La vengeance du lion

D’un poste d’observation spécial à Kennedy Airport, les membres du groupe d’intervention antiterroriste, la Task Force, attendent un passager en provenance de France. Il s’agit d’Asad Khalil, terroriste libyen surnommé «le Lion», qui s’est livré à l’ambassade américaine de Paris dans l’intention de passer à l’Ouest. Le vol 175 est à l’heure, ramenant ses trois cents passagers, dont le Lion. Et pourtant, il apparaît très vite que quelque chose ne va pas, que quelque chose de terrible s’est produit durant le vol C’est du moins l’intuition de l’ex-inspecteur John Corey, mis en retraite anticipée de la police de New York, et tout juste recruté par la Task Force comme agent assigné à la section du Moyen-Orient. Une rapide étude du dossier Khalil le convainc que ce dernier n’a jamais eu la moindre intention de changer de camp. Aussi, dès qu’il apprend que le Boeing 747 est coupé de tout contact radio depuis plusieurs heures, il pénètre dans l’avion en passant outre les ordres. À l’intérieur, il découvre un véritable carnage: passagers et équipage sont morts asphyxiés. Quant au Lion, il a réussi à s’échapper. Cela, Corey en est convaincu, n’est que le «hors-d’œuvre» d’une longue série de meurtres et d’attentats qui vont mettre les États-Unis à feu et à sang. Pendant que ses collègues du FBI et de la CIA s’épuisent en vaines stratégies afin de retrouver la piste du terroriste, lui assemble les pièces du puzzle qui est en passe de faire du Lion le