Passer au contenu
Mon compte
Wishlist
Panier 00:00

et les lumieres dansaient dans le ciel

3.7

(68)

Audience : Jeunesse - A partir de 11 ans
Le Pitch
Présentation de l'éditeur Et les lumières dansaient dans le ciel C'est la nuit. Elliot n'arrive pas à dormir, alors il s'en va. Il part loin de la ville, en train, pour aller voir les étoiles, et il reviendra avant le matin. Voir les étoiles, c'est ce qu'Elliot aime le plus au monde. Autour de lui, personne ne comprend vraiment cette passion. Avant, il observait le ciel avec son père, qui lui apprenait les constellations et les galaxies. Maintenant que ses parents sont séparés, ce n'est plus possible. Il doit y aller seul, en espérant que sa mère ne se rendra compte de rien. Le ciel le console, le ciel le rassure, et il le connaît mieux que personne. Mais, cette fois, il est témoin d'un phénomène inexplicable : des lumières orange et vertes qui semblent danser dans le ciel. Avec qui pourra-t-il partager cela ? Où l'écoutera-t-on ? Il lui faudra peut-être partir plus loin encore, et braver l'inconnu. Éric Pessan, né en 1970 à Bordeaux, vit dans le vignoble nantais. Il est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages : des romans, des pièces de théâtre et des textes un peu difficiles à classer, des choses qui pourraient se nommer des proses poétiques. Il aime bien aussi entrer dans les ateliers des artistes, les chambres noires des photographes, et imaginer des histoires liées aux oeuvres qu'il découvre. Un jour, ses enfants lui ont demandé pourquoi il n'écrivait pas pour la jeunesse. Et il leur a répondu : «Ah oui, tiens, pourquoi pas ?» Extrait Je n'arrivais plus à dormir depuis des semaines. Il fallait que je le fasse, et je l'ai fait. C'est simple, en définitive. Le tout, c'est de ne pas se faire repérer. Mon sac sur les épaules, j'ouvre la porte de ma chambre, je glisse sur le carrelage sans allumer la lumière. J'habite cet appartement depuis toujours, je suis capable de m'y déplacer dans le noir, de le traverser les yeux fermés. Je me revois enfant : je jouais aux Indiens dans le couloir qui paraissait si long. Ce soir, j'avance comme l'Indien que je ne veux plus être, une main dans le dos pour m'assurer que le contenu de mon sac ne fera aucun bruit. J'emporte des choses métalliques et lourdes qui pourraient s'entrechoquer. Je prends garde à ne rien heurter. J'ai beau ne courir aucun risque - ma mère dort, et quand elle dort de son sommeil chimique rien ne peut la réveiller, pas même un coup de fil au milieu de la nuit -, je multiplie les précautions. Il n'est pas tard, à peine 22 heures, j'ai les clés de la cave dans ma poche ainsi que celles de l'antivol, je déverrouille la porte d'entrée, la serrure cliquette. Je me glisse sur le palier, ferme derrière moi à double tour - double cliquetis. Mon coeur bat à peine plus fort qu'à l'ordinaire. La nuit transforme la banalité des murs en ombres angoissantes. J'ai l'impression que des blocs d'obscurité puisent lentement. Le palier ne ressemble plus au palier. Je pourrais me trouver ailleurs, dans un espace inconnu, un bâtiment étranger, un château, une cave sans lumière. Je respire lentement et j'arrête de me faire des films. J'allume la veilleuse, l'espace redevient familier. Je cours dans les escaliers, récupère mon vélo, glisse les oreillettes du MP3 sous mon bonnet et file vers la gare. Je longe la ligne du tramway, je fais mon possible pour ne pas penser à mes actes. Partir la nuit quand on n'a pas encore quinze ans, que l'on a cours le lendemain et sans qu'aucun adulte ne soit prévenu, cela se nomme une fugue. Je monte le son, la guitare des Grizzly Bear recouvre l'inquiétude d'un cocon musical familier. Afficher moinsAfficher plus

et les lumieres dansaient dans le ciel

3.7

(68)

