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Les 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie: Rock, Hip Hop, Soul, Dance, World Music, Pop, Techno...

4.1

(50)

Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
Présentation de l'éditeur ROCK, HIP HOP, SOUL, DANCE, WORLD MUSIC, POP, TECHNO... De la naissance du rock'n roll aux innovations technologiques du nouveau millénaire, de 1955 à 2005, voici un choix de 1 001 albums. Plus qu'un simple guide de musique, ce livre est une liste critique, comportant pour chaque album des points expliquant son intérêt, la liste des titres, les circonstances de sa création, l'accueil de la critique à sa parution et les raisons de sa durée. Le texte contient des anecdotes fascinantes qui vont surprendre même les passionnés les plus assidus. Les 900 photos de l'ouvrage ajoutent au plaisir de la découverte. La discothèque idéale indispensable à tous les fous de musique. Extrait Extrait de la préface de Michka Assayas : Soyons intolérant. Pour moi, un album n'est pas et ne sera jamais une de ces minables boîtes en plastique extra-plates qui se cassent en deux dès qu'un enfant les fait tomber. Je possède à présent environ mille CD. Eh bien, je n'en tire aucune fierté. Chez moi, d'ailleurs, je me refuse à exposer ces horreurs. J'ai fait construire une commode spéciale pour les dissimuler autant que pour les trier. Inversement, je ne passe jamais devant ma collection de disques en vinyle sans un frisson particulier. Mon frère aîné et moi avons commencé à la constituer dès la fin des années 60. Elle n'a cessé de s'enrichir jusqu'à la fin des années 80. Chacun de ces trois mille albums accumulés en trente ans fait remonter en moi une impression toujours fraîche : un moment d'exaltation ou d'égarement, un élan de joie ou un pincement au coeur, une déception ou une illumination. Toute ma jeunesse est là et il m'est facile, à tout moment, d'en retrouver la vibration particulière. Un souvenir personnel... Je me revois en 1967 dans le salon familial, un dimanche après-midi à l'heure du goûter. J'ai neuf ans. Mon frère a rapporté à la maison le nouveau disque des Beatles, acheté aux Galeries Lafayette. Fasciné, je tourne et retourne la pochette de Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band qui, - ô émerveillement ! -, s'ouvre comme un livre d'images. Les paroles des chansons sont imprimées au verso sur un fond rouge. Du jamais vu. Je les déchiffre comme un texte hermétique et sacré. Sur la grande photo se dépliant au milieu, les musiciens portent d'étranges costumes d'opérette. Au recto, une composition florale d'oeillets rouges forme le nom des Beatles, comme pour une décoration funéraire. Pourquoi ces mystères ? Je n'y comprends rien, mais j'ai besoin que tout soit signe, chiffre ou énigme à interpréter. Il ne faut jamais oublier qu'avant de devenir respectable, le rock fut une musique de gamins écervelés. Explosive, éphémère, elle faisait l'objet d'un mépris sans limites chez les gens sérieux amateurs de «vraie musique». Avant Sgt Pepper, les «grands disques», c'étaient Wagner, Duke Ellington ou Georges Brassens. On les appelait des «33 tours», et ils étaient généralement réservés aux adultes. Les jeunes n'achetaient que des «45 tours», ancêtres des «singles». Leur musique ne méritait pas encore qu'on l'élève à la dignité du «grand disque». Il était fréquent de posséder des «maxi-45 tours» des Beatles ou des Rolling Stones, soit quatre titres, mais moins répandu d'avoir leurs «33 tours».À partir de Sgt Pepper, tout change. Autour de 1967, année de la révolution hippie et psychédélique, le rock devient sérieux, voire grave, et l'album se fait le vecteur principal d'un message plus ample et flou que celui d'une simple chanson. Les anglicismes brumeux fleurissent : on parle de «musique progressive» (c'est-à-dire prospective), de «concept albums» (albums à thème) ou d'«opéra rock» comme celui des Who, Tommy, dont, encore aujourd'hui, je pourrais réciter des passages entiers. Bref, la mystique de l'album est née, et elle a survécu jusqu'à aujourd'hui, même si, je n'en démords pas, le CD a ravalé l'objet à l'état de produit. Quatrième de couverture De la naissance du rock'n roll aux innovati Afficher moinsAfficher plus

Les 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie: Rock, Hip Hop, Soul, Dance, World Music, Pop, Techno...

