4ème de couverture
En vacances en Alsace, Jeanjean et Lefranc font la connaissance d'Eline Van Dijck. De l'autre côté du globe, dans le Bush d'Afrique du Sud, d'étranges événements ont lieu dans le parc Van Dijck, un lieu de protection et de découverte de la vie sauvage administré par son grand-père, Geert. Des animaux y sont abattus et les touristes se font de plus en plus rares. A Strasbourg, alors qu'ils se reposent après leur journée de ski, Jeanjean et Lefranc sont réveillés en pleine nuit par des cris : Eline vient d'être enlevée. Alors que la crise de l'apartheid est à son sommet en Afrique du Sud, pourquoi cette jeune fille s'est-elle faite enlever ? Qui aurait intérêt à faire chanter Geert Van Dijck ?Biographie de l'auteurRoger Seiter est né en 1955 à Strasbourg. Historien de formation, il travaille aujourd'hui comme conseiller principal d'éducation. Il commence son oeuvre de scénariste pour Roussel en 1989, avec Après un si long hiver (éd. La nuée bleue). Puis il publie aux éditions Glénat, Simplissisimus avec Frédéric Pillot au dessin, et, en 1995, avec Vincent Bailly, aux éditions Delcourt, la série Coeur de Sang, dont le troisième album parait en janvier 1999. Chez Casterman, il publie les séries Fog, Dies Irae et H.M.S..Né à Strasbourg en 1921, sous le signe de la Balance, Jacques Martin découvre très tôt la bande dessinée au travers des grands albums allongés de Buster Brown, par Richard F. Outcault, publiés chez Hachette. C'est au verso de ces pages qu'il fait ses premiers dessins ; la plupart représentant des avions (son père était aviateur) ou des personnages moyenâgeux. Cette passion pour le dessin naît en même temps qu'un goût immodéré pour l'Histoire. Son enfance chaotique se passe à cultiver ces deux jardins secrets en travaillant sans relâche à la maîtrise des techniques du dessin et à l'apprentissage de sa science de prédilection. Désireux d'entrer aux Beaux-Arts, dans l'optique de faire du dessin un métier, il ne parvient toutefois pas à concrétiser pleinement ce rêve. En effet, sa mère et ses tuteurs officiels l'orientent d'autorité vers les Arts et Métiers, où il reçoit un enseignement purement technique. Il en reconnaîtra lui-même plus tard l'utilité, contraint qu'il fut de se rompre aux rudiments de la perspective et de la descriptive. Cette première formation n'est sûrement pas étrangère à la rigueur obstinée dont Jacques Martin a fait preuve tout au long de son oeuvre et qui a probablement contribué à en faire l'un des trois principaux représentants de l'école dite « de Bruxelles », les deux autres étant Hergé et Jacobs bien sûr. La critique a légitimement rapproché le travail de ces trois auteurs qui, en plus de s'être beaucoup fréquentés et d'avoir collaboré en maintes occasions, partagent un idéal artistique fait de réalisme, de probité et de minutie. Une demi génération sépare Jacques Martin de ses prestigieux aînés. Il ne commence à publier qu'à partir de 1946, dans l'hebdomadaire Bravo où il crée, un peu par hasard, Monsieur Barbichou. Durant les trois années qui suivent, il multiplie les collaborations éphémères avec des publications bruxelloises et wallonnes conjuguant l'art de la bande dessinée et celui de l'illustration. Dans l'impossibilité de faire face à tou