On nous apprend à gagner, à nous battre, à surmonter les difficultés, mais on ne nous apprend pas à perdre. Or la vie est faite de changements et de pertes. La perte, ici, est à entendre au sens large. Elle englobe la séparation et l’absence. Elle concerne aussi bien la mort d’un être cher que la rupture amoureuse, l’exil, la retraite, le chômage, la perte d’une partie de son corps (maladie, accident), ou encore celle de son entreprise, de sa maison, etc. Tout changement, toute perte, tout deuil est un stress déstabilisant qui nécessite une nouvelle adaptation et un équilibre nouveau. On a perdu sa sécurité de base, le rapport au monde se fragilise. Distraits, angoissés, perturbés dans notre sommeil, nous n’avons ni le temps, ni l’énergie, ni la liberté d’esprit, ni le savoir-faire pour prendre des décisions positives. Souvent nous " laissons faire " et adoptons sans nous en rendre compte des comportements autodestructeurs. Il est pourtant nécessaire, vital, de se ressourcer, de reprendre des forces, de pardonner ou accepter, de trouver la paix du cœur et la sérénité, de redonner sens à sa vie, bref de sortir du deuil. Pour cela, il existe des techniques. Toutes passent par un même chemin : être attentif à soi, se faire plaisir, bien s’entourer, se constituer des " réservoirs " d’amour. Ce petit guide donne les moyens d’y parvenir. Biographie de l'auteurAnne Ancelin Schützenberger, psychothérapeute, groupe-analyste et psychodramatiste de renommée internationale, professeur émérite à l'Université de Nice, créatrice de la psychogénéalogie, est l'auteur de plusieurs best-sellers, dont, Aïe, mes aïeux !, Sortir du deuil : surmonter son chagrin et réapprendre à vivre, de Ces enfants malades de leurs parents et de Psychogénéalogie. Guérir les blessures familiales et se retrouver soi.Evelyne Bissone Jeufroy est psychologue spécialisée dans l'accompagnement de personnes lors d'une difficulté passagère ou d'une réorientation de vie.
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