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Tout l'univers dans un atome science et bouddhisme, une invitation au dialogue

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Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
Sommaire Je n'ai jamais reçu de formation scientifique. Mes connaissances proviennent essentiellement de la lecture de reportages traitant d'événements scientifiques importants dans des magazines comme Newsweek, ou de programmes radiophoniques entendus au BBC World Service, et plus tard de la lecture d'ouvrages d'astronomie. Au cours des trente dernières années, j'ai tenu des réunions et eu plusieurs discussions avec des scientifiques. Lors de ces rencontres, j'ai toujours essayé d'appréhender les modèles et les méthodes de la pensée scientifique ainsi que les implications de théories ou de certaines découvertes récentes. J'ai cependant réfléchi en profondeur à la question de la science – pas simplement sur ce qu'elle implique pour la compréhension de la réalité, mais, pointencore plus important, sur son influence en matière d'éthique et de valeurs. Durant des années, j'ai tout particulièrement exploré les domaines de la physique subatomique, de la cosmologie et de la biologie, ainsi que des neurosciences et de la psychologie. Du fait de ma formation intellectuelle personnelle dans le domaine de la pensée bouddhiste, j'ai souvent consacré ma réflexion à la question de l'interface entre les concepts essentiels du bouddhisme et les grandes idées scientifiques. Ce livre est le résultat de cette longue période de réflexion et de ce long périple intellectuel d'un moine bouddhiste du Tibet dans le monde des chambres à bulles, des accélérateurs et de l'IRMf (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle). [...][...] Parmi les autres objets acquis par le XIIIe dalaï-lama et intéressants du point de vue mécanique, figuraient une montre gousset, deux projecteurs de films et trois automobiles – deux Baby Austin de 1927 et une Dodge américaine de 1931. Comme il n'existait aucune voie carrossable au Tibet même, ces automobiles avaient dû être démontées en Inde et transportées à travers les montagnes par porteurs, mules et ânes avant d'être réassemblées pour le XIIIe dalaï-lama. Pendant longtemps, elles furent les trois seules automobiles de tout le Tibet – et elles étaient à peu près inutiles puisqu'il n'y avait pas de routes où les conduire hors de Lhassa. Ces divers objets, signes indicateurs d'une culture technologique, exerçaient une grande fascination sur le garçon naturellement curieux et assez turbulent que j'étais. À une époque, je m'en souviens très clairement, je préférais jouer avec ces objets plutôt qu'étudier la philosophie ou mémoriser un texte. Aujourd'hui, je vois que ces choses n'étaient en soi rien de plus que des jouets, mais elles évoquaient tout un univers d'expériences et de savoir auquel je n'avais pas accès et dont l'existence ne laissait pas de me fasciner. D'une certaine manière, ce livre parle du chemin qui mène à la découverte de ce monde et des choses merveilleuses qu'il a à offrir. [...][...] Ce livre n'est pas une tentative d'unification de la science et de la spiritualité (l'exemple que je prendrai étant le bouddhisme, que je connais le mieux), mais il s'efforce d'explorer deux disciplines humaines majeures. Et ce,dans le but d'élaborer une démarche plus holistique et plus intégrée de compréhension du monde ; d'explorer en profondeur le visible et l'invisible, en s'appuyant sur la découverte de preuves étayées par la raison. Il ne s'agit pas pour moi d'essayer de traiter sous une forme savante des points potentiels de convergence et de divergence entre le bouddhisme et la science. Je laisse cela aux universitaires. Je pense plutôt que la spiritualité et la science sont des démarches d'investigation différentes mais complémentaires. Elles ont un même objectif, majeur : la recherche de la vérité. En cela, chacune de ces deux disciplines a beaucoup à apprendre de l'autre, et, ensemble, elles contribueront à élargir l'horizon des connaissances et de la sagesse humaines. Par