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Une histoire des haines d'écrivains

3.4

(19)

Audience : Adulte - Haut niveau
Le Pitch
Présentation"Avez-vous bien des ennemis ?" Voilà ce qui préoccupe Balzac, dans la lettre qu'il écrit à son confrère Eugène Sue le 18 novembre 1832. Sue répond sur le même ton : "Les ennemis ; Oh ! très bien, parfaits et en quantité." La course aux honneurs et à la gloire est indissociable de la condition d'écrivain, particulièrement au XIXe siècle, quand la presse devient toute-puissante et que les tirages des livres augmentent toujours plus. Autant de motifs d'envie et de ressentiment pour nos chers auteurs : Balzac accuse Hugo d'utiliser des journalistes à sa botte pour l'éreinter, lequel Hugo se brouillera avec Dumas pour une sombre histoire de rivalité théâtrale ; Lamartine, qui vend ses fonds de tiroir pour gagner de l'argent, devient la risée de ses pairs ; quant aux Goncourt, ils crient au plagiat perpétuel : Flaubert a copié leur usage de l'imparfait, Zola leur vole le sujet de leurs livres... Tous trouventque leurs confrères sont injustement célèbres. Le Rouge et le Noir est écrit en patois, claironne Hugo ; Sainte-Beuve, dit Sainte-Bave et Bloy tirent sur tout ce qui bouge ou à peu près ; Jules Renard, lui, confesse le succès des autres me gêne, mais beaucoup moins que s'il était mérité. C'est parce qu'ils sont écrivains, parce qu'ils savent quel mot fait mouche et fait rire, que leurs haines sont si savoureuses pour nous, lecteurs. Fulgurances de l'esprit, ruses et dédains, mensonges et duperies : ne boudons pas notre plaisir... Afficher moinsAfficher plus

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Présentation"Avez-vous bien des ennemis ?" Voilà ce qui préoccupe Balzac, dans la lettre qu'il écrit à son confrère Eugène Sue le 18 novembre 1832. Sue répond sur le même ton : "Les ennemis ; Oh ! très bien, parfaits et en quantité." La course aux honneurs et à la gloire est indissociable de la condition d'écrivain, particulièrement au XIXe siècle, quand la presse devient toute-puissante et que les tirages des livres augmentent toujours plus. Autant de motifs d'envie et de ressentiment pour nos chers auteurs : Balzac accuse Hugo d'utiliser des journalistes à sa botte pour l'éreinter, lequel Hugo se brouillera avec Dumas pour une sombre histoire de rivalité théâtrale ; Lamartine, qui vend ses fonds de tiroir pour gagner de l'argent, devient la risée de ses pairs ; quant aux Goncourt, ils crient au plagiat perpétuel : Flaubert a copié leur usage de l'imparfait, Zola leur vole le sujet de leurs livres... Tous trouventque leurs confrères sont injustement célèbres. Le Rouge et le Noir est écrit en patois, claironne Hugo ; Sainte-Beuve, dit Sainte-Bave et Bloy tirent sur tout ce qui bouge ou à peu près ; Jules Renard, lui, confesse le succès des autres me gêne, mais beaucoup moins que s'il était mérité. C'est parce qu'ils sont écrivains, parce qu'ils savent quel mot fait mouche et fait rire, que leurs haines sont si savoureuses pour nous, lecteurs. Fulgurances de l'esprit, ruses et dédains, mensonges et duperies : ne boudons pas notre plaisir... Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
Une histoire des haines d'écrivains : De Chateaubriand à Proust
Auteur
Editeur
Format
Broché
Publication
19 janvier 2009
Auteur
Kern-Boquel, Anne
Auteur
Kern, Étienne
Audience
Adulte - Haut niveau
Pages
336
Taille
22 x 13.5 x 2.2 cm
Poids
340
ISBN-13
9782081216532

Contenu

4ème de couverture

« Avez-vous bien des ennemis ? » Voilà ce qui préoccupe Balzac, dans la lettre qu'il écrit à son confrère Eugène Sue le 18 novembre 1832. Sue répond sur le même ton : « Les ennemis ; Oh! très bien, parfaits et en quantité. » La course aux honneurs et à la gloire est indissociable de la condition d'écrivain, particulièrement au XIXe siècle, quand la presse devient toute-puissante et que les tirages des livres augmentent toujours plus. Autant de motifs d'envie et de ressentiment pour nos chers auteurs : Balzac accuse Hugo d'utiliser des journalistes à sa botte pour l'éreinter, lequel Hugo se brouillera avec Dumas pour une sombre histoire de rivalité théâtrale ; Lamartine, qui vend ses fonds de tiroir pour gagner de l'argent, devient la risée de ses pairs ; quant aux Goncourt, ils crient au plagiat perpétuel : Flaubert a copié leur usage de l'imparfait, Zola leur vole le sujet de leurs livres... Tous trouvent que leurs confrères sont injustement célèbres. Le Rouge et le Noir est écrit en patois, claironne Hugo ; Sainte-Beuve, dit Sainte-Bave et Bloy tirent sur tout ce qui bouge ou à peu près ; Jules Renard, lui, confesse le succès des autres me gêne, mais beaucoup moins que s'il était mérité. C'est parce qu'ils sont écrivains, parce qu'ils savent quel mot fait mouche et fait rire, que leurs haines sont si savoureuses pour nous, lecteurs. Fulgurances de l'esprit, ruses et dédains, mensonges et duperies : ne boudons pas notre plaisir...Biographie de l'auteurProfesseur en classes préparatoires, Étienne Kern est l'auteur de plusieurs essais en collaboration avec Anne Boquel, dont Une histoire des haines d'écrivains et Les plus jolies fautes de français de nos grands écrivains.
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Livré entre : 9 décembre - 12 décembre
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