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Honorer les ancêtres et se souvenir de nos morts

Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
Note biographique Caroline Dubanest Docteur en Histoire, autrice et conférencière spécialisée dans l'étude des mentalités, des sociabilités et des croyances. Passionnée par les superstitions et l'ésotérisme, elle cherche à comprendre les nombreux liens entre les peuples, l'évolution de leurs convictions et de leurs pratiques. http://independent.academia.edu/CDuban Lawrence Rassonest peintre, illustrateur et graphiste, diplômé de l'école Émile Cohl à Lyon. Passionné d'ésotérisme, d'histoire, de fantastique et de féerie, il illustre des ouvrages en lien avec ces thèmes. Il expose ses œuvres et participe à de nombreuses rencontres avec le public. www.artstation.com/lawrencerasson Ils vivent à Paimpont (35) et sont auteurs deL'Oracle des Kami et des Yokaï, aux éditions Le Courrier du Livre. ,Sommaire Introduction Définitions mort, immortalité, survie Des gènes au destin Une hérédité ancestrale : notre destin régit par nos gènes (néanderthal et sapiens ; héritage familiale // longévité, forces, faiblesses et tares) A) De la gloire à l'opprobre → La loi des hommes : mort comme châtiment, règlements des désordres sociaux → La mort sociale : déchéance et suicide imposé // Socrate, Lucain, Sénèque... B) La Damnatio memoriae → Oubli et tabou autour de l'individu, rituels bâclés, nom et attributs distinctifs martelés sur les représentations → L'anonymat : entre empathie et honte C) Dieux et héros mortels : la fragile illusion de l'immortalité divine → Immortalité et faiblesses des dieux (les pommes d'Iðunn, le voyage de Ré...) → La mort en offrande, le sacrifice pour faire naître, sauver ou préserver le monde (dieux aztèques, sacrifices humains/animaux/objets, libations...) → La mort-résurrection pour transformer le monde (Odin, Baldr, Christ) D) Vers un idéal de transition → La sécurité du foyer et de l'entourage → La gloire du combattant (Valhalla, Gaulois/Saxons = ennemis renommés, crânes) → La force de la foi et odeur de sainteté (martyres et bienheureux) → L'honneur et l'impasse : le poison et le katana (devise Anne de Bretagne, Cléopâtre, 47 ronin) Les funérailles et le dernier voyage du défunt : " la voie est close " → La mort est un phénomène plus ou moins anticipé de nos jours en Occident, alors qu'il était parfaitement intégré dans nos cultures jusqu'au XIXe siècle. Dans d'autres pays, on côtoie les morts de plus près = visage des entités associées à la Mort en conséquence. A) L'humilité et la crainte face à la fatalité → La danse macabre : le récit commun à tous les mortels (Chapelles, enluminures et poèmes macabres) → Memento mori et vanités XVIe-XIXe siècles (développement de l'art macabre pour apprivoiser le phénomène ; embaumement et exposition de squelettes et de momies en Sicile) → Annonce, présages et Mort personnifiée (Intersignes et entités : Mélusine, les Cavaliers de l'Apocalypse..., L'Ankou, muerte mexicaine, Baron Samedi/Maman Brigitte, Izanami, Mictlantecuhtli, Dis Pater, Hel, Shinigami, skin-walkers... ) B) Voyage et transformation de l'âme → Rituels et superstitions autour de l'âme errante et du passage funèbre → Les mystères osiriens, Popol Vuh/Mayas, voyage de l'âme aztèque → La mort chamanique : la naissance d'un nouvel être → La réincarnation, un cycle immuable ? C) Le chemin du mort et le deuil → Des différentes façons de traiter le corps après la mort → Cortèges funèbres et mise en scène symbolique du départ → Les aides psychopompes → Les codes sociaux des obsèques et des funérailles dans l'Histoire D) La dernière demeure : reflet et résumé de toute une vie → Support mémoriel destiné à montrer, honorer, sacraliser ou, au contraire, abandon ou mise à l'écart du corps afin de cacher ou d'oublier l'existence du défunt → Les cimetières : des espaces dédiés aux défunts ? Rencontres surnaturelles et états intermédiaires → Transition avec coma, NDE, transe et états modifiés conscience. A) Les doubles sympathiques → Les métamorphoses → Vivre pour le défunt : l'exemple du dauphin de France à la mort du roi → Substituts intermédiaires (effigies royales, colosses antiques, statuettes miniatures égyptiennes remplacent les sacrifices des serviteurs, transfiguration égyptienne) B) Vénérer l'Ancêtre