leur dialogue, la science et la spiritualité répondront toutes deux plus utilement aux besoins de l'humanité et amélioreront son bien-être, c'est du moins ce que j'espère. [...][...] Un jour, lors d'une conférence à New Delhi, j'ai entendu Raja Ramanan, le physicien connu comme le Sakharov indien, établir des parallèles entre la philosophie de la vacuité et la mécanique quantique. Après m'être entretenu avec de nombreux amis scientifiques durant des années, j'ai acquis la conviction que les grandes découvertes en physique, en remontant même jusqu'à Copernic, ont engendré l'idée que la réalité n'est pas telle qu'elle nous apparaît. Lorsqu'on examine sérieusement le monde à la loupe – que ce soit par la méthode et l'expérimentation scientifiques ou grâce à la logique bouddhiste de la vacuité ou encore par la méthode contemplative de l'analyse méditative –, on découvre que les choses sont plus subtiles que ne le suggèrent les hypothèses de notre vision ordinaire du monde, fondée sur le sens commun. Et même dans certains cas, elles les contredisent. [...][...] La tradition contemplative bouddhiste n'a pas disposé de moyens scientifiques pour comprendre les processus du cerveau, mais elle possède une connaissance très fine de la capacité de transformation et d'adaptation de l'esprit. J'ai appris que, jusqu'à récemment, les scientifiques pensaient qu'après l'adolescence, le hardware du cerveau humain restait relativement immuable. Mais de nouvelles découvertes en neurobiologie ont dévoilé que le cerveau conservait une aptitude remarquable au changement, même chez des adultes de mon âge. Lors de la conférence Mind and Life de 2004 à Dharamsala, j'ai entendu parler de ce domaine en pleine expansion qu'est celui de l'étude de la " plasticité cérébrale ". Cela évoque pour moi la chose suivante : des traits qu'on imaginait fixes – comme la personnalité, la disposition et même les humeurs – ne le sont pas, et des exercices mentaux ou des changements dans l'environnement peuvent avoir de l'influence sur eux. Des expériences ont déjà montré que le lobe frontal gauche, la zone du cerveau associée aux émotions positives, comme le bonheur, la joie et la satisfaction, présentait une activité plus grande chez des méditants expérimentés. Ces découvertes impliquent que le bonheur est quelque chose que nous pouvons délibérément cultiver par entraînement mental. [...] ,Note biographique Tenzyn Gyatso, Sa Sainteté le XIVe dalaï-lama, est le chef spirituel et temporel du peuple tibétain. Son combat incessant pour la paix et les droits de l'humanité lui ont valu de recevoir le prix Nobel, entre autres très nombreuses distinctions. Ses visites en France sont toujours suivies avec une grande ferveur par un nombre croissant de personnes, bouddhistes ou non. ,Présentation À ceux qui penseraient que sciences et spiritualité sont contradictoires et irréconciliables, le dalaï-lama apporte un démenti formel et passionnant, dans un permanent souci didactique. Qu'aurait fait le dalaï-lama s'il n'avait eu l'obligation de remplir sa tâche spirituelle ? " Je serais devenu ingénieur ", a-t-il déclaré. Voilà plus d'un demi-siècle que Tenzin Gyatso, Sa Sainteté le XIVe chef spirituel et temporel du peuple tibétain, s'intéresse personnellement à la science et à la technique, visite des observatoires d'astronomie et de multiples laboratoires, dialogue avec des spécialistes de génétique, de neurosciences ou de physique quantique. C'est avec humilité, respect et une profonde honnêteté que le dalaï-lama s'interroge ici sur la relation entre bouddhisme et science, entre les concepts clés du premier et les idées majeures de la seconde. Quel rapport y a-t-il entre le vide quantique et la vacuité ? Entre relativité, mécanique quantique et certaines théories bouddhiques de l'atome ? Que sont la vie et la conscience ? Que peut en dire la science, notamment le darwinisme, et en quoi le bouddhisme voit-il autrement la différence entre matière inanimée et êtres conscients ?En ces difficiles débuts de XXIe siècle, et sans se départir de la modernité, c'est un débat profond que lance ici le dalaï-lama, à l'intention de tous ceux qui sont non seulement en quête de sens maisont le désir d'aider l'humanité dans sa réflexion. Né d'une intime compréhension des écrits vénérables et des découvertes scientifiques les plus récentes, voici un livre rassérénant, un véritable appel au dialogue. Afficher moinsAfficher plus

