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Petits secrets et grands privilèges de l'Assemblée nationale

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Le Pitch
Présentation de l'éditeur À l’heure de la transparence-reine, que connaît-on de l’Assemblée nationale ? S’abritant derrière la séparation des pouvoirs, la maison des députés continue de vivre en vase clos. Quand des magistrats de la Cour des comptes, sous la conduite de Philippe Séguin aujourd’hui disparu, sont venus mettre leur nez dans les affaires du Palais-Bourbon en 2008, ils en ont quasiment été chassés. Fièvre immobilière, organisation défiant toute logique, us et coutumes d’un autre temps, le Palais-Bourbon vit selon ses propres règles, contournant le tour de vis budgétaire auquel l’État se soumet, payant royalement ses 1 200 fonctionnaires. Leurs salaires ? L’un des secrets les mieux gardés de la République enfin révélé dans ce livre. Alors que les députés se plaignent de ne pas avoir les moyens d’exercer correctement leurs missions, l’administration censée les servir continue de mener grand train. L’enquête minutieuse de l’auteur pointe sans concession dysfonctionnements et gaspillages, dans un temps où tous les Français sont appelés à se serrer la ceinture. Extrait Extrait du prologue «Une maison de verre, transparente, exemplaire, irréprochable.» Au moment où Claude Bartolone exprimait ce voeu à l'occasion de son premier discours de président de l'Assemblée nationale, l'auteur de ces lignes mettait enfin la main sur les comptes annuels 2011. Un document papier, consulté sur un coin de table grâce à une source généreuse, dont je recopiais des extraits dans un carnet de notes. Ce travail fastidieux aurait dû être inutile puisque le rapport avait, comme tous les ans, été discrètement mis en ligne sur le site Internet de l'Assemblée. Mais, à bien comparer, il ne s'agissait pas de la même version du rapport. Dans celle qui était publiée, les comptes avaient été expurgés de certains chiffres, tableaux et détails sur les frais de fonctionnement, le personnel et autres investissements. Pas si «transparent et exemplaire». Malgré la volonté affichée par les présidents successifs de mettre fin à l'opacité et au culte du secret, les habitudes ont la vie dure au Palais-Bourbon. Cet état d'esprit s'explique par l'histoire. Le respect de la séparation des pouvoirs passe sans doute par une vigilance de tous les instants. Jusqu'à la paranoïa parfois. En 2008, l'audit de la Cour des comptes, pourtant commandité par le président de l'Assemblée, avait tourné au psychodrame. Des magistrats dans la maison du peuple ! La sacro-sainte autonomie financière justifie-t-elle pourtant l'absence de contrôle ? Y aurait-il des deniers publics plus contrôlables que d'autres ? Le poison de l'antiparlementarisme ne se nourrit-il pas de cachotteries, d'habitudes dissimulées, de cet entre-soi qui autorise toutes les dérives ? Après plusieurs mois d'enquête, j'ai constaté que l'absence d'ouverture de l'Assemblée nationale n'est pas uniquement le fait des députés. La mentalité «maison» est surtout entretenue par les fonctionnaires, petits et grands, dont l'ensemble des élus loue le dévouement, la neutralité, tout en déplorant l'esprit de corps. Ils incarnent le culte du secret qui prévaut derrière les murs du Palais-Bourbon et de ses nombreuses annexes. Quel paradoxe pour une maison qui accueille pourtant près de deux cent mille visiteurs par an, ouvre chaque semaine ses portes comme un musée et qui a fait de la publicité des débats parlementaires une religion ! Durant des décennies, la maison a mené grand train. Pour se faire pardonner d'abriter les députés dans une ancienne demeure bourgeoise qui n'avait pas vocation à devenir une enceinte parlementaire, elle a dépensé sans compter, améliorant le confort et les conditions de travail des élus et du personnel. Aucun souci d'ordre matériel ne doit gêner le législateur dans sa tâche. Le principe est appliqué à la lettre. Les fonctionnaires, simple agent d'accueil ou directeur, sont mis entièrement au service des députés. Autonomie de l'Assemblée oblige, les parlementaires sont cens Afficher moinsAfficher plus

