4ème de couverture
Nouveau-Mexique, fin du xixe siècle. Le ranch de Temple Jefford est un véritable empire, qu’il a forgé de ses mains et où il imprime sa propre monnaie. Sa fille Vance, qui possède la même force, le même orgueil, le vénère, et il se sent plus proche d’elle que de ses fils. Mais lorsque Jefford revient d’une longue absence avec une femme qui pourrait remplacer l’épouse perdue dans des circon-stances tragiques, Vance se croit évincée… L’affrontement entre le père et la fille sera violent.Un roman original, à la fois drame œdipien et tragédie shake-spearienne dans laquelle les femmes jouent un rôle crucial. Des personnages fouillés, complexes, des conflits raciaux traités avec une rare lucidité – et une intrigue qui entraîne le lecteur dans un engrenage inéluctable à travers les immenses étendues améri caines et les passions inassouvies.Biographie de l'auteurNiven Busch (1903-1991) est un écrivain et scénariste américain. Il est notamment connu pour les scénarios du Facteur sonne toujours deux fois de Tay Garnett (1946) et de La Vallée de la peur de Raoul Walsh (1947). À partir des années 1950, il s'installe en Californie du Nord, et se consacre à l'élevage de bétail et à l'écriture romanesque.Bertrand Tavernier est un réalisateur, scénariste et producteur français, président de l’Institut lumière. Né à Lyon, le 25 avril 1941, il est le fils de l’écrivain et résistant René Tavernier. Après-guerre, il s’installe avec sa famille à Paris, et termine ses études secondaires au Lycée Henri IV où il se lie d’amitié avec Volker Schlöndorff. Ils découvrent ensemble la cinémathèque de la Rue d’Ulm. Cinéphile passionné, il commence pour gagner sa vie, par collaborer à des hebdomadaires et revues de cinéma, tels que Cinéma 60, Les Lettres françaises, Combat puis Positif. Il est le seul qui parvient à écrire aussi bien à Positif qu’aux Cahiers du cinéma d’Eric Rohmer. En 1960, il devient assistant de Jean-Pierre Melville sur le tournage de Léon Morin, prêtre, puis attaché de presse pour le producteur Georges de Beauregard dès 1961, travaillant avec Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, Agnès Varda.Il réalise son premier long métrage en 1973, à Lyon. Intitulé L’Horloger de Saint-Paul et adapté de l’œuvre de Georges Simenon, le film est récompensé par le Prix Louis-Delluc et l’Ours d’argent à Berlin, et marque sa rencontre avec Philippe Noiret qui deviendra son acteur fétiche (Que la fête commence, Le Juge et l’assassin, Coup de torchon, La Vie et rien d’autre, La fille de d’Artagnan). Éclectique, il aborde plusieurs genres cinématographiques, de la comédie dramatique (Un dimanche à la campagne, Daddy Nostalgie) au film de guerre (Capitaine Conan) en passant par le film historique (La Vie et rien d’autre, Laissez-passer, La Princesse de Montpensier) ou le polar (L.627, L'appât, Dans la brume électrique). Il parle aussi bien du jazz (Autour de minuit) que des instituteurs en zones défavorisées (Ça commence aujourd’hui) et tourne de nombreux documentaires : La guerre sans nom, De l’autre côté du périph et le dernier, sorti à l’automne 2016, Voyage à travers le cinéma français, particulièrement salué par la critique. Il a déclaré à plusieurs reprises qu’il a fait tous ses films pour « apprendre », pour découvrir un monde, une époque qu’il ignorait. Passionné par l’écriture, il va redonner leur chance à de grands scénarist