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Trop de soleil tue l'amour

3.6

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Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
Note biographique Né au Cameroun, agrégé de lettres classiques, Mongo Beti a enseigné à Rouen. Auteur de nombreux essais sur l'Afrique, il fut le cofondateur de la revue "Peuples noirs-Peuples africains". Mais l'essentiel de son œuvre est romanesque. Depuis la parution de son dernier roman L'histoire du fou (Julliard, 1994), il est retourné vivre à Yaoundé où il tient la Librairie des Peuples noirs. ,Présentation Sarabande africaine... Le vol d'une collection de CD de jazz ? En apparence une broutille. Mais si le lendemain on vous colle le cadavre d'un inconnu dans votre appartement, vous commencez à douter de la bienveillance de votre prochain. Pourtant Zam, journaliste politique, mène une existence sinon paisible du moins routinière, jalonnée de cuites quotidiennes, de ruptures sanglantes et de réconciliations éternelles avec Bébète, d'articles sans lendemain sur la dictature du régime. Se pourrait-il que son investigation sur la spoliation foncière des communautés villageoises au profit du gouvernement ait attiré sur lui les foudres des services secrets ? Zam en doute. Jusqu'au jour où il sort des décombres de son immeuble ravagé par une explosion criminelle. Ses mésaventures ne font que commencer. Autour de lui l'inertie le dispute à l'absurdité : les policiers s'évertuent à ne pas enquêter, ses confrères de l'opposition trempent peu ou prou dans la corruption, les diplomates du pays des droits de l'homme ont à cœur de ne pas s'ingérer dans les affaires publiques. Si l'on ajoute à cette gabegie la disparition subite de Bébète poursuivie, dit-on, par un mercenaire français ; l'apparition non moins subite d'un fils naturel de Zam décidé à lui faire payer son abandon, on imagine à quel point notre héros aspire aux plaisirs simples de l'existence : un air du Duke ou de Parker et un whisky infect. Critiquer les institutions, peindre la misère morale des peuples, inventer mille rebondissements et des personnages aussi louches que truculents, telle fut la vocation des grands romans-feuilletons, de Sue à Balzac, telle est celle de Trop de soleil tue l'amour, peinture au vitriol d'un Cameroun dévasté par la corruption et la dictature. Entraîné par un écrivain d'une telle élégance morale et d'une verve aussi délirante, le lecteur n'hésite pas à rire en toute liberté. Quitte à mettre en sourdine les bons sentiments sur l'Afrique ou à s'interroger sur le rôle de la France dans les guerres et l'économie d'un continent à la dérive. Afficher moinsAfficher plus

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Le Pitch

Note biographique Né au Cameroun, agrégé de lettres classiques, Mongo Beti a enseigné à Rouen. Auteur de nombreux essais sur l'Afrique, il fut le cofondateur de la revue "Peuples noirs-Peuples africains". Mais l'essentiel de son œuvre est romanesque. Depuis la parution de son dernier roman L'histoire du fou (Julliard, 1994), il est retourné vivre à Yaoundé où il tient la Librairie des Peuples noirs. ,Présentation Sarabande africaine... Le vol d'une collection de CD de jazz ? En apparence une broutille. Mais si le lendemain on vous colle le cadavre d'un inconnu dans votre appartement, vous commencez à douter de la bienveillance de votre prochain. Pourtant Zam, journaliste politique, mène une existence sinon paisible du moins routinière, jalonnée de cuites quotidiennes, de ruptures sanglantes et de réconciliations éternelles avec Bébète, d'articles sans lendemain sur la dictature du régime. Se pourrait-il que son investigation sur la spoliation foncière des communautés villageoises au profit du gouvernement ait attiré sur lui les foudres des services secrets ? Zam en doute. Jusqu'au jour où il sort des décombres de son immeuble ravagé par une explosion criminelle. Ses mésaventures ne font que commencer. Autour de lui l'inertie le dispute à l'absurdité : les policiers s'évertuent à ne pas enquêter, ses confrères de l'opposition trempent peu ou prou dans la corruption, les diplomates du pays des droits de l'homme ont à cœur de ne pas s'ingérer dans les affaires publiques. Si l'on ajoute à cette gabegie la disparition subite de Bébète poursuivie, dit-on, par un mercenaire français ; l'apparition non moins subite d'un fils naturel de Zam décidé à lui faire payer son abandon, on imagine à quel point notre héros aspire aux plaisirs simples de l'existence : un air du Duke ou de Parker et un whisky infect. Critiquer les institutions, peindre la misère morale des peuples, inventer mille rebondissements et des personnages aussi louches que truculents, telle fut la vocation des grands romans-feuilletons, de Sue à Balzac, telle est celle de Trop de soleil tue l'amour, peinture au vitriol d'un Cameroun dévasté par la corruption et la dictature. Entraîné par un écrivain d'une telle élégance morale et d'une verve aussi délirante, le lecteur n'hésite pas à rire en toute liberté. Quitte à mettre en sourdine les bons sentiments sur l'Afrique ou à s'interroger sur le rôle de la France dans les guerres et l'économie d'un continent à la dérive. Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
Trop de soleil tue l'amour
Auteur
Format
Grand Format
Publication
21 janvier 1999
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
239
Taille
20.7 x 13.2 x 2.2 cm
Poids
270
ISBN-13
9782260012429

Contenu

4ème de couverture

Le vol d'une collection de CD de jazz ? En apparence une broutille. Mais si le lendemain on vous colle le cadavre d'un inconnu dans votre appartement, vous commencez à douter de la bienveillance de votre prochain. Pourtant Zam, journaliste politique, mène une existence sinon paisible du moins routinière, jalonnée de cuites quotidiennes, de ruptures sanglantes et de réconciliations éternelles avec Bébète, d'articles sans lendemain sur la dictature du régime. Se pourrait-il que son investigation sur la spoliation foncière des communautés villageoises au profit du gouvernement ait attiré sur lui les foudres des services secrets ? Zam en doute. Jusqu'au jour où il sort des décombres de son immeuble ravagé par une explosion criminelle. Ses mésaventures ne font que commencer. Autour de lui l'inertie le dispute à l'absurdité : les policiers s'évertuent à ne pas enquêter, ses confrères de l'opposition trempent peu ou prou dans la corruption, les diplomates du pays des droits de l'homme ont à cœur de ne pas s'ingérer dans les affaires publiques. Si l'on ajoute à cette gabegie la disparition subite de Bébète poursuivie, dit-on, par un mercenaire français ; l'apparition non moins subite d'un fils naturel de Zam décidé à lui faire payer son abandon, on imagine à quel point notre héros aspire aux plaisirs simples de l'existence : un air du Duke ou de Parker et un whisky infect. Critiquer les institutions, peindre la misère morale des peuples, inventer mille rebondissements et des personnages aussi louches que truculents, telle fut la vocation des grands romans-feuilletons, de Sue à Balzac, telle est celle deTrop de soleil tue l'amour, peinture au vitriol d'un Cameroun dévasté par la corruption et la dictature. Entraîné par un écrivain d'une telle élégance morale et d'une verve aussi délirante, le lecteur n'hésite pas à rire en toute liberté. Quitte à mettre en sourdine les
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