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Durant des années, j'ai tout particulièrement exploré les domaines de la physique subatomique, de la cosmologie et de la biologie, ainsi que des neurosciences et de la psychologie. Du fait de ma formation intellectuelle personnelle dans le domaine de la pensée bouddhiste, j'ai souvent consacré ma réflexion à la question de l'interface entre les concepts essentiels du bouddhisme et les grandes idées scientifiques. Ce livre est le résultat de cette longue période de réflexion et de ce long périple intellectuel d'un moine bouddhiste du Tibet dans le monde des chambres à bulles, des accélérateurs et de l'IRMf (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle). [...][...] Parmi les autres objets acquis par le XIIIe dalaï-lama et intéressants du point de vue mécanique, figuraient une montre gousset, deux projecteurs de films et trois automobiles – deux Baby Austin de 1927 et une Dodge américaine de 1931. Comme il n'existait aucune voie carrossable au Tibet même, ces automobiles avaient dû être démontées en Inde et transportées à travers les montagnes par porteurs, mules et ânes avant d'être réassemblées pour le XIIIe dalaï-lama. Pendant longtemps, elles furent les trois seules automobiles de tout le Tibet – et elles étaient à peu près inutiles puisqu'il n'y avait pas de routes où les conduire hors de Lhassa. Ces divers objets, signes indicateurs d'une culture technologique, exerçaient une grande fascination sur le garçon naturellement curieux et assez turbulent que j'étais. À une époque, je m'en souviens très clairement, je préférais jouer avec ces objets plutôt qu'étudier la philosophie ou mémoriser un texte. Aujourd'hui, je vois que ces choses n'étaient en soi rien de plus que des jouets, mais elles évoquaient tout un univers d'expériences et de savoir auquel je n'avais pas accès et dont l'existence ne laissait pas de me fasciner. D'une certaine manière, ce livre parle du chemin qui mène à la découverte de ce monde et des choses merveilleuses qu'il a à offrir. [...][...] Ce livre n'est pas une tentative d'unification de la science et de la spiritualité (l'exemple que je prendrai étant le bouddhisme, que je connais le mieux), mais il s'efforce d'explorer deux disciplines humaines majeures. Et ce,dans le but d'élaborer une démarche plus holistique et plus intégrée de compréhension du monde ; d'explorer en profondeur le visible et l'invisible, en s'appuyant sur la découverte de preuves étayées par la raison. Il ne s'agit pas pour moi d'essayer de traiter sous une forme savante des points potentiels de convergence et de divergence entre le bouddhisme et la science. Je laisse cela aux universitaires. Je pense plutôt que la spiritualité et la science sont des démarches d'investigation différentes mais complémentaires. Elles ont un même objectif, majeur : la recherche de la vérité. En cela, chacune de ces deux disciplines a beaucoup à apprendre de l'autre, et, ensemble, elles contribueront à élargir l'horizon des connaissances et de la sagesse humaines. Par leur dialogue, la science et la spiritualité répondront toutes deux plus utilement aux besoins de l'humanité et amélioreront son bien-être, c'est du moins ce que j'espère. [...][...] Un jour, lors d'une conférence à New Delhi, j'ai entendu Raja Ramanan, le physicien connu comme le Sakharov indien, établir des parallèles entre la philosophie de la vacuité et la mécanique quantique. Après m'être entretenu avec de nombreux amis scientifiques durant des années, j'ai acquis la conviction que les grandes découvertes en physique, en remontant même jusqu'à Copernic, ont engendré l'idée que la réalité n'est pas telle qu'elle nous apparaît. Lorsqu'on examine sérieusement le monde à la loupe – que ce soit par la méthode