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Notre programme qualité
Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.
Description de l’état d’un livre :
Très bon :
- Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
- Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
- Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées
- La couverture est en parfait étatVous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !
Bon:
- Livre déjà lu et usagé
- Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
- Aucune page n’est manquante
- La couverture est intacte
Correct:
- Livre usagé avec des marques d’usure visibles (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
- Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
- Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
- La couverture de protection peut être manquante
Le Pitch
Le Pitch
Détails du livre
Contenu
4ème de couverture
Une mère possessive au point d'éloigner toutes les petites amies de son fils. Une autre dévorée d'ambition prête à tout pour que sa fille devienne championne de tennis. Celle intrusive au point de pourrir la vie sociale de son rejeton sur Facebook. Mais aussi un fils agacé et méprisant qui a honte de sa mère... Des personnages qui se croisent et se retrouvent au fil des nouvelles. Une écriture jubilatoire et mordante, tant l'adolescence peut parfois se montrer impitoyable.
INTERVIEW GILLES ABIER :
Vous avez choisi la forme du recueil de nouvelles. Cela fait d'ailleurs écho à un précédent titre publié déjà aux éditions Actes Sud Junior, «Accrocs». Pourquoi ?
J'aime l'écriture de textes courts. J'aime cette concentration d'émotions, la précision que cela implique, ce besoin d'aller à l'essentiel dans le récit. Et puis, je prends plaisir à bousculer le lecteur en l'emmenant là où il ne s'y attend pas. Quand la fin le surprend. Ce qui me paraît plus facile à orchestrer sur une forme courte.
Je suis d'ailleurs reconnaissant à François Martin, mon éditeur, de prendre le risque de publier un second recueil de nouvelles pour adolescents.
Ce titre assez provocateur, «Comment je me suis débarrassé de ma mère», laisse imaginer une vision noire, tout du moins conflictuelle du lien familial. Est-ce le cas ?
Disons que la famille est un terrain de jeu incroyable pour un auteur. Entre autres parce qu'elle nous est imposée à tous. On ne choisit pas ces gens avec qui on va démarrer dans la vie, ceux avec qui on va tracer un chemin qui orientera notre existence. Et peu importe qu'on se comprenne, qu'on s'apprécie, qu'on s'aime ou pas, ou même qu'on se sépare, nos parents sont là pour la vie, nos enfants aussi. Parfois ça se passe bien, parfois ça se passe moyen, parfois ça se passe mal.
J'ai volontairement choisi des jeunes qui, à un moment donné, sont confrontés à l'examen du lien qui les unit à leur mère. Le rompre ou continuer ? Et si continuer, à quel prix ?
C'est un choix purement dramatique, aucunement un constat généralisé de la famille. Juste une envie de jouer avec l'interdit. De manière générale, il faut attendre d'être adulte pour avoir le droit de ne pas aimer sa mère. De pouvoir l'affirmer et d'être entendu. Un ado ne sera pas pris au sérieux.
On dira que c'est normal. Qu'il fait sa crise.
Mais l'adulte n'est pas toujours celui qu'on croit...