ENQUETE SUR LE PATRONAT

Name: ENQUETE SUR LE PATRONAT
Brand: Delacroix, Guillaume
SKU: AV-9782259209199
Price: 1.99 EUR
Availability: OutOfStock

Audience : Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Où est passé l'argent de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) ? Pourquoi le patronat distribuait-il des millions d'euros en liquide ? Qui est ce Denis Gautier-Sauvagnac que les Français découvrent à la télévision en septembre 2007, quand le scandale éclate au grand jour ? Et pourquoi ce dernier est-il en guerre avec Laurence Parisot, la présidente du Medef ? Que peut-il advenir, enfin, de cette affaire rocambolesque pour les organisations censées représenter les entreprises en France, alors que le président de la République, Nicolas Sarkozy, réforme à toute allure, sans forcément les écouter, ni elles ni les syndicats de salariés ? Pendant quatre ans, Guillaume Delacroix a enquêté dans les milieux patronaux. Il revient sur un siècle d'histoire sociale. Il révèle comment les officines occultes se sont succédé les unes après les autres, et de quelle façon des caisses noires ont pu être mises en place en toute impunité. Il dévoile les coulisses de l'avènement de Laurence Parisot, qu'Ernest-Antoine Seillière n'avait pas vue venir. L'auteur raconte aussi, par le menu, la façon dont la crise a été gérée, au Medef et à l'UlMM. Il dessine une cartographie très précise des enjeux de pouvoir à l'oeuvre autour de Laurence Parisot, de sa garde rapprochée et de ses adversaires. Et il trace les lignes de ce que pourrait devenir le patronat après ce chaos. Guillaume Delacroix a 39 ans. Journaliste au quotidien économique Les Echos depuis 2000, il suit l'actualité patronale depuis 2004. Extrait Extrait de l'avant-propos : Quand le scandale éclate «La justice se penche sur les comptes d'une branche patronale.» Mercredi 26 septembre 2007 au matin, les lecteurs du Figaro ont du mal à mesurer l'importance de l'information que le quotidien leur révèle. Le titre est on ne peut plus neutre. L'article, placé en milieu de journal, au centre de la page, n'attire pas le regard. Seul le sous-titre, éventuellement, peut mettre la puce à l'oreille : «Entre 2000 et 2007, Denis Gautier-Sauvagnac, à la tête de l'Union des industries et métiers de la métallurgie, aurait retiré en liquide 5,6 millions d'euros des caisses de cet organisme.» Eric Decouty, le journaliste qui signe le papier, est précis. «Le dossier est depuis quelques jours sur le bureau du procureur de la République de Paris et Jean-Claude Marin devra rapidement décider des suites judiciaires à lui donner», écrit-il. «Cette procédure, suivie en haut heu, est la suite d'une longue et minutieuse enquête» de Tracfin, la cellule de lutte contre le blanchiment du ministère de l'Economie et des Finances. L'auteur explique que tout a commencé «dans une agence parisienne de la BNP [où] un responsable de la banque constate que Denis Gautier-Sauvagnac a pris l'habitude d'effectuer d'importants retraits en liquide (...), parfois 150 000 voire 200 000 euros», montants qui tiennent dans quatre attachés-cases pour un poids de vingt-quatre à trente-deux kilos, calculeront bientôt les enquêteurs. L'établissement financier a interrogé Denis Gautier-Sauvagnac sur les raisons de ces retraits. Lequel Gautier-Sauvagnac a expliqué que les fonds étaient consacrés «aux oeuvres sociales de la métallurgie». C'est après ces étranges déclarations que les dirigeants de BNP Paribas, perplexes, ont saisi Tracfin. Résumons. Un responsable patronal, des billets de banque, la justice. Tous les ingrédients sont réunis pour un joli scandale. En quelques heures, les Français découvrent, effarés, ce que l'on appelle déjà «l'affaire UIMM», du nom de la fédération dont les pratiques sont brusquement étalées en pleine lumière. En quelques jours, ils comprennent aussi que c'est l'ensemble du patronat qui est secoué. Car l'UIMM est l'adhérent le plus important du Mouvement des Entreprises de France, le Medef, avec 2,4 millions d'euros de cotisation annuelle. «L'union», comme l'appellent ses membres, est au coeur de la principale organisation représentative des patrons dans le Afficher moinsAfficher plus