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Présentation de l'éditeur À l’heure de la transparence-reine, que connaît-on de l’Assemblée nationale ? S’abritant derrière la séparation des pouvoirs, la maison des députés continue de vivre en vase clos. Quand des magistrats de la Cour des comptes, sous la conduite de Philippe Séguin aujourd’hui disparu, sont venus mettre leur nez dans les affaires du Palais-Bourbon en 2008, ils en ont quasiment été chassés. Fièvre immobilière, organisation défiant toute logique, us et coutumes d’un autre temps, le Palais-Bourbon vit selon ses propres règles, contournant le tour de vis budgétaire auquel l’État se soumet, payant royalement ses 1 200 fonctionnaires. Leurs salaires ? L’un des secrets les mieux gardés de la République enfin révélé dans ce livre. Alors que les députés se plaignent de ne pas avoir les moyens d’exercer correctement leurs missions, l’administration censée les servir continue de mener grand train. L’enquête minutieuse de l’auteur pointe sans concession dysfonctionnements et gaspillages, dans un temps où tous les Français sont appelés à se serrer la ceinture. Extrait Extrait du prologue «Une maison de verre, transparente, exemplaire, irréprochable.» Au moment où Claude Bartolone exprimait ce voeu à l'occasion de son premier discours de président de l'Assemblée nationale, l'auteur de ces lignes mettait enfin la main sur les comptes annuels 2011. Un document papier, consulté sur un coin de table grâce à une source généreuse, dont je recopiais des extraits dans un carnet de notes. Ce travail fastidieux aurait dû être inutile puisque le rapport avait, comme tous les ans, été discrètement mis en ligne sur le site Internet de l'Assemblée. Mais, à bien comparer, il ne s'agissait pas de la même version du rapport. Dans celle qui était publiée, les comptes avaient été expurgés de certains chiffres, tableaux et détails sur les frais de fonctionnement, le personnel et autres investissements. Pas si «transparent et exemplaire». Malgré la volonté affichée par les présidents successifs de mettre fin à l'opacité et au culte du secret, les habitudes ont la vie dure au Palais-Bourbon. Cet état d'esprit s'explique par l'histoire. Le respect de la séparation des pouvoirs passe sans doute par une vigilance de tous les instants. Jusqu'à la paranoïa parfois. En 2008, l'audit de la Cour des comptes, pourtant commandité par le président de l'Assemblée, avait tourné au psychodrame. Des magistrats dans la maison du peuple ! La sacro-sainte autonomie financière justifie-t-elle pourtant l'absence de contrôle ? Y aurait-il des deniers publics plus contrôlables que d'autres ? Le poison de l'antiparlementarisme ne se nourrit-il pas de cachotteries, d'habitudes dissimulées, de cet entre-soi qui autorise toutes les dérives ? Après plusieurs mois d'enquête, j'ai constaté que l'absence d'ouverture de l'Assemblée nationale n'est pas uniquement le fait des députés. La mentalité «maison» est surtout entretenue par les fonctionnaires, petits et grands, dont l'ensemble des élus loue le dévouement, la neutralité, tout en déplorant l'esprit de corps. Ils incarnent le culte du secret qui prévaut derrière les murs du Palais-Bourbon et de ses nombreuses annexes. Quel paradoxe pour une maison qui accueille pourtant près de deux cent mille visiteurs par an, ouvre chaque semaine ses portes comme un musée et qui a fait de la publicité des débats parlementaires une religion ! Durant des décennies, la maison a mené grand train. Pour se faire pardonner d'abriter les députés dans une ancienne demeure bourgeoise qui n'avait pas vocation à devenir une enceinte parlementaire, elle a dépensé sans compter, améliorant le confort et les conditions de travail des élus et du personnel. Aucun souci d'ordre matériel ne doit gêner le législateur dans sa tâche. Le principe est appliqué à la lettre. Les fonctionnaires, simple agent d'accueil ou directeur, sont mis entièrement au service des députés. Autonomie de l'Assemblée oblige, les parlementaires sont cens Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
Petits secrets et grands privilèges de l'Assemblée nationale
Format
Broché
Publication
17 janvier 2013
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
173
Taille
21.2 x 14.2 x 1.7 cm
Poids
225
ISBN-13
9782354171728
Livré entre : 8 décembre - 11 décembre
Livraison gratuite (FR et BE) à partir de 20,00 € de livres d'occasion
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