Journal d'une curée de campagne

Name: Journal d'une curée de campagne
Brand: Masure, Bruno
SKU: AV-9782351641446
Price: 1.99 EUR
Availability: OutOfStock

Audience : Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Début juillet 2010, Nicolas Sarkozy se retrouve empêtré dans la tourmente du feuilleton Woerth Bettencourt, un témoin évoquant même la possibilité d'un financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007. Mortifié, il va, ce soir-là, calmer sa colère en couchant ses états d'âme sur le papier. Un geste qui va vite devenir un rituel quasi quotidien. Mais le Président est loin d'imaginer le flot d'événements qui vont marquer ces douze derniers mois, dans le désordre : la sortie de route de DSK, les vacances de MAM en Tunisie et le «printemps arabe»,la catastrophe de Fukushima,la sécession de Borloo, les débuts au cinéma de Carla, l'élimination de Ben Laden, le discours de Grenoble et la chasse aux Roms, les provocations de Chirac, la guerre en Libye, les prémisses de l'affrontement Aubry-Hollande pour les primaires du PS, sans oublier bien sûr l'annonce d'un heureux événement... Grâce à certaines complicités, j'ai pu prendre connaissance de ce journal «top secret» dans lequel le Président évoque sans détour et sans retenue, l'humour le disputant à la méchanceté, ses adversaires politiques mais aussi ses ministres et «amis» de la majorité, les journalistes de tous bords... ses déceptions et ses satisfactions, ses (rares) emportements et ses (rarissimes) autocritiques. Au terme de douze mois si riches en rebondissements, c'est un document pour l'Histoire que vous tenez entre les mains... ! Bruno Masure Bruno Masure a été journaliste politique de 1913 à 1984 avant de présenter les journaux télévisés sur TF1 de 1984 à 1990 puis sur France 2 de 1990 à 1991. Contrairement à la plupart de ses ex-collègues, il n'est toujours pas décoré de la Légion d'honneur... Extrait Juillet 2010 6 juillet Ah, je me sens si bien ! Sur cette île mystérieuse, dans l'archipel des Seychelles, avec un groupe d'amis sympas qui n'ont pas de fausses pudeurs avec leur côté «bling bling», cette expression que je déteste. A commencer par cette chère Liliane, la propriétaire de ce lieu paradisiaque. Nous sommes cool, au bord de la piscine à admirer le coucher de soleil en grignotant des langoustes sauvages grillées, tout juste pêchées. Ah, la piscine ! Taillée dans le corail, elle épouse les contours de l'habitation. Le sol, fait de pierres venues d'Espagne, a été très longuement poli pour être aussi doux que du verre. On y accède depuis l'intérieur de la résidence principale. Autre chose que la pataugeoire chlorée de belle-maman au Cap Nègre ! Caria vient de nous gratifier d'un concert très privé, mais notre hôtesse, dure de la feuille, n'a pu profiter entièrement de la douceur de sa voix. Maintenant, c'est au tour de mon pote Didier Barbelivien de se saisir de sa guitare. Dans un ciel aussi clair qu'un compte chez Madoff, les étoiles s'allument les unes après les autres. Je suis au nirvana... Et c'est là que mon rêve se transforme en cauchemar ! Non point les mélodies de Didier, mais celle de la sonnerie («Y a quelqu'un qui m'a dit...») de mon portable ultra perso, celui dont 5 personnes seulement connaissent le numéro, qui brouille mon cerveau... Il est 6 h 30. Je réponds, pressentant une cata. C'en est une ! Guéant, réveillé par Franck Louvrier, lui-même alerté par un journaliste de radio, m'annonce que le site gaucho Mediapart publie les «révélations» de la comptable de Bettencourt, d'où il ressort que Liliane arrosait en liquide à peu près tout le monde à gauche et surtout à droite. Y compris monsieur Balladur, ça je ne l'aurais jamais imaginé... Mais le plus grave, m'explique Guéant de sa voix éternellement mielleuse qui, parfois, m'exaspère, c'est que cette Claire Thibout raconte que j'aurais touché pour ma campagne présidentielle 150 000 euros en liquide, récupérés par Éric Woerth. Beaucoup plus inquiétant, me précise Claude, cette femme prétend qu'alors maire de Neuilly, j'étais un habitué de la table des Bettencourt et que je recevais, dans un petit salon de leur hôtel particulier, une enveloppe kraft de Afficher moinsAfficher plus

