Afghanistan au coeur du chaos

Name: Afghanistan au coeur du chaos
Brand: Quentier, Ariane
SKU: GD-9782207260562
Price: 4.39 EUR
Availability: OutOfStock
Rating: 3.8 (3 reviews)

3.8

(3)

Audience : Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur L'Afghanistan aurait dû être un cas d'école : une guerre juste, un large consensus pour bouter Al-Qaida et te régime moyenâgeux des talibans hors de l'Afghanistan, et l'espoir immense de voir le pays, ravagé par trente années de guerre, sortir enfin de l'ornière sous ta houlette d'un président suave et consensuel soutenu par ta communauté internationale. Huit ans plus tard, ta corruption est générale, te pays est devenu te plus grand exportateur d'opium au monde, tes seigneurs de ta guerre sept toujours aussi puissants et les talibans contrôlent un tiers du territoire. Les opinions occidentales réclament de plus en plus le désengagement, mais ce sont les civils qui paient le plus tourd tribut. Quant aux dernières élections, entachées de fraude, leur résultat est déjà contesté... Comment en est-on arrivé là ? C'est ta question à laquelle tente de répondre Ariane Quentier. Sa connaissance du pays, où elle a longuement travaillé, lui a aussi bien permis de fréquenter les salons ministériels de Kaboul que de crapahuter dans le Helmand avec les troupes américaines. Le constat qu'elle dresse est accablant ta descente vers te chaos a commencé. Est-il encore temps de ta stopper ? Extrait Extrait de l'avant-propos Afghanistan 2009. Le tournant ? En cet été électoral, le «système Karzaï» a largement démontré ses limites. Le bilan depuis la chute des talibans est pour le moins mitigé. Certes, il y a les sept millions d'enfants retournés à l'école, les progrès dans le domaine de la santé et des infrastructures ainsi que l'incontestable liberté de la presse, mais l'État afghan est miné par la corruption, un trafic de drogue éhonté, une insurrection qui dispute aux autorités près du tiers du territoire, et la mainmise des seigneurs de la guerre et commandants sur le pays et ses habitants, qu'ils considèrent comme leur propriété privée. Pourtant cette année pourrait être celle du changement... Quand en juin 2008 les bailleurs de fonds internationaux et le gouvernement afghan se retrouvent à la conférence de Paris, le constat qu'ils y font est amer et la pilule dure à avaler. Les quinze milliards de dollars investis dans le pays semblent s'être en grande partie volatilisés au contact des autorités afghanes. La grogne monte ; l'insurrection recrute et la confiance en la démocratie s'érode, remettant en cause la crédibilité de l'Occident. Une seule solution, qu'entérine la conférence de Paris, un pacte entre le gouvernement afghan et la communauté internationale mettant noir sur blanc les engagements des uns et des autres à moyen terme. Les Occidentaux sont fatigués de la corruption et de l'absence de gouvernance, à Karzaï de redresser la barre s'il veut continuer à bénéficier de la manne financière, la sécurité suivra. Le président entend le message : dès l'automne de la même année certains de ses ministres reprennent la main au sein de leur administration, en particulier l'excellent Hanif Atmar nommé à l'automne au ministère de l'Intérieur, une institution jugée parmi les plus corrompues du pays. Puis suivent les Finances, l'Agriculture ou l'Éducation qui se voient chapeautés par d'excellents leaders. Les changements restent lents mais la machine se met en route. Quatrième de couverture L'Afghanistan aurait dû être un cas d'école : une guerre juste, un large consensus pour bouter Al-Qaida et le régime moyenâgeux des talibans hors de l'Afghanistan, et l'espoir immense de voir le pays, ravagé par trente années de guerre, sortir enfin de l'ornière sous la houlette d'un président suave et consensuel soutenu par la communauté internationale. Huit ans plus tard, la corruption est générale, le pays est devenu le plus grand exportateur d'opium au monde, les seigneurs de la guerre sont toujours aussi puissants et les talibans contrôlent un tiers du territoire. Les opinions occidentales réclament de plus en plus le désengagement, mais ce sont les civils qui paient le plus lourd tribut. Quant au Afficher moinsAfficher plus

Contenu

4ème de couverture

L'Afghanistan aurait dû être un cas d'école : une guerre juste, un large consensus pour bouter Al-Qaida et le régime moyenâgeux des talibans hors de l'Afghanistan, et l'espoir immense de voir le pays, ravagé par trente années de guerre, sortir enfin de l'ornière sous la houlette d'un président suave et consensuel soutenu par la communauté internationale. Huit ans plus tard, la corruption est générale, le pays est devenu le plus grand exportateur d'opium au monde, les seigneurs de la guerre sont toujours aussi puissants et les talibans contrôlent un tiers du territoire. Les opinions occidentales réclament de plus en plus le désengagement, mais ce sont les civils qui paient le plus lourd tribut. Quant aux dernières élection

Quentier, Ariane

Afghanistan au coeur du chaos

3.8

(3)

