâtisserie que Matilde trouve finalement une place. Elle y est confrontée à la hiérarchie, aux bas salaires, à la peur de perdre son poste, mais aussi aux préoccupations, discussions politiques et conversations frivoles entre vendeuses et serveurs du salon.Quand les rues de Madrid s’emplissent d’ouvriers et ouvrières en colère, que la lutte des classes commence à faire rage, Matilde et ses collègues s’interrogent : faut-il rejoindre le mouvement ? Quel serait le prix à payer ? Peut-on se le permettre ? Qu’est-ce qu’être une femme dans cet univers ?,ExtraitMais il y a aussi des femmes qui prennent leur indépendance, qui vivent de leurs efforts, sans avoir besoin de « supporter des types ». Mais ça, c’est dans d’autres pays, où la culture a fait un pas de géant ; où la femme a cessé d’être un objet de plaisir et d’exploitation ; où les universités ouvrent leurs portes aux ouvrières et aux paysannes les plus modestes. Ici, les seules femmes qui pourraient s’émanciper grâce à la culture ce sont les filles des grands propriétaires, des banquiers, des commerçants prospères ; et ce sont précisément les seules femmes qui se moquent complètement de leur émancipation, parce qu’elles n’ont jamais porté de souliers usés, n’ont jamais connu la faim, qui engendre des rebelles.,Note biographiqueSi l’ on connaît bien, ou mieux, les auteurs de La Génération de 27, comme Federico García Lorca, Dámaso Alonso, Gerardo Diego, Luis Cernuda, Vicente Aleixandre, Manuel Altolaguirre, Emilio Prados, Jorge Guillén, Pedro Salinas, ou encore Rafael Alberti…, on ne connaît pas, ou très peu, Rosa Chacel, Ernestina de Champourcín, María Teresa León, Concha Méndez... Leurs noms sont nombreux mais, avant la guerre, ils n’ occupaient pas la place méritée aux côtés de leurs compagnons littéraires. Ils, les grands de La Génération de 27, ont pourtant partagé avec elles rencontres, amitiés, projets ou photographies. Mais elles restent encore trop souvent, aujourd’hui comme hier, ignorées, voire oubliées.Ces dernières années, le travail de certaines d’ entre elles a enfin été réédité. Et l’ une de « ces figures » qui émergent remarquablement de l’ oubli est certainement celle de Luisa Carnés, née à Madrid en 1905 et décédée à Mexico en 1964.Les circonstances historiques qui ont vu émerger Luisa Carnés comme journaliste et romancière, ses engagements sociaux et politiques dans l’Espagne des années 1930, puis durant la guerre civile (elle était membre du PC Espagnol), son exil au Mexique, puis la censure du régime de Franco, ont largement contribué à la « rendre invisible » pendant de longues années dans l’ histoire de la littérature espagnole.Née dans une famille d’ ouvriers, Luisa Carnés commence à travailler très tôt, dès l’ âge de 11 ans, comme apprentie dans l’ atelier de chapellerie que dirige une de ses tantes. Elle compense son manque d’ instruction par une curiosité littéraire féroce et multiplie ses lectures, en particulier des auteurs russes. Son apprentissage littéraire est autodidacte et la conduit vers la littérature et le journalisme, jusqu’ à devenir, selon la critique de l’ époque, l’ une des meilleures écrivaines des années 1930. Elle publie très jeune (entre 1926 et 1929) quatre nouvelles dans la presse, puis en 1928, son premier recueil est édité, Peregrinos del calvario, suivi d’ un roman Natacha qui campe ses personnages dans un atelier textile semblable à celui qu’ elle connaît bien. De son nouvel emploi dans un salon de thé, elle tire, en 1934, le roman qui la consacre, Tea Rooms (femmes ouvrières), un roman-reportage d’ une surprenante modernité qui s’ inscrit dans la tradition de ce genre littéraire apparu dès les années 1920. Elle deviendra journaliste à temps plein suite à sa publication.,Commentaires« Tea Rooms est un joyau rare. Cette œuvre apporte au roman social, généralement masculin, une vision féminine et un style audacieusement avant-gardiste. »El pais, Carolina Pecharromán, journaliste et romancière.« Luisa Carnés était une ouvrière qui a travaillé dès l’âge de 11 ans et qui exprime avec audace son expérience de la vie. Elle n’a pas peur d’aborder les questions sociales et politiques qui affectaient directement les femmes, comme le droit à l’avortement, mais qui étaient taboues dans la littérature de l’époque. »María del Mar Mañas, universitaire et professeure de littérature hispanique. Afficher moinsAfficher plus