et communiquer avec les défunts → Comment devenir un ancêtre et respecter l'Ancien (rituels anniversaires, fêtes consacrées = Feralia, Toussaint, Samonios, Carista, nettoyage et retournement des os malgaches, bûchers funéraires gaulois-lettres aux défunts...) → La préservation du cadavre : preuve de l'accomplissement spirituel ? → Les recluses → Les reliques : entre adoration et trafic de biens C) Communiquer avec les défunts → Revenants, morts-vivants et non-morts : survie ou immortalité de l'âme ? → Esprit, es-tu là ? (temples et dieux des morts, appeler et communiquer avec les défunts = techniques et supports de communication) → Fantômes, Egungun, Zangbeto, Lares // crainte et respect → Hantises : libérer les défunts et délivrer les vivants (baie des trépassés, Finistère, mémoires résiduelles et poltergeists, Virbius, territoires et boucle intemporelle, médiums et écouteuse des trépassés...) D) Nos familiers domestiques → Animaux divinisés, animaux sacrifiés (momification chats, crocodiles, singes, dépôts funéraires celtes de chevaux, cervidés et autres durant la Préhistoire, sanglier Sachrimir chez scandinaves) → Des membres à part de la famille (tombes et urnes funéraires) Conclusion → Espace genré : rôle des hommes et des femmes autour du défunt, place des défunts dans les cimetières. → Enterrer, oublier, brûler, submerger, vénérer = voir, cacher, sacraliser. → Clins d'oeil de nos défunts → Tacite : " le vrai tombeau des morts, c'est le coeur des vivants " ,PrésentationDans l'Histoire des hommes, depuis Néandertal jusqu'à nos jours, il n'existe pas une mort, mais une multitude de façon de disparaître physiquement, socialement, mémorielle ment, symboliquement, chamaniquement et artistiquement... C'est le propos de cet ouvrage richement documenté et magnifiquement illustré. Saviez-vous que les Romains pensaient que la mort était une souillure qui touchait la famille du défunt, que les rituels funéraires devaient permettre à celle-ci de revivre socialement et au mort de ne pas hanter les vivants ? Saviez-vous que les Parsis d'Inde refusent l'inhumation, l'immersion et l'incinération parce qu'ils considèrent le corps mort impur au point de ne pas vou loir entacher ces éléments primordiaux ? Saviez-vous encore que les funérailles traditionnelles basques gardaient une forte prégnance païenne dont le maître de cérémonie était une femme, la benoîte, jusqu'à ce que la dernière expire en 1991, à l'âge de 85 ans ? Avez-vous déjà entendu parler du nécrophone, cet instrument formidable que Thomas Edinson conçut afin d'enregistrer la voix des morts, un ancêtre de la pratique moderne de la Trans-communication instrumentale ? Les momies tibétaines sokushinbutsu vous inspirent-elles crainte ou fascination ? Dans l'Histoire des hommes, depuis Néandertal jusqu'à nos jours, il n'existe pas une mort, mais une multitude de façon de disparaître physiquement, socialement, mémorielle ment, symboliquement, chamaniquement et artistiquement. De même, il n'existe pas une mort, mais de nombreux visages qui la rendent moins effrayante et plutôt joyeuse comme la Catrina mexicaine, parfois sulfureuse telle Maman Brigitte dans le vaudou, affreuse et torturée comme la pauvre Izanami japonaise... Il y en a tant qu'il est impossible de toutes les observer, mais à travers les siècles et les cultures évoquées dans cet ouvrage, vous pénétrerez dans un monde peuplé de souvenirs et de monuments laissés par nos ancêtres à tra vers leurs écrits, leurs secrets enfouis sous terre et leurs monuments qui interpellent. César rap porte que les druides enseignaient à leurs élèves qu'un dieu tout-puissant les façonnait pour les renvoyer sur terre après leur mort. Promesse de réincarnation, d'évolution spirituelle auprès des dieux, retour au néant ou à une source originelle étincelante, que se passe-il après la mort ? Les peuples du monde et les évolutions au fil des siècles ont décrit des phénomènes intangibles que seul le croyant peut matérialiser sur terre. Et si la véritable mort était l'oubli ? En ce cas, puissent ces lignes ouvrir un portail vers un infini aussi mystérieux que le sont les trous noirs de notre espace. Franchirez-vous le pas ? Afficher moinsAfficher plus