4,95 €

Le Pitch

Présentation de l'éditeur L'Afghanistan aurait dû être un cas d'école : une guerre juste, un large consensus pour bouter Al-Qaida et te régime moyenâgeux des talibans hors de l'Afghanistan, et l'espoir immense de voir le pays, ravagé par trente années de guerre, sortir enfin de l'ornière sous ta houlette d'un président suave et consensuel soutenu par ta communauté internationale. Huit ans plus tard, ta corruption est générale, te pays est devenu te plus grand exportateur d'opium au monde, tes seigneurs de ta guerre sept toujours aussi puissants et les talibans contrôlent un tiers du territoire. Les opinions occidentales réclament de plus en plus le désengagement, mais ce sont les civils qui paient le plus tourd tribut. Quant aux dernières élections, entachées de fraude, leur résultat est déjà contesté... Comment en est-on arrivé là ? C'est ta question à laquelle tente de répondre Ariane Quentier. Sa connaissance du pays, où elle a longuement travaillé, lui a aussi bien permis de fréquenter les salons ministériels de Kaboul que de crapahuter dans le Helmand avec les troupes américaines. Le constat qu'elle dresse est accablant ta descente vers te chaos a commencé. Est-il encore temps de ta stopper ? Extrait Extrait de l'avant-propos Afghanistan 2009. Le tournant ? En cet été électoral, le «système Karzaï» a largement démontré ses limites. Le bilan depuis la chute des talibans est pour le moins mitigé. Certes, il y a les sept millions d'enfants retournés à l'école, les progrès dans le domaine de la santé et des infrastructures ainsi que l'incontestable liberté de la presse, mais l'État afghan est miné par la corruption, un trafic de drogue éhonté, une insurrection qui dispute aux autorités près du tiers du territoire, et la mainmise des seigneurs de la guerre et commandants sur le pays et ses habitants, qu'ils considèrent comme leur propriété privée. Pourtant cette année pourrait être celle du changement... Quand en juin 2008 les bailleurs de fonds internationaux et le gouvernement afghan se retrouvent à la conférence de Paris, le constat qu'ils y font est amer et la pilule dure à avaler. Les quinze milliards de dollars investis dans le pays semblent s'être en grande partie volatilisés au contact des autorités afghanes. La grogne monte ; l'insurrection recrute et la confiance en la démocratie s'érode, remettant en cause la crédibilité de l'Occident. Une seule solution, qu'entérine la conférence de Paris, un pacte entre le gouvernement afghan et la communauté internationale mettant noir sur blanc les engagements des uns et des autres à moyen terme. Les Occidentaux sont fatigués de la corruption et de l'absence de gouvernance, à Karzaï de redresser la barre s'il veut continuer à bénéficier de la manne financière, la sécurité suivra. Le président entend le message : dès l'automne de la même année certains de ses ministres reprennent la main au sein de leur administration, en particulier l'excellent Hanif Atmar nommé à l'automne au ministère de l'Intérieur, une institution jugée parmi les plus corrompues du pays. Puis suivent les Finances, l'Agriculture ou l'Éducation qui se voient chapeautés par d'excellents leaders. Les changements restent lents mais la machine se met en route. Quatrième de couverture L'Afghanistan aurait dû être un cas d'école : une guerre juste, un large consensus pour bouter Al-Qaida et le régime moyenâgeux des talibans hors de l'Afghanistan, et l'espoir immense de voir le pays, ravagé par trente années de guerre, sortir enfin de l'ornière sous la houlette d'un président suave et consensuel soutenu par la communauté internationale. Huit ans plus tard, la corruption est générale, le pays est devenu le plus grand exportateur d'opium au monde, les seigneurs de la guerre sont toujours aussi puissants et les talibans contrôlent un tiers du territoire. Les opinions occidentales réclament de plus en plus le désengagement, mais ce sont les civils qui paient le plus lourd tribut. Quant au Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet

Afghanistan : au cœur du chaos

Auteur

Editeur

Format

Broché

Publication

22 octobre 2009

Audience

Adulte - Grand Public

Pages

368

Taille

23 x 14.8 x 23 cm

Poids

444

ISBN-13

9782207260562

Contenu

4ème de couverture

L'Afghanistan aurait dû être un cas d'école : une guerre juste, un large consensus pour bouter Al-Qaida et le régime moyenâgeux des talibans hors de l'Afghanistan, et l'espoir immense de voir le pays, ravagé par trente années de guerre, sortir enfin de l'ornière sous la houlette d'un président suave et consensuel soutenu par la communauté internationale. Huit ans plus tard, la corruption est générale, le pays est devenu le plus grand exportateur d'opium au monde, les seigneurs de la guerre sont toujours aussi puissants et les talibans contrôlent un tiers du territoire. Les opinions occidentales réclament de plus en plus le désengagement, mais ce sont les civils qui paient le plus lourd tribut. Quant aux dernières élection