Masure, Bruno

Journal d'une curée de campagne

2,45 €

18,20 € -86%

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Début juillet 2010, Nicolas Sarkozy se retrouve empêtré dans la tourmente du feuilleton Woerth Bettencourt, un témoin évoquant même la possibilité d'un financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007. Mortifié, il va, ce soir-là, calmer sa colère en couchant ses états d'âme sur le papier. Un geste qui va vite devenir un rituel quasi quotidien. Mais le Président est loin d'imaginer le flot d'événements qui vont marquer ces douze derniers mois, dans le désordre : la sortie de route de DSK, les vacances de MAM en Tunisie et le «printemps arabe»,la catastrophe de Fukushima,la sécession de Borloo, les débuts au cinéma de Carla, l'élimination de Ben Laden, le discours de Grenoble et la chasse aux Roms, les provocations de Chirac, la guerre en Libye, les prémisses de l'affrontement Aubry-Hollande pour les primaires du PS, sans oublier bien sûr l'annonce d'un heureux événement... Grâce à certaines complicités, j'ai pu prendre connaissance de ce journal «top secret» dans lequel le Président évoque sans détour et sans retenue, l'humour le disputant à la méchanceté, ses adversaires politiques mais aussi ses ministres et «amis» de la majorité, les journalistes de tous bords... ses déceptions et ses satisfactions, ses (rares) emportements et ses (rarissimes) autocritiques. Au terme de douze mois si riches en rebondissements, c'est un document pour l'Histoire que vous tenez entre les mains... ! Bruno Masure Bruno Masure a été journaliste politique de 1913 à 1984 avant de présenter les journaux télévisés sur TF1 de 1984 à 1990 puis sur France 2 de 1990 à 1991. Contrairement à la plupart de ses ex-collègues, il n'est toujours pas décoré de la Légion d'honneur... Extrait Juillet 2010 6 juillet Ah, je me sens si bien ! Sur cette île mystérieuse, dans l'archipel des Seychelles, avec un groupe d'amis sympas qui n'ont pas de fausses pudeurs avec leur côté «bling bling», cette expression que je déteste. A commencer par cette chère Liliane, la propriétaire de ce lieu paradisiaque. Nous sommes cool, au bord de la piscine à admirer le coucher de soleil en grignotant des langoustes sauvages grillées, tout juste pêchées. Ah, la piscine ! Taillée dans le corail, elle épouse les contours de l'habitation. Le sol, fait de pierres venues d'Espagne, a été très longuement poli pour être aussi doux que du verre. On y accède depuis l'intérieur de la résidence principale. Autre chose que la pataugeoire chlorée de belle-maman au Cap Nègre ! Caria vient de nous gratifier d'un concert très privé, mais notre hôtesse, dure de la feuille, n'a pu profiter entièrement de la douceur de sa voix. Maintenant, c'est au tour de mon pote Didier Barbelivien de se saisir de sa guitare. Dans un ciel aussi clair qu'un compte chez Madoff, les étoiles s'allument les unes après les autres. Je suis au nirvana... Et c'est là que mon rêve se transforme en cauchemar ! Non point les mélodies de Didier, mais celle de la sonnerie («Y a quelqu'un qui m'a dit...») de mon portable ultra perso, celui dont 5 personnes seulement connaissent le numéro, qui brouille mon cerveau... Il est 6 h 30. Je réponds, pressentant une cata. C'en est une ! Guéant, réveillé par Franck Louvrier, lui-même alerté par un journaliste de radio, m'annonce que le site gaucho Mediapart publie les «révélations» de la comptable de Bettencourt, d'où il ressort que Liliane arrosait en liquide à peu près tout le monde à gauche et surtout à droite. Y compris monsieur Balladur, ça je ne l'aurais jamais imaginé... Mais le plus grave, m'explique Guéant de sa voix éternellement mielleuse qui, parfois, m'exaspère, c'est que cette Claire Thibout raconte que j'aurais touché pour ma campagne présidentielle 150 000 euros en liquide, récupérés par Éric Woerth. Beaucoup plus inquiétant, me précise Claude, cette femme prétend qu'alors maire de Neuilly, j'étais un habitué de la table des Bettencourt et que je recevais, dans un petit salon de leur hôtel particulier, une enveloppe kraft de Afficher moinsAfficher plus