La perle de Tolède et autres nouvelles

"Qui me dira si le soleil est plus beau à son lever qu'à son coucher ? Qui me dira de l'olivier ou de l'amandier lequel est le plus beau des arbres ? Qui me dira qui du Valencien ou de l'Andalou est le plus brave ? Qui me dira quelle est la plus belle des femmes ? “Je vous dirai quelle est la plus belle des femmes : c'est Aurore de Vargas, la perle de Tolède.”" Quatre captivantes nouvelles d'amour et de mort, par l'auteur de Carmen.Biographie de l'auteurProsper Mérimée (1802-1870) termine à peine ses études de droit lorsque, en 1828, il publie Le Théâtre de Clara Gazul. En 1829, il publie son unique roman, Chronique du règne de Charles IX, roman de cape et d'épée au temps des guerres de Religion. Dès l'année suivante paraissent plusieurs nouvelles dans La Revue des Deux Mondes, parmi lesquelles Mateo Falcone, L'enlèvement de la redoute, Tamango ou encore La perle de Tolède. Parallèlement à ses brillants débuts dans le monde des lettres, il entame un parcours ministériel qui le conduit en 1834 au poste d'inspecteur des monuments historiques. Il va parcourir pendant une quinzaine d'années la France avec son assistant de Viollet-le-Duc, l'un de ses amis d'enfance. Certains de ses textes les plus célèbres comme Carmen ou Colomba (1840), teintés d'exotisme et de couleur locale, de même que La vénus d'Ile (1837), nouvelle dans laquelle il manifeste son goût marqué pour le fantastique, sont ainsi nées de ses pérégrinations dans le monde méditerranéen. Dans un style sobre et concis, Mérimée évoque avec une frappante sécheresse de style les passions violentes et fatales. Au terme d'un parcours qui l'aura conduit sur les bancs de l'Académie française dès 1844, et sur ceux du Sénat à partir de 1853.