et l'expérimentation scientifiques ou grâce à la logique bouddhiste de la vacuité ou encore par la méthode contemplative de l'analyse méditative –, on découvre que les choses sont plus subtiles que ne le suggèrent les hypothèses de notre vision ordinaire du monde, fondée sur le sens commun. Et même dans certains cas, elles les contredisent. [...][...] La tradition contemplative bouddhiste n'a pas disposé de moyens scientifiques pour comprendre les processus du cerveau, mais elle possède une connaissance très fine de la capacité de transformation et d'adaptation de l'esprit. J'ai appris que, jusqu'à récemment, les scientifiques pensaient qu'après l'adolescence, le hardware du cerveau humain restait relativement immuable. Mais de nouvelles découvertes en neurobiologie ont dévoilé que le cerveau conservait une aptitude remarquable au changement, même chez des adultes de mon âge. Lors de la conférence Mind and Life de 2004 à Dharamsala, j'ai entendu parler de ce domaine en pleine expansion qu'est celui de l'étude de la " plasticité cérébrale ". Cela évoque pour moi la chose suivante : des traits qu'on imaginait fixes – comme la personnalité, la disposition et même les humeurs – ne le sont pas, et des exercices mentaux ou des changements dans l'environnement peuvent avoir de l'influence sur eux. Des expériences ont déjà montré que le lobe frontal gauche, la zone du cerveau associée aux émotions positives, comme le bonheur, la joie et la satisfaction, présentait une activité plus grande chez des méditants expérimentés. Ces découvertes impliquent que le bonheur est quelque chose que nous pouvons délibérément cultiver par entraînement mental. [...] ,Note biographique Tenzyn Gyatso, Sa Sainteté le XIVe dalaï-lama, est le chef spirituel et temporel du peuple tibétain. Son combat incessant pour la paix et les droits de l'humanité lui ont valu de recevoir le prix Nobel, entre autres très nombreuses distinctions. Ses visites en France sont toujours suivies avec une grande ferveur par un nombre croissant de personnes, bouddhistes ou non. ,Présentation À ceux qui penseraient que sciences et spiritualité sont contradictoires et irréconciliables, le dalaï-lama apporte un démenti formel et passionnant, dans un permanent souci didactique. Qu'aurait fait le dalaï-lama s'il n'avait eu l'obligation de remplir sa tâche spirituelle ? " Je serais devenu ingénieur ", a-t-il déclaré. Voilà plus d'un demi-siècle que Tenzin Gyatso, Sa Sainteté le XIVe chef spirituel et temporel du peuple tibétain, s'intéresse personnellement à la science et à la technique, visite des observatoires d'astronomie et de multiples laboratoires, dialogue avec des spécialistes de génétique, de neurosciences ou de physique quantique. C'est avec humilité, respect et une profonde honnêteté que le dalaï-lama s'interroge ici sur la relation entre bouddhisme et science, entre les concepts clés du premier et les idées majeures de la seconde. Quel rapport y a-t-il entre le vide quantique et la vacuité ? Entre relativité, mécanique quantique et certaines théories bouddhiques de l'atome ? Que sont la vie et la conscience ? Que peut en dire la science, notamment le darwinisme, et en quoi le bouddhisme voit-il autrement la différence entre matière inanimée et êtres conscients ?En ces difficiles débuts de XXIe siècle, et sans se départir de la modernité, c'est un débat profond que lance ici le dalaï-lama, à l'intention de tous ceux qui sont non seulement en quête de sens maisont le désir d'aider l'humanité dans sa réflexion. Né d'une intime compréhension des écrits vénérables et des découvertes scientifiques les plus récentes, voici un livre rassérénant, un véritable appel au dialogue. Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
Tout l'Univers dans un atome: Science et bouddhisme, une invitation au dialogue
Auteur
Format
Broché
Publication
02 novembre 2006
Traduction
Dhifallah, Hayet
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
252
Taille
21.6 x 13.6 x 2 cm
Poids
301
ISBN-13
9782221106518
Livré entre : 8 décembre - 11 décembre
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