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La défaite en chantant serie

La défaite en chantant: Conversations avec Dominique de Montvalon

3.8

(4)

Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
Présentation de l'éditeur Voici un témoignage unique sur le calvaire de la gauche. Il mêle tout à la fois la description des dessous de la campagne, les relations personnelles, les confidences, les sentiments et les comportements des principaux protagonistes et l'analyse plus réfléchie, plus distanciée de l'évolution politique de la France depuis le «séisme» du 21 avril 2002. De nombreuses anecdotes, des portraits surprenants jalonnent un récit qui nous invite néanmoins à réfléchir sur la politique et son corollaire : l'évolution de notre société. Si l'intimité des personnes est préservée, a contrario leurs tractations sont révélées dès lors qu'elles peuvent tenir un rôle - petit ou grand - dans notre histoire : les atermoiements d'un Jospin, les crocs-en-jambe de Chirac pour faire trébucher Sarkozy, les appétits de pouvoir ambigus du couple Hollande-Royal. Dialogue constant entre un acteur, témoin omniprésent sans sectarisme, et un observateur attentif de la politique, ce livre nous fait pénétrer au coeur des événements qui ont conduit à l'élection de Nicolas Sarkozy comme sixième président de la Ve République. Extrait La défaite en chantant Dominique de MONTVALON. Après l'élection haut la main de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, le PS n'a pu que freiner, aux législatives, ce qui reste une «vague bleue». 1995, 2002, 2007 : troisième échec consécutif pour des socialistes en plein désarroi qui, petit à petit, prennent la mesure de l'impasse qui est aujourd'hui la leur. Vous, vous choisissez de retenir quoi ? La majorité sarkozyste absolue à l'Assemblée nationale, ou le petit regain du PS au second tour si vous le tenez pour prometteur ? Claude Allègre. Il y a eu un regain du PS, c'est incontes­table. En même temps, au fond de lui, je ne suis pas sûr que Nicolas Sarkozy n'ait pas un peu souhaité ce regain, lui qui n'a guère fait campagne entre les deux tours. Diriez-vous que Sarkozy craignait le plébiscite qui se profilait ? Peut-être. Car chaque réforme sera difficile. Les Français ont voté Sarkozy plutôt que Ségolène et, à l'heure du choix, ça n'a pas fait un pli. Pour autant, ils n'ont pas voté pour toutes les réformes qu'a proposées Sarkozy. Pour quoi ont-ils voté ? Pour un ensemble. Ils pensent que Sarkozy est plus dyna­mique pour remonter la France, qu'il sera aussi pragmatique qu'il l'a déclaré et qu'au-delà, il y a une volonté. Cette histoire de TVA sociale, qui a surgi entre les deux tours et qui a soudain mis en lumière les limites de Jean-Louis Borloo, que les fonctionnaires de Bercy avaient déjà repérées... ... est, à vos yeux, un révélateur ? C'est un révélateur, oui. Demain, il y aura d'autres réformes avec d'autres difficultés. Cette espèce de théorie des «cent jours» durant lesquels, fort du mandat des électeurs, le président pourrait à la limite faire n'importe quoi m'a toujours paru suspecte. Elle marche, oui, mais seulement si vous rasez gratis pendant cent jours ! Mais la France n'a pas les moyens de «raser gratis» ! C'est une évidence. Cela veut dire que, d'emblée, avec la TVA sociale et le «cas Borloo», le gouvernement a mesuré qu'il n'avait pas devant lui une autoroute ? En tout cas, je souhaite à François Fillon, qui nous parle maintenant de «rupture constructive», de s'en être rendu compte. Après ce que j'appellerai le débarquement «pro­motionnel» de Borloo - passé de Bercy à l'Ecologie -, le gouvernement est fondé, certes, à mettre en oeuvre le programme sur lequel Sarkozy a été élu, mais il aurait intérêt à faire attention à la manière. Pour vous, la France n'a pas viré brusquement à droite ? Non. Ce sont quelques collègues du Point, comme Bave­rez ou Marseille, qui soutiennent ce genre de balivernes. Oui, la France a basculé, mais ce qui a d'abord joué dans cette présidentielle, c'est la capacité des candidats à gou­verner, telle que l'ont perçue les Français. Pour vous, c'est plus la personnalité de Sarkozy qui a permis la victoire que les idées dont il se réclam Afficher moinsAfficher plus