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Note biographique Caroline Dubanest Docteur en Histoire, autrice et conférencière spécialisée dans l'étude des mentalités, des sociabilités et des croyances. Passionnée par les superstitions et l'ésotérisme, elle cherche à comprendre les nombreux liens entre les peuples, l'évolution de leurs convictions et de leurs pratiques. http://independent.academia.edu/CDuban Lawrence Rassonest peintre, illustrateur et graphiste, diplômé de l'école Émile Cohl à Lyon. Passionné d'ésotérisme, d'histoire, de fantastique et de féerie, il illustre des ouvrages en lien avec ces thèmes. Il expose ses œuvres et participe à de nombreuses rencontres avec le public. www.artstation.com/lawrencerasson Ils vivent à Paimpont (35) et sont auteurs deL'Oracle des Kami et des Yokaï, aux éditions Le Courrier du Livre. ,Sommaire Introduction Définitions mort, immortalité, survie Des gènes au destin Une hérédité ancestrale : notre destin régit par nos gènes (néanderthal et sapiens ; héritage familiale // longévité, forces, faiblesses et tares) A) De la gloire à l'opprobre → La loi des hommes : mort comme châtiment, règlements des désordres sociaux → La mort sociale : déchéance et suicide imposé // Socrate, Lucain, Sénèque... B) La Damnatio memoriae → Oubli et tabou autour de l'individu, rituels bâclés, nom et attributs distinctifs martelés sur les représentations → L'anonymat : entre empathie et honte C) Dieux et héros mortels : la fragile illusion de l'immortalité divine → Immortalité et faiblesses des dieux (les pommes d'Iðunn, le voyage de Ré...) → La mort en offrande, le sacrifice pour faire naître, sauver ou préserver le monde (dieux aztèques, sacrifices humains/animaux/objets, libations...) → La mort-résurrection pour transformer le monde (Odin, Baldr, Christ) D) Vers un idéal de transition → La sécurité du foyer et de l'entourage → La gloire du combattant (Valhalla, Gaulois/Saxons = ennemis renommés, crânes) → La force de la foi et odeur de sainteté (martyres et bienheureux) → L'honneur et l'impasse : le poison et le katana (devise Anne de Bretagne, Cléopâtre, 47 ronin) Les funérailles et le dernier voyage du défunt : " la voie est close " → La mort est un phénomène plus ou moins anticipé de nos jours en Occident, alors qu'il était parfaitement intégré dans nos cultures jusqu'au XIXe siècle. Dans d'autres pays, on côtoie les morts de plus près = visage des entités associées à la Mort en conséquence. A) L'humilité et la crainte face à la fatalité → La danse macabre : le récit commun à tous les mortels (Chapelles, enluminures et poèmes macabres) → Memento mori et vanités XVIe-XIXe siècles (développement de l'art macabre pour apprivoiser le phénomène ; embaumement et exposition de squelettes et de momies en Sicile) → Annonce, présages et Mort personnifiée (Intersignes et entités : Mélusine, les Cavaliers de l'Apocalypse..., L'Ankou, muerte mexicaine, Baron Samedi/Maman Brigitte, Izanami, Mictlantecuhtli, Dis Pater, Hel, Shinigami, skin-walkers... ) B) Voyage et transformation de l'âme → Rituels et superstitions autour de l'âme errante et du passage funèbre → Les mystères osiriens, Popol Vuh/Mayas, voyage de l'âme aztèque → La mort chamanique : la naissance d'un nouvel être → La réincarnation, un cycle immuable ? C) Le chemin du mort et le deuil → Des différentes façons de traiter le corps après la mort → Cortèges funèbres et mise en scène symbolique du départ → Les aides psychopompes → Les codes sociaux des obsèques et des funérailles dans l'Histoire D) La dernière demeure : reflet et résumé de toute une vie → Support mémoriel destiné à montrer, honorer, sacraliser ou, au contraire, abandon ou mise à l'écart du corps afin de cacher ou d'oublier l'existence du défunt → Les cimetières : des espaces dédiés aux défunts ? Rencontres surnaturelles et états intermédiaires → Transition avec coma, NDE, transe et états modifiés conscience. A) Les doubles sympathiques → Les métamorphoses → Vivre pour le défunt : l'exemple du dauphin de France à la mort du roi → Substituts intermédiaires (effigies royales, colosses antiques, statuettes miniatures égyptiennes remplacent les sacrifices des serviteurs, transfiguration égyptienne) B) Vénérer l'Ancêtre et communiquer avec les défunts → Comment devenir un ancêtre et respecter l'Ancien (rituels anniversaires, fêtes consacrées = Feralia, Toussaint, Samonios, Carista, nettoyage et retournement des os malgaches, bûchers funéraires