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Le Pitch

PrésentationDans le Madrid des années 1930, Matilde cherche un emploi. La jeune femme enchaîne les entretiens infructueux : le travail se fait rare et elles sont nombreuses, comme elle, à essayer de joindre les deux bouts. C’est dans un salon de thé-pâtisserie que Matilde trouve finalement une place. Elle y est confrontée à la hiérarchie, aux bas salaires, à la peur de perdre son poste, mais aussi aux préoccupations, discussions politiques et conversations frivoles entre vendeuses et serveurs du salon.Quand les rues de Madrid s’emplissent d’ouvriers et ouvrières en colère, que la lutte des classes commence à faire rage, Matilde et ses collègues s’interrogent : faut-il rejoindre le mouvement ? Quel serait le prix à payer ? Peut-on se le permettre ? Qu’est-ce qu’être une femme dans cet univers ?,ExtraitMais il y a aussi des femmes qui prennent leur indépendance, qui vivent de leurs efforts, sans avoir besoin de « supporter des types ». Mais ça, c’est dans d’autres pays, où la culture a fait un pas de géant ; où la femme a cessé d’être un objet de plaisir et d’exploitation ; où les universités ouvrent leurs portes aux ouvrières et aux paysannes les plus modestes. Ici, les seules femmes qui pourraient s’émanciper grâce à la culture ce sont les filles des grands propriétaires, des banquiers, des commerçants prospères ; et ce sont précisément les seules femmes qui se moquent complètement de leur émancipation, parce qu’elles n’ont jamais porté de souliers usés, n’ont jamais connu la faim, qui engendre des rebelles.,Note biographiqueSi l’ on connaît bien, ou mieux, les auteurs de La Génération de 27, comme Federico García Lorca, Dámaso Alonso, Gerardo Diego, Luis Cernuda, Vicente Aleixandre, Manuel Altolaguirre, Emilio Prados, Jorge Guillén, Pedro Salinas, ou encore Rafael Alberti…, on ne connaît pas, ou très peu, Rosa Chacel, Ernestina de Champourcín, María Teresa León, Concha Méndez... Leurs noms sont nombreux mais, avant la guerre, ils n’ occupaient pas la place méritée aux côtés de leurs compagnons littéraires. Ils, les grands de La Génération de 27, ont pourtant partagé avec elles rencontres, amitiés, projets ou photographies. Mais elles restent encore trop souvent, aujourd’hui comme hier, ignorées, voire oubliées.Ces dernières années, le travail de certaines d’ entre elles a enfin été réédité. Et l’ une de « ces figures » qui émergent remarquablement de l’ oubli est certainement celle de Luisa Carnés, née à Madrid en 1905 et décédée à Mexico en 1964.Les circonstances historiques qui ont vu émerger Luisa Carnés comme journaliste et romancière, ses engagements sociaux et politiques dans l’Espagne des années 1930, puis durant la guerre civile (elle était membre du PC Espagnol), son exil au Mexique, puis la censure du régime de Franco, ont largement contribué à la « rendre invisible » pendant de longues années dans l’ histoire de la littérature espagnole.Née dans une famille d’ ouvriers, Luisa Carnés commence à travailler très tôt, dès l’ âge de 11 ans, comme apprentie dans l’ atelier de chapellerie que dirige une de ses tantes. Elle compense son manque d’ instruction par une curiosité littéraire féroce et multiplie ses lectures, en particulier des auteurs russes. Son apprentissage littéraire est autodidacte et la conduit vers la littérature et le journalisme, jusqu’ à devenir, selon la critique de l’ époque, l’ une des meilleures écrivaines des années 1930. Elle publie très jeune (entre 1926 et 1929) quatre nouvelles dans la presse, puis en 1928, son premier recueil est édité, Peregrinos del calvario, suivi d’ un roman Natacha qui campe ses personnages dans un atelier textile semblable à celui qu’ elle connaît bien. De son nouvel emploi dans un salon de thé, elle tire, en 1934, le roman qui la consacre, Tea Rooms (femmes ouvrières), un roman-reportage d’ une surprenante modernité qui s’ inscrit dans la tradition de ce genre littéraire apparu dès les années 1920. Elle deviendra journaliste à temps plein suite à sa publication.,Commentaires« Tea Rooms est un joyau rare. Cette œuvre apporte au roman social, généralement masculin, une vision féminine et un style audacieusement avant-gardiste. »El pais, Carolina Pecharromán, journaliste et romancière.« Luisa Carnés était une ouvrière qui a travaillé dès l’âge de 11 ans et qui exprime avec audace son expérience de la vie. Elle n’a pas peur d’aborder les questions sociales et politiques qui affectaient directement les femmes, comme le droit à l’avortement, mais qui étaient taboues dans la littérature de l’époque. »María del Mar Mañas, universitaire et professeure de littérature hispanique. Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
Tea Rooms: Femmes ouvrières
Format
Grand Format
Publication
01 janvier 2021
Traduction et commentaire
Ortuno, Michelle
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
249
Taille
19 x 13.6 x 2 cm
Poids
294
ISBN-13
9782376650645

