L'affaire du collier

Les faits : Louis XV veut offrir à Madame du Barry un collier de diamants d'exception. Pour ce faire, il en confie la réalisation aux joailliers Boehmer & Bassenge. La conception prend plus de temps qu'initialement prévu et le roi meurt avant l'achèvement de celui-ci. Les joailliers veulent alors mettre en vente leur création et pensent à Marie-Antoinette, grande amatrice de mode... Le 28 décembre 1784, Madame de La Motte se présentant comme une amie de la reine rencontre les joailliers. Elle déclare au joaillier qu'elle va intervenir pour convaincre la reine d'acheter le bijou, mais par le biais d'un prête-nom : la France a alors besoin d'argent pour financer ses guerres et le pouvoir royal ne peut apparaître en première ligne quant à cette dépense somptuaire. De ce fait historique, trois solutions sont possibles : ou la reine est coupable d'avoir commandé le collier par l'entremise du cardinal de Rohan ; ou le cardinal, besogneux et à court d'argent, est coupable d'avoir escroqué le collier au nom de la reine ; ou le cardinal, ambitieux et naïf, a été la dupe facile d'une aventurière, Madame de la Motte. La première hypothèse est à peu près abandonnée de nos jours. L'auteur prend le parti d'adopter la troisième. Le livre respecte scrupuleusement les éléments historiques qui n'ont pas changées depuis la date de publication du volume en 1901.Biographie de l'auteurFrantz Funck dit Frantz Funck-Brentano (1862-1947) est un archiviste, conservateur de la bibliothèque de l'Arsenal, historien et dramaturge français.