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Les Nourrices à Paris au XIXe siècle

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Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
PrésentationL'allaitement «mercenaire» s'organise à Paris dès 1350, mais c'est au XIXe siècle qu'il prend une ampleur et une signification nouvelles. Ouvriers, commerçants et artisans envoient des dizaines de milliers de «petits Paris» à la campagne. En sens inverse, les familles de la bourgeoisie, pour allaiter leurs enfants sur place, recrutent les meilleurs seins paysans. Commerce de misère, le marché de la "seconde mère" est aussi sordide que florissant. Rabattues par des meneurs peu scrupuleux, les nourrices sont parquées dans des bureaux entrepôts. Baignées, blanchies, superbement vêtues, copieusement nourries et relativement bien payées, elles occupent une place privilégiée dans la domesticité parisienne, mais en contrepartie on leur impose un véritable servage et une vie de recluses. Les campagnes des médecins philanthropes, les cris d'alarme des politiciens soucieux de démographie réduiront peu à peu les excès les plus choquants de l'exploitation ; cependant le marché des "remplaçantes" parisiennes survivra aux découvertes pastoriennes et subsistera même, jusqu'à la Première Guerre mondiale, dans les familles les plus fortunées.,4e de couvertureL'allaitement «mercenaire» s'organise à Paris dès 1350, mais c'est au XIXe siècle qu'il prend une ampleur et une signification nouvelles.Ouvriers, commerçants et artisans envoient des dizaines de milliers de «petits Paris» à la campagne. En sens inverse, les familles de la bourgeoisie, pour allaiter leurs enfants sur place, recrutent les meilleurs seins paysans. Commerce de misère, le marché de la "seconde mère" est aussi sordide que florissant. Rabattues par des meneurs peu scrupuleux, les nourrices sont parquées dans des bureaux entrepôts. Baignées, blanchies, superbement vêtues, copieusement nourries et relativement bien payées, elles occupent une place privilégiée dans la domesticité parisienne, mais en contrepartie on leur impose un véritable servage et une vie de recluses. Les campagnes des médecins philanthropes, les cris d'alarme des politiciens soucieux de démographie réduiront peu à peu les excès les plus choquants de l'exploitation ; cependant le marché des "remplaçantes" parisiennes survivra aux découvertes pastoriennes et subsistera même, jusqu'à la Première Guerre mondiale, dans les familles les plus fortunées. Afficher moinsAfficher plus

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PrésentationL'allaitement «mercenaire» s'organise à Paris dès 1350, mais c'est au XIXe siècle qu'il prend une ampleur et une signification nouvelles. Ouvriers, commerçants et artisans envoient des dizaines de milliers de «petits Paris» à la campagne. En sens inverse, les familles de la bourgeoisie, pour allaiter leurs enfants sur place, recrutent les meilleurs seins paysans. Commerce de misère, le marché de la "seconde mère" est aussi sordide que florissant. Rabattues par des meneurs peu scrupuleux, les nourrices sont parquées dans des bureaux entrepôts. Baignées, blanchies, superbement vêtues, copieusement nourries et relativement bien payées, elles occupent une place privilégiée dans la domesticité parisienne, mais en contrepartie on leur impose un véritable servage et une vie de recluses. Les campagnes des médecins philanthropes, les cris d'alarme des politiciens soucieux de démographie réduiront peu à peu les excès les plus choquants de l'exploitation ; cependant le marché des "remplaçantes" parisiennes survivra aux découvertes pastoriennes et subsistera même, jusqu'à la Première Guerre mondiale, dans les familles les plus fortunées.,4e de couvertureL'allaitement «mercenaire» s'organise à Paris dès 1350, mais c'est au XIXe siècle qu'il prend une ampleur et une signification nouvelles.Ouvriers, commerçants et artisans envoient des dizaines de milliers de «petits Paris» à la campagne. En sens inverse, les familles de la bourgeoisie, pour allaiter leurs enfants sur place, recrutent les meilleurs seins paysans. Commerce de misère, le marché de la "seconde mère" est aussi sordide que florissant. Rabattues par des meneurs peu scrupuleux, les nourrices sont parquées dans des bureaux entrepôts. Baignées, blanchies, superbement vêtues, copieusement nourries et relativement bien payées, elles occupent une place privilégiée dans la domesticité parisienne, mais en contrepartie on leur impose un véritable servage et une vie de recluses. Les campagnes des médecins philanthropes, les cris d'alarme des politiciens soucieux de démographie réduiront peu à peu les excès les plus choquants de l'exploitation ; cependant le marché des "remplaçantes" parisiennes survivra aux découvertes pastoriennes et subsistera même, jusqu'à la Première Guerre mondiale, dans les familles les plus fortunées. Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
Les nourrices à Paris au XIXe siècle
Editeur
Format
Broché
Publication
03 janvier 1997
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
284
Taille
22.5 x 14 x 2.1 cm
Poids
400
ISBN-13
9782228890625

Auteur

Livré entre : 28 décembre - 31 décembre
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