Collectif

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Présentation de l'éditeur Où est passé l'argent de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) ? Pourquoi le patronat distribuait-il des millions d'euros en liquide ? Qui est ce Denis Gautier-Sauvagnac que les Français découvrent à la télévision en septembre 2007, quand le scandale éclate au grand jour ? Et pourquoi ce dernier est-il en guerre avec Laurence Parisot, la présidente du Medef ? Que peut-il advenir, enfin, de cette affaire rocambolesque pour les organisations censées représenter les entreprises en France, alors que le président de la République, Nicolas Sarkozy, réforme à toute allure, sans forcément les écouter, ni elles ni les syndicats de salariés ? Pendant quatre ans, Guillaume Delacroix a enquêté dans les milieux patronaux. Il revient sur un siècle d'histoire sociale. Il révèle comment les officines occultes se sont succédé les unes après les autres, et de quelle façon des caisses noires ont pu être mises en place en toute impunité. Il dévoile les coulisses de l'avènement de Laurence Parisot, qu'Ernest-Antoine Seillière n'avait pas vue venir. L'auteur raconte aussi, par le menu, la façon dont la crise a été gérée, au Medef et à l'UlMM. Il dessine une cartographie très précise des enjeux de pouvoir à l'oeuvre autour de Laurence Parisot, de sa garde rapprochée et de ses adversaires. Et il trace les lignes de ce que pourrait devenir le patronat après ce chaos. Guillaume Delacroix a 39 ans. Journaliste au quotidien économique Les Echos depuis 2000, il suit l'actualité patronale depuis 2004. Extrait Extrait de l'avant-propos : Quand le scandale éclate «La justice se penche sur les comptes d'une branche patronale.» Mercredi 26 septembre 2007 au matin, les lecteurs du Figaro ont du mal à mesurer l'importance de l'information que le quotidien leur révèle. Le titre est on ne peut plus neutre. L'article, placé en milieu de journal, au centre de la page, n'attire pas le regard. Seul le sous-titre, éventuellement, peut mettre la puce à l'oreille : «Entre 2000 et 2007, Denis Gautier-Sauvagnac, à la tête de l'Union des industries et métiers de la métallurgie, aurait retiré en liquide 5,6 millions d'euros des caisses de cet organisme.» Eric Decouty, le journaliste qui signe le papier, est précis. «Le dossier est depuis quelques jours sur le bureau du procureur de la République de Paris et Jean-Claude Marin devra rapidement décider des suites judiciaires à lui donner», écrit-il. «Cette procédure, suivie en haut heu, est la suite d'une longue et minutieuse enquête» de Tracfin, la cellule de lutte contre le blanchiment du ministère de l'Economie et des Finances. L'auteur explique que tout a commencé «dans une agence parisienne de la BNP [où] un responsable de la banque constate que Denis Gautier-Sauvagnac a pris l'habitude d'effectuer d'importants retraits en liquide (...), parfois 150 000 voire 200 000 euros», montants qui tiennent dans quatre attachés-cases pour un poids de vingt-quatre à trente-deux kilos, calculeront bientôt les enquêteurs. L'établissement financier a interrogé Denis Gautier-Sauvagnac sur les raisons de ces retraits. Lequel Gautier-Sauvagnac a expliqué que les fonds étaient consacrés «aux oeuvres sociales de la métallurgie». C'est après ces étranges déclarations que les dirigeants de BNP Paribas, perplexes, ont saisi Tracfin. Résumons. Un responsable patronal, des billets de banque, la justice. Tous les ingrédients sont réunis pour un joli scandale. En quelques heures, les Français découvrent, effarés, ce que l'on appelle déjà «l'affaire UIMM», du nom de la fédération dont les pratiques sont brusquement étalées en pleine lumière. En quelques jours, ils comprennent aussi que c'est l'ensemble du patronat qui est secoué. Car l'UIMM est l'adhérent le plus important du Mouvement des Entreprises de France, le Medef, avec 2,4 millions d'euros de cotisation annuelle. «L'union», comme l'appellent ses membres, est au coeur de la principale organisation représentative des patrons dans le Afficher moinsAfficher plus