Les honneurs perdus

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Poche - 04/01/1999 - J'ai Lu

3.1

(41)

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Adulte - Grand Public

Le Pitch

Entre Couscousville, à la périphérie de Douala, et les hauteurs bigarrées de Belleville, la route est longue, pavée d'embûches, de petites joies et de grandes tragédies. Saïda va mettre longtemps à la parcourir, avec pour seule richesse son inaltérable confiance en la race humaine et son honneur qu'elle ne veut pas perdre. Cet "honneur", c'est aussi celui de toutes les femmes, qu'elles soient riches, jeunes, belles ou tout le contraire, qu'elles soient blanches ou noires, servantes ou maîtresses, catholiques ou musulmanes. Jamais l'auteur d'Assèze l'Africaine n'avait décrit avec autant de verve sa belle et crasseuse Afrique, éclatante de vie, de couleurs et de gaieté malgré sa misère. Jamais elle n'avait dit avec autant de force son attachement à une France envoûtante, fragile et parfois impitoyable. Ce livre, déchirante tragi-comédie de notre époque, confirme Calixthe Beyala comme l'un des grands auteurs francophones internationalement reconnus. "J'ai un fils ! Allah vient de donner à Jérusalem son fils." Au cœur de New Bell, un homme fête la naissance de son garçon avant même la fin de l'accouchement. C'est malheureusement sans compter sur l'erreur fatale du pharmacien qui, par une étrange manipulation de cellules, a transformé le fils tant désiré en fille. Les cris de désespoir succèdent à l'euphorie : le père n'a donc engendré qu'une de ces créatures abjectes, fange du bidonville de New Bell ! Impossible, dotée d'une telle légende, de trouver du respect, encore moins un mari, pour la petite Saïda Bénérafa, qui choisit de gagner le pays de l'égalité et de la fraternité. Mais les hauteurs de Belleville sont loin d'atteindre ses rêves. Il lui faudra, pour commencer, tâcher d'affronter ses propres démons. Depuis son premier roman, C'est le soleil qui m'a brûlée, (1987), Calixthe Beyala crie sa révolte contre les "hontes et misères" de l'Afrique d'aujourd'hui et les difficultés liées à la clandestinité parisienne. Malgré les accusations de plagiat dont souffrit Les Honneurs perdus, ce cinquième roman reçut en 1996 le Grand Prix du roman de l'Académie française. --Laure Anciel Afficher moins Afficher plus
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Les honneurs perdus

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Le Pitch

Entre Couscousville, à la périphérie de Douala, et les hauteurs bigarrées de Belleville, la route est longue, pavée d'embûches, de petites joies et de grandes tragédies. Saïda va mettre longtemps à la parcourir, avec pour seule richesse son inaltérable confiance en la race humaine et son honneur qu'elle ne veut pas perdre. Cet "honneur", c'est aussi celui de toutes les femmes, qu'elles soient riches, jeunes, belles ou tout le contraire, qu'elles soient blanches ou noires, servantes ou maîtresses, catholiques ou musulmanes. Jamais l'auteur d'Assèze l'Africaine n'avait décrit avec autant de verve sa belle et crasseuse Afrique, éclatante de vie, de couleurs et de gaieté malgré sa misère. Jamais elle n'avait dit avec autant de force son attachement à une France envoûtante, fragile et parfois impitoyable. Ce livre, déchirante tragi-comédie de notre époque, confirme Calixthe Beyala comme l'un des grands auteurs francophones internationalement reconnus. "J'ai un fils ! Allah vient de donner à Jérusalem son fils." Au cœur de New Bell, un homme fête la naissance de son garçon avant même la fin de l'accouchement. C'est malheureusement sans compter sur l'erreur fatale du pharmacien qui, par une étrange manipulation de cellules, a transformé le fils tant désiré en fille. Les cris de désespoir succèdent à l'euphorie : le père n'a donc engendré qu'une de ces créatures abjectes, fange du bidonville de New Bell ! Impossible, dotée d'une telle légende, de trouver du respect, encore moins un mari, pour la petite Saïda Bénérafa, qui choisit de gagner le pays de l'égalité et de la fraternité. Mais les hauteurs de Belleville sont loin d'atteindre ses rêves. Il lui faudra, pour commencer, tâcher d'affronter ses propres démons. Depuis son premier roman, C'est le soleil qui m'a brûlée, (1987), Calixthe Beyala crie sa révolte contre les "hontes et misères" de l'Afrique d'aujourd'hui et les difficultés liées à la clandestinité parisienne. Malgré les accusations de plagiat dont souffrit Les Honneurs perdus, ce cinquième roman reçut en 1996 le Grand Prix du roman de l'Académie française. --Laure Anciel Afficher moins Afficher plus
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