4.1

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur ROCK, HIP HOP, SOUL, DANCE, WORLD MUSIC, POP, TECHNO... De la naissance du rock'n roll aux innovations technologiques du nouveau millénaire, de 1955 à 2005, voici un choix de 1 001 albums. Plus qu'un simple guide de musique, ce livre est une liste critique, comportant pour chaque album des points expliquant son intérêt, la liste des titres, les circonstances de sa création, l'accueil de la critique à sa parution et les raisons de sa durée. Le texte contient des anecdotes fascinantes qui vont surprendre même les passionnés les plus assidus. Les 900 photos de l'ouvrage ajoutent au plaisir de la découverte. La discothèque idéale indispensable à tous les fous de musique. Extrait Extrait de la préface de Michka Assayas : Soyons intolérant. Pour moi, un album n'est pas et ne sera jamais une de ces minables boîtes en plastique extra-plates qui se cassent en deux dès qu'un enfant les fait tomber. Je possède à présent environ mille CD. Eh bien, je n'en tire aucune fierté. Chez moi, d'ailleurs, je me refuse à exposer ces horreurs. J'ai fait construire une commode spéciale pour les dissimuler autant que pour les trier. Inversement, je ne passe jamais devant ma collection de disques en vinyle sans un frisson particulier. Mon frère aîné et moi avons commencé à la constituer dès la fin des années 60. Elle n'a cessé de s'enrichir jusqu'à la fin des années 80. Chacun de ces trois mille albums accumulés en trente ans fait remonter en moi une impression toujours fraîche : un moment d'exaltation ou d'égarement, un élan de joie ou un pincement au coeur, une déception ou une illumination. Toute ma jeunesse est là et il m'est facile, à tout moment, d'en retrouver la vibration particulière. Un souvenir personnel... Je me revois en 1967 dans le salon familial, un dimanche après-midi à l'heure du goûter. J'ai neuf ans. Mon frère a rapporté à la maison le nouveau disque des Beatles, acheté aux Galeries Lafayette. Fasciné, je tourne et retourne la pochette de Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band qui, - ô émerveillement ! -, s'ouvre comme un livre d'images. Les paroles des chansons sont imprimées au verso sur un fond rouge. Du jamais vu. Je les déchiffre comme un texte hermétique et sacré. Sur la grande photo se dépliant au milieu, les musiciens portent d'étranges costumes d'opérette. Au recto, une composition florale d'oeillets rouges forme le nom des Beatles, comme pour une décoration funéraire. Pourquoi ces mystères ? Je n'y comprends rien, mais j'ai besoin que tout soit signe, chiffre ou énigme à interpréter. Il ne faut jamais oublier qu'avant de devenir respectable, le rock fut une musique de gamins écervelés. Explosive, éphémère, elle faisait l'objet d'un mépris sans limites chez les gens sérieux amateurs de «vraie musique». Avant Sgt Pepper, les «grands disques», c'étaient Wagner, Duke Ellington ou Georges Brassens. On les appelait des «33 tours», et ils étaient généralement réservés aux adultes. Les jeunes n'achetaient que des «45 tours», ancêtres des «singles». Leur musique ne méritait pas encore qu'on l'élève à la dignité du «grand disque». Il était fréquent de posséder des «maxi-45 tours» des Beatles ou des Rolling Stones, soit quatre titres, mais moins répandu d'avoir leurs «33 tours».À partir de Sgt Pepper, tout change. Autour de 1967, année de la révolution hippie et psychédélique, le rock devient sérieux, voire grave, et l'album se fait le vecteur principal d'un message plus ample et flou que celui d'une simple chanson. Les anglicismes brumeux fleurissent : on parle de «musique progressive» (c'est-à-dire prospective), de «concept albums» (albums à thème) ou d'«opéra rock» comme celui des Who, Tommy, dont, encore aujourd'hui, je pourrais réciter des passages entiers. Bref, la mystique de l'album est née, et elle a survécu jusqu'à aujourd'hui, même si, je n'en démords pas, le CD a ravalé l'objet à l'état de produit. Quatrième de couverture De la naissance du rock'n roll aux innovati Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
Les 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie: Rock, Hip Hop, Soul, Dance, World Music, Pop, Techno...
Auteur
Editeur
Format
Broché
Publication
15 janvier 2014
Auteur
Dimery, Robert
Préface
Assayas, Michka
Traduction
Marcy-Benitez, Anne
Traduction
Bretault, Géraldine
Traduction
Lamin, Lorena
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
960
Taille
21 x 16 x 5.3 cm
Poids
1920
ISBN-13
9782082015394

Contenu

4ème de couverture

De la naissance du rock'n roll aux innovations technologiques d
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