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3.8

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur Voici un témoignage unique sur le calvaire de la gauche. Il mêle tout à la fois la description des dessous de la campagne, les relations personnelles, les confidences, les sentiments et les comportements des principaux protagonistes et l'analyse plus réfléchie, plus distanciée de l'évolution politique de la France depuis le «séisme» du 21 avril 2002. De nombreuses anecdotes, des portraits surprenants jalonnent un récit qui nous invite néanmoins à réfléchir sur la politique et son corollaire : l'évolution de notre société. Si l'intimité des personnes est préservée, a contrario leurs tractations sont révélées dès lors qu'elles peuvent tenir un rôle - petit ou grand - dans notre histoire : les atermoiements d'un Jospin, les crocs-en-jambe de Chirac pour faire trébucher Sarkozy, les appétits de pouvoir ambigus du couple Hollande-Royal. Dialogue constant entre un acteur, témoin omniprésent sans sectarisme, et un observateur attentif de la politique, ce livre nous fait pénétrer au coeur des événements qui ont conduit à l'élection de Nicolas Sarkozy comme sixième président de la Ve République. Extrait La défaite en chantant Dominique de MONTVALON. Après l'élection haut la main de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, le PS n'a pu que freiner, aux législatives, ce qui reste une «vague bleue». 1995, 2002, 2007 : troisième échec consécutif pour des socialistes en plein désarroi qui, petit à petit, prennent la mesure de l'impasse qui est aujourd'hui la leur. Vous, vous choisissez de retenir quoi ? La majorité sarkozyste absolue à l'Assemblée nationale, ou le petit regain du PS au second tour si vous le tenez pour prometteur ? Claude Allègre. Il y a eu un regain du PS, c'est incontes­table. En même temps, au fond de lui, je ne suis pas sûr que Nicolas Sarkozy n'ait pas un peu souhaité ce regain, lui qui n'a guère fait campagne entre les deux tours. Diriez-vous que Sarkozy craignait le plébiscite qui se profilait ? Peut-être. Car chaque réforme sera difficile. Les Français ont voté Sarkozy plutôt que Ségolène et, à l'heure du choix, ça n'a pas fait un pli. Pour autant, ils n'ont pas voté pour toutes les réformes qu'a proposées Sarkozy. Pour quoi ont-ils voté ? Pour un ensemble. Ils pensent que Sarkozy est plus dyna­mique pour remonter la France, qu'il sera aussi pragmatique qu'il l'a déclaré et qu'au-delà, il y a une volonté. Cette histoire de TVA sociale, qui a surgi entre les deux tours et qui a soudain mis en lumière les limites de Jean-Louis Borloo, que les fonctionnaires de Bercy avaient déjà repérées... ... est, à vos yeux, un révélateur ? C'est un révélateur, oui. Demain, il y aura d'autres réformes avec d'autres difficultés. Cette espèce de théorie des «cent jours» durant lesquels, fort du mandat des électeurs, le président pourrait à la limite faire n'importe quoi m'a toujours paru suspecte. Elle marche, oui, mais seulement si vous rasez gratis pendant cent jours ! Mais la France n'a pas les moyens de «raser gratis» ! C'est une évidence. Cela veut dire que, d'emblée, avec la TVA sociale et le «cas Borloo», le gouvernement a mesuré qu'il n'avait pas devant lui une autoroute ? En tout cas, je souhaite à François Fillon, qui nous parle maintenant de «rupture constructive», de s'en être rendu compte. Après ce que j'appellerai le débarquement «pro­motionnel» de Borloo - passé de Bercy à l'Ecologie -, le gouvernement est fondé, certes, à mettre en oeuvre le programme sur lequel Sarkozy a été élu, mais il aurait intérêt à faire attention à la manière. Pour vous, la France n'a pas viré brusquement à droite ? Non. Ce sont quelques collègues du Point, comme Bave­rez ou Marseille, qui soutiennent ce genre de balivernes. Oui, la France a basculé, mais ce qui a d'abord joué dans cette présidentielle, c'est la capacité des candidats à gou­verner, telle que l'ont perçue les Français. Pour vous, c'est plus la personnalité de Sarkozy qui a permis la victoire que les idées dont il se réclam Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
La défaite en chantant: Conversations avec Dominique de Montvalon
Editeur
Format
Broché
Publication
30 août 2007
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
218
Taille
22.5 x 14 x 1.9 cm
Poids
340
ISBN-13
9782259207423
Livré entre : 7 décembre - 10 décembre
Livraison gratuite (FR et BE) à partir de 20,00 € de livres d'occasion
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