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LA MORT LEUR VA SI BIEN

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Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
Présentation de l'éditeur «Cher Monsieur Bryce, Hier soir, vous avez accédé à un site que vous n'étiez pas autorisé à visiter. Vous avez de nouveau essayé d'y accéder ce soir. Nous n'apprécions pas les visiteurs non sollicités. Si vous parlez à la police de ce que vous avez vu ou si vous essayez encore d'accéder à ce site, ce qui va arriver à votre ordinateur arrivera à votre femme, Kellie, à votre fils, Max et à votre fille, Jessica. Regardez et réfléchissez bien. Vos amis de Scarab Productions» S'il avait eu le moindre soupçon de l'effet dévastateur qu'un CD, trouvé sur la banquette d'un train de banlieue, allait avoir sur sa vie, Tom Bryce l'aurait sans doute laissé là où il était... «(...) un bon moment de suspense.» Métro «Un polar incisif, dérangeant... pour les amateurs de frissons nocturnes.» O. T. - La Voix du Nord Egalement chez Pocket : Comme une tombe. Extrait La porte d'entrée de ce qui, dans le temps, avait été une élégante maison mitoyenne s'ouvrit et une jeune femme élancée, vêtue d'une courte robe en soie à la fois moulante et flottante, sortit sur le perron, en cette belle matinée de juin, la dernière de sa vie. Au XIXe siècle, ces grandes villas blanches, sises à Brighton, à deux pas du bord de mer, étaient les rési­dences secondaires de Londoniens aisés. Aujourd'hui, ces maisons aux façades sales rongées par le sel avaient été découpées en chambres et appartements bon marché. Les heurtoirs de porte en cuivre avaient depuis longtemps été remplacés par des interphones, et les sacs-poubelle débordaient sur le trottoir, sous une forêt de panneaux «A louer» aux couleurs criardes. Parmi les voitures garées au chausse-pied, nombreuses étaient celles rouillées et cabossées ; elles étaient sans exception tapissées de merde de pigeon et de fiente de mouette. Par opposition, tout, chez la jeune femme, respirait la classe : son geste désinvolte quand elle passa la main dans ses longs cheveux blonds, ses lunettes de soleil qu'elle venait de réajuster, son bracelet Cartier clinquant, son sac Anya Hindmarsh porté à l'épaule, sa silhouette tonique, son hâle méditerranéen... Même son sillage acidulé signé Issey Miyaké agrémentait les relents de monoxyde de carbone d'une pointe de sexua­lité. Elle aurait été parfaitement à sa place dans les rayons d'un grand magasin de luxe, au bar d'un palace ou à l'arrière d'un yacht dernier cri à Saint-Tropez. Pas mal pour une étudiante en droit obligée de composer avec une petite bourse. Mais Janie Stretton avait été trop gâtée par un père rongé par la culpabilité après la mort de sa femme pour en être réduite à devoir «composer». Elle savait comment gagner de l'argent. Pas nécessairement en faisant carrière dans la voie qu'elle avait choisie. Le droit n'était pas une filière facile. Elle avait quatre années d'études derrière elle, et effectuait la première de deux années de stage dans un cabinet juridique à Brighton, sous la direction d'un avocat spécialisé dans les divorces. Elle aimait ça, bien que certains dossiers soient bizarres, même pour elle. Comme celui d'hier, Bernie Milsin, ce gentil petit bonhomme de soixante-dix ans, avec son costume gris impeccable et sa cravate soigneusement nouée. Janie s'était discrètement assise dans un coin tandis que son tuteur, Martin Broom, trente-cinq ans, prenait des notes. M. Milsin reprochait à Mme Milsin, de trois ans son aînée, de refuser de le nourrir tant qu'il ne l'avait pas honorée d'un cunnilingus. «Trois fois par jour, avait-il dit à Martin Broom. J'peux plus, j'suis trop vieux, j'ai de l'arthrite aux genoux, ça me fait trop mal.» Janie s'était retenue de rire et avait remarqué que l'avocat était dans le même cas. Les hommes n'étaient donc pas les seuls à avoir des besoins un peu spéciaux. Les femmes aussi. L'existence est pleine de surprises. Janie se demandait parfois où elle en apprenait le plus : à la fac de droit de Southampton ou à l'école de la vie. Un bip annonçant la réception d'un SMS rompit la chaîne Afficher moinsAfficher plus

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Détails du livre

Titre complet
LA MORT LEUR VA SI BIEN
Auteur
Editeur
Format
Poche
Publication
13 mars 2008
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
501
Taille
18 x 11 x 2.1 cm
Poids
270
ISBN-13
9782266175524
Livré entre : 21 décembre - 24 décembre
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