Contenu

4ème de couverture

Dans le Madrid des années 1930, Matilde cherche un emploi. La jeune femme enchaîne les entretiens infructueux : le travail se fait rare et elles sont nombreuses, comme elle, à essayer de joindre les deux bouts. C’est dans un salon de thé-pâtisserie que Matilde trouve finalement une place. Elle y est confrontée à la hiérarchie, aux bas salaires, à la peur de perdre son poste, mais aussi aux préoccupations, discussions politiques et conversations frivoles entre vendeuses et serveurs du salon. Quand les rues de Madrid s’emplissent d’ouvriers et ouvrières en colère, que la lutte des classes commence à faire rage, Matilde et ses collègues s’interrogent : faut-il rejoindre le mouvement ? Quel serait le prix à payer ? Peut-on se le permettre ? Qu’est-ce qu’être une femme dans cet univers ?Biographie de l'auteurSi l’ on connaît bien, ou mieux, les auteurs de La Génération de 27, comme Federico García Lorca, Dámaso Alonso, Gerardo Diego, Luis Cernuda, Vicente Aleixandre, Manuel Altolaguirre, Emilio Prados, Jorge Guillén, Pedro Salinas, ou encore Rafael Alberti…, on ne connaît pas, ou très peu, Rosa Chacel, Ernestina de Champourcín, María Teresa León, Concha Méndez... Leurs noms sont nombreux mais, avant la guerre, ils n’ occupaient pas la place méritée aux côtés de leurs compagnons littéraires. Ils, les grands de La Génération de 27, ont pourtant partagé avec elles rencontres, amitiés, projets ou photographies. Mais elles restent encore trop souvent, aujourd’hui comme hier, ignorées, voire oubliées. Ces dernières années, le travail de certaines d’ entre elles a enfin été réédité. Et l’ une de « ces figures » qui émergent remarquablement de l’ oubli est certainement celle de Luisa Carnés, née à Madrid en 1905 et décédée à Mexico en 1964. Les circonstances his
Livré entre : 23 décembre - 26 décembre
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