gaulois-lettres aux défunts...) → La préservation du cadavre : preuve de l'accomplissement spirituel ? → Les recluses → Les reliques : entre adoration et trafic de biens C) Communiquer avec les défunts → Revenants, morts-vivants et non-morts : survie ou immortalité de l'âme ? → Esprit, es-tu là ? (temples et dieux des morts, appeler et communiquer avec les défunts = techniques et supports de communication) → Fantômes, Egungun, Zangbeto, Lares // crainte et respect → Hantises : libérer les défunts et délivrer les vivants (baie des trépassés, Finistère, mémoires résiduelles et poltergeists, Virbius, territoires et boucle intemporelle, médiums et écouteuse des trépassés...) D) Nos familiers domestiques → Animaux divinisés, animaux sacrifiés (momification chats, crocodiles, singes, dépôts funéraires celtes de chevaux, cervidés et autres durant la Préhistoire, sanglier Sachrimir chez scandinaves) → Des membres à part de la famille (tombes et urnes funéraires) Conclusion → Espace genré : rôle des hommes et des femmes autour du défunt, place des défunts dans les cimetières. → Enterrer, oublier, brûler, submerger, vénérer = voir, cacher, sacraliser. → Clins d'oeil de nos défunts → Tacite : " le vrai tombeau des morts, c'est le coeur des vivants " ,PrésentationDans l'Histoire des hommes, depuis Néandertal jusqu'à nos jours, il n'existe pas une mort, mais une multitude de façon de disparaître physiquement, socialement, mémorielle ment, symboliquement, chamaniquement et artistiquement... C'est le propos de cet ouvrage richement documenté et magnifiquement illustré. Saviez-vous que les Romains pensaient que la mort était une souillure qui touchait la famille du défunt, que les rituels funéraires devaient permettre à celle-ci de revivre socialement et au mort de ne pas hanter les vivants ? Saviez-vous que les Parsis d'Inde refusent l'inhumation, l'immersion et l'incinération parce qu'ils considèrent le corps mort impur au point de ne pas vou loir entacher ces éléments primordiaux ? Saviez-vous encore que les funérailles traditionnelles basques gardaient une forte prégnance païenne dont le maître de cérémonie était une femme, la benoîte, jusqu'à ce que la dernière expire en 1991, à l'âge de 85 ans ? Avez-vous déjà entendu parler du nécrophone, cet instrument formidable que Thomas Edinson conçut afin d'enregistrer la voix des morts, un ancêtre de la pratique moderne de la Trans-communication instrumentale ? Les momies tibétaines sokushinbutsu vous inspirent-elles crainte ou fascination ? Dans l'Histoire des hommes, depuis Néandertal jusqu'à nos jours, il n'existe pas une mort, mais une multitude de façon de disparaître physiquement, socialement, mémorielle ment, symboliquement, chamaniquement et artistiquement. De même, il n'existe pas une mort, mais de nombreux visages qui la rendent moins effrayante et plutôt joyeuse comme la Catrina mexicaine, parfois sulfureuse telle Maman Brigitte dans le vaudou, affreuse et torturée comme la pauvre Izanami japonaise... Il y en a tant qu'il est impossible de toutes les observer, mais à travers les siècles et les cultures évoquées dans cet ouvrage, vous pénétrerez dans un monde peuplé de souvenirs et de monuments laissés par nos ancêtres à tra vers leurs écrits, leurs secrets enfouis sous terre et leurs monuments qui interpellent. César rap porte que les druides enseignaient à leurs élèves qu'un dieu tout-puissant les façonnait pour les renvoyer sur terre après leur mort. Promesse de réincarnation, d'évolution spirituelle auprès des dieux, retour au néant ou à une source originelle étincelante, que se passe-il après la mort ? Les peuples du monde et les évolutions au fil des siècles ont décrit des phénomènes intangibles que seul le croyant peut matérialiser sur terre. Et si la véritable mort était l'oubli ? En ce cas, puissent ces lignes ouvrir un portail vers un infini aussi mystérieux que le sont les trous noirs de notre espace. Franchirez-vous le pas ? Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
Honorer les ancêtres et se souvenir de nos morts
Format
Grand Format
Publication
03 mars 2022
Illustrations
Rasson, Lawrence
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
355
Taille
28.1 x 20.3 x 2.8 cm
Poids
1265
ISBN-13
9782361884642
Livré entre : 14 décembre - 19 décembre
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