7,95 €
8,50 € -6%
Sélectionnez la condition
7,95 €
8,50 € -6%

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Et les lumières dansaient dans le ciel C'est la nuit. Elliot n'arrive pas à dormir, alors il s'en va. Il part loin de la ville, en train, pour aller voir les étoiles, et il reviendra avant le matin. Voir les étoiles, c'est ce qu'Elliot aime le plus au monde. Autour de lui, personne ne comprend vraiment cette passion. Avant, il observait le ciel avec son père, qui lui apprenait les constellations et les galaxies. Maintenant que ses parents sont séparés, ce n'est plus possible. Il doit y aller seul, en espérant que sa mère ne se rendra compte de rien. Le ciel le console, le ciel le rassure, et il le connaît mieux que personne. Mais, cette fois, il est témoin d'un phénomène inexplicable : des lumières orange et vertes qui semblent danser dans le ciel. Avec qui pourra-t-il partager cela ? Où l'écoutera-t-on ? Il lui faudra peut-être partir plus loin encore, et braver l'inconnu. Éric Pessan, né en 1970 à Bordeaux, vit dans le vignoble nantais. Il est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages : des romans, des pièces de théâtre et des textes un peu difficiles à classer, des choses qui pourraient se nommer des proses poétiques. Il aime bien aussi entrer dans les ateliers des artistes, les chambres noires des photographes, et imaginer des histoires liées aux oeuvres qu'il découvre. Un jour, ses enfants lui ont demandé pourquoi il n'écrivait pas pour la jeunesse. Et il leur a répondu : «Ah oui, tiens, pourquoi pas ?» Extrait Je n'arrivais plus à dormir depuis des semaines. Il fallait que je le fasse, et je l'ai fait. C'est simple, en définitive. Le tout, c'est de ne pas se faire repérer. Mon sac sur les épaules, j'ouvre la porte de ma chambre, je glisse sur le carrelage sans allumer la lumière. J'habite cet appartement depuis toujours, je suis capable de m'y déplacer dans le noir, de le traverser les yeux fermés. Je me revois enfant : je jouais aux Indiens dans le couloir qui paraissait si long. Ce soir, j'avance comme l'Indien que je ne veux plus être, une main dans le dos pour m'assurer que le contenu de mon sac ne fera aucun bruit. J'emporte des choses métalliques et lourdes qui pourraient s'entrechoquer. Je prends garde à ne rien heurter. J'ai beau ne courir aucun risque - ma mère dort, et quand elle dort de son sommeil chimique rien ne peut la réveiller, pas même un coup de fil au milieu de la nuit -, je multiplie les précautions. Il n'est pas tard, à peine 22 heures, j'ai les clés de la cave dans ma poche ainsi que celles de l'antivol, je déverrouille la porte d'entrée, la serrure cliquette. Je me glisse sur le palier, ferme derrière moi à double tour - double cliquetis. Mon coeur bat à peine plus fort qu'à l'ordinaire. La nuit transforme la banalité des murs en ombres angoissantes. J'ai l'impression que des blocs d'obscurité puisent lentement. Le palier ne ressemble plus au palier. Je pourrais me trouver ailleurs, dans un espace inconnu, un bâtiment étranger, un château, une cave sans lumière. Je respire lentement et j'arrête de me faire des films. J'allume la veilleuse, l'espace redevient familier. Je cours dans les escaliers, récupère mon vélo, glisse les oreillettes du MP3 sous mon bonnet et file vers la gare. Je longe la ligne du tramway, je fais mon possible pour ne pas penser à mes actes. Partir la nuit quand on n'a pas encore quinze ans, que l'on a cours le lendemain et sans qu'aucun adulte ne soit prévenu, cela se nomme une fugue. Je monte le son, la guitare des Grizzly Bear recouvre l'inquiétude d'un cocon musical familier. Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
et les lumieres dansaient dans le ciel
Auteur
Format
Grand Format
Publication
19 février 2014
Audience
Jeunesse - A partir de 11 ans
Pages
140
Taille
19 x 25 x 1.2 cm
Poids
145
ISBN-13
9782211215466
Livré entre : 28 décembre - 31 décembre
Disponible chez le fournisseur
Impression à la demande
Expédition immédiate
Chez vous entre :
Les délais de livraison ont tendance à s'accélérer ces dernières semaines, le temps indiqué peut être plus court que prévu. Les délais de livraison ont tendance à s'allonger ces dernières semaines, le temps indiqué peut être plus long que prévu.
Livraison gratuite (FR et BE) à partir de 20,00 € de livres d'occasion
Retour GRATUIT sous 14 jours.
Image to render

Revendez-le sur notre application!

Aller plus loin

Vous pouvez également aimer

Récemment consultés