J'ai rêvé la révolution

Voici le rêve profondément moderne d’une époque où tout bascule. Ce quatuor met en relation une prisonnière politique, un soldat à peine sorti de l’enfance, la mère de celui-ci et une jeune femme venue de loin. Il y est question de liberté et de sa privation, de maternité, de mort et d’écriture. Catherine Anne évoque avec tension et pudeur la figure et les derniers jours d’Olympe de Gouges, exécutée pour ses idées et ses écrits.Catherine Anne est écrivain, metteuse en scène et comédienne. Elle a écrit une trentaine de pièces de théâtre pour adultes et pour enfants. La plupart de ses pièces sont traduites et représentées dans de nombreuses langues.Biographie de l'auteurCatherine Anne est comédienne, écrivaine et metteuse en scène. Après une formation à l’ENSATT de Lyon puis au CNSAD de Paris, elle joue, entre autres, sous la direction de J. Lassalle, C. Régy et J.-L. Martinelli. En 1987, elle crée Une année sans été (Actes Sud-Papiers, 1987 et 1999) et n’a cessé d’écrire depuis. Aux éditions Actes Sud-Papiers, elle a publié Combien de nuits faudra-t-il marcher dans la ville (1988 et 1999), Eclats (1989), Tita-Lou (1991), Le Temps turbulent (1993), Ah là là ! quelle histoire (1995), Agnès suivi de Ah ! Anabelle (1995), Aseta (in Théâtre contre l’oubli pour Amnesty International, 1996), Surprise (1996), Le Crocodile de Paris (1998), Trois femmes (1999), Le Bonheur du vent (2003), Du même ventre (2006), Fort (2009), Le Ciel est pour Tous (2010), Comédies tragiques (2011), J’ai rêvé la Révolution (2018). Elle a également publié des textes à L’école des Loisirs, et à l’Avant-Scène Théâtre. Outre ses œuvres, elle a aussi monté des textes de Copi, Henri Michaux, Carole Fréchette, Nathalie Papin et Molière. Elle a dirigé de 2002 à 2011 le Théâtre de l’Est parisien (TEP). Prix Arletty (1990) et Chevalier des Arts et Lettres (1999), elle a été nominée pour le Grand Prix de Littérature dramatique en 2014.