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Une blonde à Manhattan: Ed Feingersh et Marilyn Monroe

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Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
Présentation de l'éditeur New York, 1955. Marilyn Monroe quitte Hollywood pour échapper à l'emprise des studios et à son image de blonde écervelée. Elle se réinvente en fréquentant l'élite intellectuelle et les cours de l'Actors Studio. Pour témoigner de cette nouvelle Marilyn, un magazine populaire engage le photographe Ed Feingersh. Ensemble, Ed et Marilyn inventent un style de reportage qui emporte le lecteur dans l'intimité de la star. Créatif et téméraire, il la suit pas à pas dans les rues, le métro ou les bars de Manhattan. De son objectif jaillissent les images sensibles d'une femme sans fard, une passante presque ordinaire, heureuse, mélancolique, impériale et solitaire. Cinquante ans plus tard, ces clichés cachent encore une énigme : alors que l'actrice entrait dans la légende, le photographe disparaissait sans laisser de trace. Le temps d'une semaine, il avait su voir Marilyn comme personne avant lui. Adrien Gombeaud, journaliste et critique de cinéma, collabore au quotidien Les Échos et est membre du comité de rédaction de Positif. Il a notamment publié Séoul Cinéma (2006), et L'Homme de la place Tiananmen (Seuil 2009). Extrait Au début es années 1950, Ed Feingersh était l'un des plus importants photo reporters de New York City. On ne lui connaissait qu'une adresse : le Costello's, un café poussiéreux planté sur la troisième avenue. Parfois, il disparaissait pendant des semaines ou des mois, mais il revenait toujours avec des photos fabuleuses et des histoires du bout du monde. Eddie est mort à l'aube des années 1960. Il n'avait pas quarante ans. Il y eut un enterrement discret dans un cimetière perdu sur les hauteurs de Brooklyn. Pendant quelque temps, personne n'osa s'asseoir à sa table chez Costello's. Puis la vie reprit son court, chacun partit de son côté. Sans qu'on s'en aperçoive, Eddie s'égara dans le siècle et dans la mémoire de ses contemporains, jusqu'à ce qu'ils ne soient plus qu'une dizaine à se souvenir encore de lui, de son sourire charmeur, de son goût pour la vitesse, les alcools forts, les costumes bien taillés, le jazz et les jolies filles. Il leur revenait dans ces instants de nostalgie qui les ramenaient aux nuits de Costello's. En regardant grandir leurs enfants et petits-enfants, certains comprirent qu'avec Eddie, ils avaient enterré leur propre jeunesse. Que dans ce cimetière de Brooklyn que plus personne n'allait fleurir, un monde insouciant, perdu à jamais, reposait aux côtés de leur ami. Quelques-uns tentèrent de ressusciter son travail, d'organiser une rétrospective de son oeuvre. Mais ils s'aperçurent qu'Eddie avait soigneusement effacé les traces de son passage sur terre. De cette vie de photographe, il ne restait plus rien. Tout avait disparu. Jusqu'à ce jour de 1987, où un certain Michael Ochs poussa la porte d'un hangar. Ochs se décrivait volontiers comme un «médiocre détective», un modeste fouineur qui avait toujours eu de la chance. A sa façon, il était un chercheur d'or, un pêcheur d'images à la dérive. Il avait construit sa carrière sur la naissance d'un marché. Jusqu'aux années 1970, la photo n'avait été qu'un loisir, un art de seconde zone. Puis, l'argentique avait soudain pris de la valeur et Michael avait fait de sa passion une profession : des centaines de trésors abandonnés gisaient de par le monde, il suffisait de les débusquer. En une dizaine d'années, il avait constitué l'une des plus riches collections photographiques des États-Unis. Ce matin de 1987, il entra donc presque par hasard dans un vieux hangar de Brooklyn. On avait entreposé là des images sans valeur, les débris de Pix, une énorme agence photographique sabordée au milieu des années 1960. Michael commença à prospecter, ouvrant les cartons et les boîtes. Au bout de quelques heures, une vieille enveloppe attira son attention. Elle contenait un bouquet de négatifs en vrac, une commande réalisée trente ans auparavant pour le magazine féminin Redbook. Ochs, stupéfié, reconnut aussitôt le mo Afficher moinsAfficher plus

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Détails du livre

Titre complet
Une blonde à Manhattan: Ed Feingersh et Marilyn Monroe
Format
Broché
Publication
06 mai 2011
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
211
Taille
22 x 14 x 1.8 cm
Poids
354
ISBN-13
9782268071299

Auteur

Livré entre : 23 décembre - 26 décembre
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